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Enki Dou
4 abonnés
44 critiques
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4,5
Publiée le 30 janvier 2024
C'est l'histoire de trois personnes réunies par le hasard, plus ou moins cabossées par la vie, aussi différentes que possible, qui vont vivre ensemble un moment de grâce qui va changer leur façon d'envisager leur vie, et peut-être les sauver. Dit comme ça, c'est banal, et ça aurait pu faire un film banal, ennuyeux, sirupeux. Et c'est tout le contraire : c'est drôle - on rit, ou on sourit, presque tout le long ; c'est émouvant - on pleure de temps en temps ; c'est intelligent mais pas pédant, c'est léger mais pas superficiel. Donner à voir des êtres humains plus ou moins détestables en apparence révéler au spectateur, en même temps qu'ils se le révèlent à eux-mêmes, la part de beauté qui est en eux, quand c'est fait comme ici sans mièvrerie et avec beaucoup de finesse et d'humour, même si c'est sans surprise, c'est réjouissant. Les acteurs et actrices principales sont juste parfaits. La musique est bonne, la neige est belle, la magie du cinéma opère. On en redemande.
Film assez académique porté par des acteurs talentueux. Une belle histoire de trois personnes qui ont pour des raisons différentes, un parcours de vie chaotique mais qui le temps de la période de Noël, vont apprendre les uns des autres. Film enrichissant. 16/20
Ce film est une perle Le charme provient autant des acteurs qui se livrent par touche au sujet de leur souffrance et partagent des moment de joie et d émotions La grâce est dans les plans et la bo Du grand cinéma
Une histoire sympa bien qu’un peu longuette qui nous replonge dans les années 70’s où un prof antipathique doit garder un élève agité à Noël. On imagine un peu la fin au début mais un bon moment;
Mon débrief sur ma chaîne YouTube "BLS Moviedebrief" dans le débriefing de la semaine du 19 janvier 2024 : https://www.youtube.com/watch?v=RuUTqtkjp3g&t=3s
Habituel marginal, nostalgique des années 1970, le cinéaste Alexander Payne se surpasse avec son nouveau film, de haute volée, « Winter Break », où il dépeint trois fracassés de la vie apprenant timidement à faire état de leurs sentiments. Une grosse bouffée d'oxygène en ces temps difficile !
Un film qui commence comme un teenage-movie, et puis tout doucement on glisse vers la comédie douce-amère, flirtant avec le drame mais pas le mélodrame. Un trio très efficace se promène au gré du film dans des séquences tantôt touchantes, tantôt comiques, tantôt dramatiques. Sympa.
Content que mon ciné mette à l'affiche ce genre de film!!! Cette histoire entre ce prof mal aimé et ses élèves part d'un classique du genre. Mais attention ce n'est pas une comédie car au fur et à mesure que les protagonistes passent les journées ensemble, certains évènements fera que des vrais moments touchant vont apparaître. Aucun du futur trio n'est épargné par la vie mais on ne part pas dans le mélo drame à chaque scène, il y a des moments drôles de la part des personnages qui en font un savant mélange de genre. Paul Giamatti à un rôle en or qu'il mène parfaitement et le trio marche à merveille. Beau film, qui si j'aurais pu le voir l'année dernière aurait droit à une place dans certains de mes tops je pense. NOTE : 8/10
Géniale comédie dramatique qui traite la solitude et plein d'autres sujets avec beaucoup d'humanité. C'est un film calme et intelligent, touchant et optimiste, dont il est difficile de ne pas sortir ravi.
Winter break est un film dans la lignée de Sideways (2005) ou Nebraska (2014) du même réalisateur plutôt rare, mais constant dans le genre "feel good movie", mêlant comédie et drame sur le ton empathique qui rassemble les spectateurs de tous âges. Ici, on retrouve les principaux ingrédients du film de Noël avec neige, petits cadeaux, et gentilles fêtes. Le cadre d'un lycée chic de l'est américain recèlera peu à peu les failles d'un système plus violent et hypocrite qu'on imaginait. Le vieux professeur atrabilaire, un brin raté, l'élève turbulent fracturé, la cuisinière qui vient de perdre son fils adoré au Vietnam sont réunis dans le dernier carré des laissés pour compte et confrontent leurs solitudes. L'excellente interprétation de ces trois caractères contribue fortement à la réussite d'un film bâti sur un scénario assez prévisible et se déroulant à u rythme pépère que la musique des années 70 peine à dynamiser...
Grosse et excellente surprise pour ce film que je découvre un mois et demi après sa sortie grâce au bouche à oreille. Comme quoi c'est quelque chose qui n'est plus du tout à prouver. On a là une histoire assez marrante de jeunes et un peu moins jeunes enfants bourgeois dans l'école Borton obligé de rester à l'internat pendant les vacances de Noël. Tout cela avec un prof que l'on peut trouver détestable au début. Un des jeunes Mr Tully se retrouve assez vite seul avec ce professeur, car les autres ont finalement réussi à partir. De là commencent des vacances non désirées, que ce soit pour lui ou pour le professeur. Mais ce qui les oppose va finalement les attirer. C'est un film d'un peu plus de deux heures et je pense que c'est un exemple parfait de justification de longueur d'un film pour pouvoir développer les personnages et s'attacher à eux. De plus le jeu d'acteur du prof, de Mr Tully ou de Mary (qui est la cuisinière et qui a une place dans le récit) est très bon et nous plongent très facilement dans l'histoire. Pour conclure, c'est un film que j'ai réellement apprécié de par toutes les qualités que j'ai cité, c'est un film américain qui change de ce qu'on a l'habitude de voir venir de ce pays et qui mérite l'attention du grand nombre.
J'ai aimé ce film d'initiation, un prof acariâtre mais lucide, un élève hypersensible et livré à lui-même, ça fonctionne dans cet établissement lugubre et de façade.Un côté road trip, une pincée du cercle des poètes disparus, l'hiver .. Noël et la solitude que les fêtes renvoie pour beaucoup.