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    Vincent doit mourir
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    3,4
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    162 critiques spectateurs

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    LaVieLaVraie
    LaVieLaVraie

    3 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 septembre 2023
    Dans les années 2000, canal+ lance une série de films de genre. Coup dans l'eau. Rien ne fonctionne. Le public boude. Une nouvelle vague arrive 20 ans plus tard. C est beaucoup plus ambitieux dans le style et l'écriture.VINCENT est un film ambitieux. Hélas au bout d un certain temps le film s'essouffle. Dommage. La mise en scène est peu inspirée. La caméra bouge dans tous les sens. Dommage. C'était bien parti. Mais le film reste néanmoins largement au-dessus des autres films de genre français. Ce qui est déjà une réussite.
    Benoit (BENZINEMAG / HOP BLOG)
    Benoit (BENZINEMAG / HOP BLOG)

    12 abonnés 98 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 novembre 2023
    Petite note dissonante face à l‘enthousiasme général suscité par Vincent doit mourir, un film qui sur le papier suscitait pas mal de curiosité mais qui au final ne m’a pas plus émoustillé que ça.
    Pourtant l’idée de départ est plutôt originale : un type (Karim Leklou, toujours à l’aise quand il s’agit de jouer des types borderline, comme dans Goutte d'Or) que tout le monde se met à vouloir tuer après l’avoir regardé dans les yeux, va devoir se couper du monde pour éviter la mort…

    Vincent doit mourir est le premier long-métrage de Stéphan Castang,… un Vincent qui n'a rien à voir avec le Vincent qui n’a pas d’écaille de Thomas Salvador, farce absurde et minimaliste sortie en 2014. Ici l’histoire est tout aussi absurde mais pas très drôle, pour ne pas dire assez anxiogène, avec un film qui lorgne du coté du Survival à la française comme c’était le cas dernièrement avec Le Règne animal et Acide, dans des registres quelque peu différents.

    Si l’idée est originale, le concept montre vite ses limites, et ne débouche sur rien de vraiment convaincant, la faute à un scénario qui manque un peu de densité et de surprise, au delà de la métaphore autour de l’idée cher à Jean-Paul Sartre que L'enfer c'est les autres… mais heureusement l’amour est là pour nous sauver.
    DadTheBoss
    DadTheBoss

    7 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 décembre 2023
    Sur l’album Animals, Pink Floyd classait les humains en trois catégories : les chiens, les moutons et les cochons.
    Dans le film « Vincent doit mourir », l’humanité est décomposée aussi en 3 : les bourreaux, les victimes et les autres. Des autres, témoins perplexes incapables de trancher entre bourreaux et victimes spoiler: comme ce DRH ou cet inspecteur de police
    . Ça fait penser au ‘Pas de vagues’ de l’éducation nationale…
    Mais revenons au film. Stephan Castang nous emporte dans une aventure hybride qui tient du road movie, du thriller domestique, du film d’horreur et de la satyre car l’humour noir est sous-jacent ( spoiler: la scène dans le bateau avec la paire de menottes est particulièrement drôle
    ).
    Le film est particulièrement réussi car Stephan Castang arrive intelligemment à enchaîner les situations en alternant les scènes violentes à couper le souffle spoiler: comme cette baston dans une fosse sceptique
    et des moments de respiration bien venus.
    Karim Leklou et Vilama Pons servent leur rôle avec brio en incarnant des personnages plus vrais que nature. L’empathie est immédiate et Vincent et Margaux sont les voisins de Mr et Mme ToutleMonde. Des héros ordinaires.
    En guise de conclusion, « Vincent doit mourir » délivre un propos sur la circulation de la violence dans la société du XXIeme siècle qui fait bizarrement miroir aux faits divers des chaînes d’information ! Sans oublier que victime ou bourreau est un costume interchangeable !!
    Voilà bien un film qui laisse une trace dans le cortex !!
    Matt
    Matt

    2 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 juin 2024
    un gros navet ridicule pas crédible la seule chose crédible est la performance du chien par rapport aux acteurs
    cinono1
    cinono1

