Quoi de mieux que ce 24 décembre pour publier la critique de cette petite pépite, surprise totalement inattendue de cette fin d'année, et sans doute le meilleur film de Noël que j'ai pu voir (même si j'avoue ne pas en avoir vus beaucoup).
Très peu friand des films qui débordent de trop bons sentiments, je me suis fait totalement attrapé par celui-ci.
Tous les ingrédients du film de Noël caricatural sont pourtant là. On essaie bien de lutter au départ, à cause, notamment, de personnages pas très finement caractérisés lorsqu'ils nous sont présentés, mais on finit par lâcher prise grâce à la finesse d'écriture, de réalisation et d'interprétation, qui permettent au film de toujours rester sur cette ligne de crête et de ne jamais tomber dans cet excès de mièvrerie que je ne supporte pas.
Le grain de l'image, les couleurs, l'atmosphère qui se dégage, alternant en permanence le chaud/froid, parviennent à parfaitement ancrer l'histoire dans une époque (les années 70) et la période de Noël. On s'y sent bien et on aurait presque l'impression d'être en train de profiter du film au coin d'un feu, avec une boisson chaude, des chocolats, sous un bon plaid.
Trois personnages, trois générations, trois mêmes solitudes et sentiments d'abandon, trois écorchés vifs qui ont bien du mal à entrer en interaction avec les autres et à se faire apprécier. Une maman endeuillée, un professeur détesté, un jeune homme délaissé par ses parents, trois coeurs brisés et trois âmes, qui quoi qu'elles en disent ou laissent paraître, sont simplement à la recherche d'un peu de chaleur humaine et d'amour.
Ils sont peu nombreux les films qui sont parvenus à me tirer les larmes, cette année, et encore moins nombreux ceux qui arrivent à me les faire remonter lorsque j'y repense de nouveau plusieurs jours après.
Bon, ce n'est pas tout mais il faut que je retourne modifier mon top annuel...
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