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Pierre L.
32 abonnés
104 critiques
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3,0
Publiée le 16 décembre 2023
Pas mal mais sans plus.histoire non palpitante mais sympathique.dans un vieux lycée américain à fin de 1970,un vieux professeur un brin rigide et un élève coincé là pour les vacances de Noël sympathisent.on découvre que le professeur est un ancien banni de Harvard et que le jeune, délaissé par sa mère,a son père enfermé en psychiatrie. Si l histoire est parfois drôle, le scénario n est pas très original ni assez empreint de gravité.On passe quand même un très bon moment de détente sur fonds de musique folk des seventies.j adore l acteur principal(le professeur) vu déjà dans d autres films loufoques. Quand au jeune acteur qui joue l élève,mais où ont ils été trouver une telle silhouette dégingandée?😅
Sans doute le meilleur film d'Alexander Payne. C'est certes parfois académique tant dans les dialogues que la mise en scène. Et pourtant, certaines séquences sont d'une vraie subtilité et l'émotion est distillée sans jamais manipuler le spectateur. Un touchant, tendre mais également amer conte de Noël.
Nous avons beaucoup aimé ce film. Drôle, émouvant, sensible il fait du bien sans tomber dans le pathos Des acteurs excellents et un scénario toujours captivant jusqu'au dénouement final qui en fait un des meilleurs films de Noël
La première partie est une plongée scolaire dans cette institution en 1970, les élèves forment un panel logique pour des ados plus ou moins bien dans leur peau face à un prof acariâtre, aigri et un brin tortionnaire bien que passionné et érudit. Au départ seule la cuisinière nous touche, les gamins sont surtout pourris gâtés et/ou imbu d'eux-mêmes, le prof est l'exact specimen qu'on a tous détesté mais on va apprendre à les connaître, un peu mieux du moins, puis arrive une césure pour une seconde partie encore plus introspective, plus intime. Les êtres vont devoir ou pouvoir se livrer, s'entraider et se soutenir dans ce qui les rapproche depuis le début : la solitude. Alexander Payne ne tombe jamais dans l'écueil du genre, pas de mièvrerie, ni guimauve ni pathos mais il y a bien quelques bons sentiments, de jolis moments émotions et surtout de l'humour, parfois avec un peu de sarcasme ou de poils à gratter pour une fable moderne douce-amère, où la mélancolie peut aussi dessiner un sourire. En conclusion, malgré quelques longueurs cette comédie douce-amère est le véritable film de Noël 2023, à voir et donc à conseiller. Un très bon moment. Site : Selenie.fr
je suis très sérieux je pense c'est mon film préféré de 2023, sur tout les aspects c'était drole, beau, jolie, émouvant bref je sais pas si c'était le contexte ou quoi mais c'était trop bien
À la fois simple et profond, plaisant et mélancolique. Le film est habillé d'un charme suranné que j'ai d'abord confondu avec un effet de style hipster: bande sonore et photographie ancrés dans les années 70. Je suis content qu'on m'ai invité à partager ce film car je n'avais pas apprécié à l'époque The Descendants du même réalisateur dont le pathos m'avait semble trop appuyé. Acteurs tous impeccables dans leurs rôles. Dans la veine de The Virgin Suicides et de la famille Tenenbaum (en plus modeste) Grand petit film donc
C'est quoi ce truc que j'ai vu au cinéma!? Un truc qui pourrai meme pas passer sur M6 ou TF1! Je peux meme pas qualifier ça téléfilm. Le pire moment que j'ai vécu au cinéma depuis bien longtemps. Allez y si vous voulez vous tenir à l'abri des intempéries....
"The Holdovers" de Alexander Payne (The Descendants) sérieux outsider pour les prochains oscars est une tragi-comédie qui fait du bien. En effet même si l'ensemble est assez classique et prévisible, le film doit beaucoup à son trio d'acteurs (Paul Giamatti,Dominic Sessa et Da'Vine Joy Randolph) dans un récit qui aborde des sujets sérieux tels que le deuil, l'alcoolisme, la solitude, la maladie mentale et la perte d'un enfant, avec un ton à la fois attendrissant, drôle et émouvant.
Joli film de Noël ! La solitude, le regard des autres, l'amitié, ces sentiments sont exprimés avec élégance sans pathos. Bien qu'un peu long, on a envie de continuer à suivre ses personnages hyper attachants.
Voilà un film à regarder chez soi emmitouflé dans une couverture de laine avec le feu dans la cheminée, le chat sur les genoux et les pieds dans les charentaises. Winter Breaks est un film qui prend son temps. Le temps de faire connaissance avec 3 solitaires : le prof détesté, l’élève turbulent et la mère attristée. Évidemment, on devine que les choses vont bouger : le prof n’est pas si détestable que ça, l’élève turbulent a du cœur, la mère attristée arrive à sourire. Le tout est filmé de façon très sobre avec une patine « années 70 ». Alexander Payne se pose en héritier du cinéma américain des années 70, du côté des « calmes » : Hal Ashby ou Paul Mazursky (on pense à Harry et Tonto). Certes, Alexander Payne n’est pas au niveau de ses modèles, le film, très tenu, manque de folie et on aimerait qu’il lâche la bride à ses personnages mais qu’importe, Winter Breaks arrive à nous émouvoir. Le point fort reste les acteurs, tous excellents. Voilà un film qui nous donne envie, une fois que nous sortîmes de la salle de cinéma, de mettre le bois au feu, d’attraper la couverture en laine, de chercher le chat et d’enfiler les charentaises en attendant que la tisane infuse.
Le même adagio de l'Empereur dans l'antre du professeur, 1 duffle-coat bleu ciel et non plus 1 ribambelle de marine, Marc-Aurèle plutôt que Keats comme référence permanente, toujours 1 jeune héros fragile et fort à la fois et 1 professeur hors normes non plus coach mais repoussoir, toujours 1 BO magnifique, les mêmes émotion et plaisir sur le moment, et le même souvenir très persistant : Winter Break c'est un peu le Cercle des Poètes disparus plus de trente ans après. Avec en prime une étoile qui naît : Dominic Sessa (éblouissant).
Plutôt bien aimé tous les films d’Alexander Payne jusque’ici (un peu moins Dowsizing). Celui-ci est dans la moyenne. On est là devant une sorte de mix entre Le cercle des poètes disparus et Breakfast Club. Je me suis un peu ennuyé d’abord, mais petit à petit le tout devient attachant voir émouvant. J’ai même écrasé une (petite) larme à la fin. Rien à dire niveau interprétation. Paul Giamatti est impeccable dans le rôle du professeur, Dominic Sessa est une belle révélation. Quant à Da’vine Joy Randolph elle est aussi juste que touchante. Déjà favorite pour l’Oscar de l’actrice dans un second rôle. Au final, le tout reste très classique tant sur le plan de la mise en scène que du scénario. Mais Winter Break est un joli film malgré tout, souvent drôle et émouvant, qui se laisse regarder sans problème. Sans rester dans les mémoires pour autant. On a connu son auteur dans une meilleure forme.