    284 abonnés 2 032 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2023
    Comme tout bon film à la lisière du fantastique, les raisons qui poussent à ce événements ne seront jamais expliqué. On subit et on suit avec Vincent, excellemment interprété par Karim Leklou, les diverses perepities qui lui tombent dessus. Métaphore d'une société ou la multiplication des relations humaines entraînent la violence ? Ou d'une paranoia de la société ? En tout cas, il faut essayer de survivre et on peut même trouver l'amour. Vimala Pons apporte de la fraîcheur et de l'espoir à une situation inconfortable. Un film audacieux surprenant,
    Fenêtre sur salle
    Fenêtre sur salle

    44 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 novembre 2023
    Quel audace pour un premier film !

    Pour sa première réalisation, Stéphan Castang n'hésite pas, en effet, à prendre son sujet à bras le corps et ose tout :
    - une hyperviolence assumée
    - le mélange des genres (dystopie, gore, romance, action)
    - une relation sentimentale entre deux personnages marginaux construite sur des bases peu courantes au cinéma
    - des séquences assez hallucinantes comme cette bagarre dans une fosse sceptique (durant laquelle il faut avoir le foie bien accroché) ou celle entre le personnage principal et deux tout jeunes enfants. Du jamais vu !

    Mais la plus grande force du film reste son imprévisibilité, tant l'on ne sait jamais où la scène suivante va nous amener. Une sensation d'insécurité constante qui installe un sentiment d'angoisse chez le spectateur, sans avoir besoin d'avoir recours à des effets spéciaux ou des artifices de mise en scène.

    Mention spéciale également à la bande originale de John Kaced qui contribue efficacement à installer une atmosphère pesante et anxiogène.

    Malheureusement, le film présente également les défauts d'une première oeuvre :
    - un scénario qui manque de consistance avec une histoire qui progresse peu et qui finit même par quelque peu s'essouffler, avant un sursaut lors d'une séquence de folie collective impressionnante dans la dernière partie.
    - quelques incohérences, en lien avec l'idée de départ du film (à savoir les difficultés rencontrées par le personnage principal, chaque fois que son regard croise celui d'un autre) : comme les très nombreux regards que s'échangent régulièrement sans conséquences les deux personnages interprétés par Karim Leklou et Vimala Pons, tous deux formidables, ou cette question qui revient en tête tout au long du film : pourquoi ne met-il pas tout simplement des lunettes de soleil ??

    En revisitant le film de zombies, Vincent doit mourir propose une réflexion plus large sur l'aliénation et l'hyperviolence de nos sociétés et les difficultés du vivre ensemble.

    Ma page ciné instagram : fenetre_sur_salle
    Jm J.
    Jm J.

    16 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 novembre 2023
    Déçu de chez déçu ! Malgré ce couple sympa outre le chien (qui ne sert à rien) le pitch n'est pas du tout abouti, trop de circonstances illogiques, on ne comprend rien non plus à la géographie car ça part à Lyon et le beaujolais et en 10mns de 504 c'est le Morbihan en gros !
    Il suffisait d'introduire des lunettes noires pour faire évoluer le personnage dans plus de suspense. Le massacre sur l'autoroute bloquée c'est mal pompé d'ailleurs. Le final..bof . Bref fallait retravailler tout ça six mois de plus, mini !
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    653 abonnés 2 917 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2023
    Après un générique d’ouverture fascinant, alliant compositions de matière lumineuse et sonorités électroniques, après une première demi-heure originale empruntant à l’œuvre de John Carpenter, notamment à They Live (1988), le film de Stephan Castang retrouve hélas les chemins balisés de la survie apocalyptique doublée d’une romance forcée entre deux marginaux qui dépassent la malédiction qui pèse sur eux pour s’aimer malgré tout. La disparition du comique, tonalité qui se mariait à merveille avec le registre fantastique ancré dans un cadre urbain réaliste (le bureau, le poste de police, le petit appartement), constitue le point de bascule d’une œuvre rattrapée par l’aspect sérieux de son propos, alors même que son insolence initiale annonçait une liberté tonale et narrative. Le récit s’enlise comme Vincent et le facteur dans la fosse septique, incapable de tenir son heure trois-quarts – le format du moyen métrage eût été plus adapté –, répétant ad nauseam un schéma qui paraît néanmoins improvisé, dessiné à tâtons. Plus nous avançons et moins le film est maîtrisé, sinon lors de scènes voulues iconiques.
    Ne retiendrons néanmoins le charisme pataud et involontaire de Karim Leklou, homme lambda jeté du jour au lendemain dans l’arène de la marginalité, l’arrière-plan social qui interroge la montée de la violence dans nos société apparemment policées, ainsi que les portraits successifs que le réalisateur brosse desdits marginaux, du professeur des université contraint à l’exil – ce n’est pas pour rien que son pseudonyme est Joachim DB – à la serveuse d’un faux diner américain, rappelant que personne n’est à l’abri de l’ostracisation. Une belle mais inégale tentative de cinéma de genre français portée par la musique entêtante de John Kaced.
    Rascalrifin
    Rascalrifin

    3 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 décembre 2023
    Ce film est surement celui que l'on gardera de cette sinistre année de cinéma. Leklou tient son meilleur rôle, bien meilleur que dans le très poussif goutte d'or.
    Le cinéma indépendant souffre, il faut l'aider à survivre avant qu'il ne soit trop tard.
    FaRem
    FaRem

    8 275 abonnés 9 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2024
    « Tu n'as pas l'impression, parfois, que le monde entier t'en veut ? » Pour Vincent, ce n'est pas qu'une impression... Victime de plusieurs agressions sans raison apparente, il comprend qu'il doit se mettre au vert, mais est-ce que ce sera suffisant pour le protéger ? Plus abstrait qu'un "The Crazies" puisque l'on ne sait rien de ce qui cause cette violence et spoiler: par la suite cet ensauvagement de la société
    , "Vincent doit mourir" peut être qualifié de film pré-apocalyptique et il est très réussi dans son registre. Les regards qui se croisent avec la crainte que cela déclenche quelque chose, la peur de l'autre, la vulnérabilité, la solitude, le sentiment d'impuissance, Stéphan Castang arrive à créer une ambiance à la fois paranoïaque et oppressante qui ne faiblit jamais. Une quête de survie nerveuse, intense, dérangeante, violente, mais aussi drôle et humaine. Un film complet donc et très divertissant. Bref, une vraie bonne surprise.
    Yetcha
    Yetcha

    841 abonnés 4 345 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2024
    Excellent. J'avais entendu parler de ce film sans savoir vraiment savoir de quoi il retournait. Je suis resté scotché du début à la fin. Karim Leklou est incroyable et on reste sous tension pendant tout le film. Il faut voir ce film absolument qui entre avec originalité dans le film de genre français qui monte en puissance depuis ces dernières années.
    Vinz1
    Vinz1

    161 abonnés 2 385 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2024
    « Vincent doit mourir » est une vraie proposition dans le cinéma de genre français. Et après « Acide » et « Le règne animal », on se dit qu’on tient peut-être là le début de quelque chose ! Prenant la forme d’un drame, ce métrage montre ce qu’il peut y avoir de plus bestial en l’homme du jour au lendemain, sans que l’on ne sache trop pourquoi. C’est ce que va vivre un beau jour Vincent, jeune informaticien qui va devoir s’isoler pour fuir ses congénères ayant tous décidé de l’occire. Par cette sorte de métaphore, le réalisateur Stephan Castang va critiquer notre société dans laquelle la violence est banalisée et reliée en boucle sur les réseaux sociaux. Entre rencontres fortuites, heureuses ou malheureuses, notre antihéros (très bon Karim Leklou encore une fois) va devoir tout faire pour survivre en évitant les contacts humains le plus possible. Original, bien joué et bien rythmé, ce métrage nous immerge totalement dans le quotidien de Vincent fait de paranoïa et de chaos. Très bon premier film donc avec la toujours aussi ravissante Vimala Pons !
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    126 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mai 2023
    Vincent est un salarié comme les autres, jusqu'au jour où le stagiaire de son entreprise l'attaque sans raison avec son ordinateur. Les expériences similaires s'enchaînent et il comprend que quelque-chose ne tourne pas rond : pourquoi toutes les personnes qu'il croise souhaitent sa mort violente ? En salle le.
    spoiler: Vincent Doit Mourir est une sorte d'apocalypse individuelle où un seul individu devient la cible instinctive à abattre de toute la population. Karim Leklou réussit à incarner ce monsieur tout -le-monde qui soit s'endurcir s'il veut survivre. L'histoire d'amour va un peu vite mais est justifiée vu le wtf de la situation. Par contre, je n'ai pas bien compris les dernières scènes et notamment pourquoi les rôles sont échangés entre agresseur et agressé.
    Yves G.
    Yves G.

    1 408 abonnés 3 428 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 novembre 2023
    Graphiste dans un cabinet d’architecture à Lyon, Vincent, la trentaine, mène une vie banale jusqu’au jour où il est sauvagement agressé par un stagiaire puis par le comptable de son entreprise. Ces réactions ultra-violentes deviennent de plus en plus fréquentes. Chaque regard que Vincent croise avec un inconnu provoque chez celui-ci une bouffée irraisonnée de violence lui rendant bien vite la vie en société insupportable. Vincent doit quitter son travail et sa ville. Il part se réfugier sur la côte atlantique dans la résidence secondaire de ses parents. Sa route y croise bientôt celle de Margot (Vimala Pons).

    Le cinéma français s’aventure depuis peu sur des terrains qu’il n’avait pas osé défricher. Il s’essaie à imaginer la fin du monde. "Titane", "Acide", "Le Règne animal" flirtent avec l’anticipation et le film catastrophe. Des séries avaient ouvert la voie. Je pense en particulier au "Secret d’Elise" ou aux "Revenants".

    Le pitch de "Vincent doit mourir" est saisissant. Un homme d’un seul regard suscite une haine meurtrière. Un tel pitch soulève deux catégories de questions. La première renvoie à une interrogation que le scénario pourra, ou pas, lever : quelle est l’origine de cet inquiétant phénomène ? S’agit-il d’une hallucination d’un sujet paranoïaque ? Ou bien, s’il est bien réel, est-il limité à sa seule personne ? en voie de se généraliser à d’autres ? l’effet d’un virus ?
    La seconde, plus riche encore, est la conséquence pratique d’une telle situation. Comment vivre, ou plutôt survivre, si un seul regard nous met en péril de mort ?

    Le premier tiers du film est celui de la lente prise de conscience par Vincent de son état. C’est le meilleur, mais aussi celui que déflore la bande-annonce et celui qui réserve le moins de surprise, surtout si l’on vient de lire ces lignes. Le deuxième est celui où il en tire les conséquences, essayant d’organiser sa nouvelle vie, en limitant au maximum les interactions sociales, en apprenant quelques rudiments de sports de combat et en achetant (comment y est-il parvenu sans interagir avec le propriétaire du chenil ?) un rottweiler pour se défendre.

    Il faut attendre le troisième pour voir arriver l’autre tête d’affiche, Vimala Pons. Elle incarne un amour impossible, comme on en a vu plusieurs déjà, par exemple dans des films de vampire, un amour voué à se détruire s’il était consommé. La relation entre Vincent et Margot soulève des questions auxquelles je n’ai pas trouvé la réponse : comment Margot peut-elle regarder Vincent dans les yeux sans se muer en bête furieuse ? Mais surtout, elle me semble, malgré l’immense talent des deux acteurs, banale et sans enjeu. À tel point que les deux seules conclusions possibles du film – ils s’entretuent / ils s’apprivoisent – qui sont successivement montrées, auraient pu tout aussi bien l’une que l’autre être retenues.
    L'homme Scan
    L'homme Scan

    4 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 novembre 2023
    L'idée de départ est intriguante mais très mal exploitée, ça sonne très creux. Les dialogues sont peu recherchés.
    Le format d'une vidéo youtube de 15mn était plus adapté.
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