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Votre avis sur Winter Break ?
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Très belle surprise de la fin d’année 2023, « Winter Break » dépeint avec une grande finesse la relation entre un élève et son professeur, restés (presque) seuls pendant les vacances d’hiver au sein d'un internat privé pour garçons. Un film de Noël rare et émouvant, qui touche grâce à sa justesse dans l’écriture et la réalisation, mais grâce aussi à l’interprétation parfaite de ses comédiens et à cette reconstitution nostalgique des années 1970s (on a réellement l’impression de regarder un film de l’époque). À ne pas manquer.
Touchant, drôle et d'une humanité rare, Winter Break nous raconte l'histoire de personnages à la fois pudiques et hauts en couleurs, le tout doté d'une narration sans faille. Le casting est impeccable et la réalisation presque intime nous ramène aux essentiels de ce que doit être le cinéma : de l'émotion à l'état brut. Une grande réussite !
Surprise par cette belle l'histoire ça parle d'un professeur de la veille école du coup strict avec ces élèves j'ai trouvé par moment le film long mais au fur et à mesure au découvre le personnage et on s'y attache.
Un huit clos hivernal qui nous berce pendant 2 heures. Un regret la disparition trop rapide de 4 protagonistes qui aurait ajouté de la diversité et un peu de peps.
J'ai adoré ce film. Une esthétique très réussie et des personnages extrêmement touchants. Winter break ne tombe jamais dans la facilité et nous fait autant pleurer que rire.
Ce film est un ovni. Cette histoire d'initiation est beaucoup plus complexe qu'on croit.
le récit des relations qui se nouent entre ce professeur maltraité, cet adolescent négligé et cette cuisinière éplorée par le deuil de son garçon nous emmènent bien au-delà de la simple histoire du maître et de son élève.
c'est aussi un tableau de la société américaine des années 60 qui rappelle combien les relations sociales étaient difficiles.
c'est beau, drôle et émouvant à la fois. À voir !
le récit des relations qui se nouent entre ce professeur maltraité, cet adolescent négligé et cette cuisinière éplorée par le deuil de son garçon nous emmènent bien au-delà de la simple histoire du maître et de son élève.
c'est aussi un tableau de la société américaine des années 60 qui rappelle combien les relations sociales étaient difficiles.
c'est beau, drôle et émouvant à la fois. À voir !
Un joli film dans la tradition des poètes disparus.. Noël près de Boston, la neige, le collège désert à l’exception d’un trio hétéroclite qui doit tuer 2 semaines. On aurait supporté un rythme plus vif, mais bon on ne s’ennuie pas avec eux, il y a un grand besoin d’éducation et un vieux prof en fournit. Pas de rockn’roll ici, mais un tempo qui nous laisse le temps de comprendre, qui suggère comment il faut ouvrir l’oeil et le bon, à tous les âges.
Très joli film, basé sur des personnages authentiques, des "laissés pour compte" qui se retrouvent seuls sur un campus pendant les fêtes de Noel et qui vont s'entraider. Chacun a eu son lot d'épreuves et résiste comme il peut. Des dialogues intelligents, des moments plein de tendresse et de vérité. Ca fait du bien des s'éloigner de tous ces films débiles qu'Hollywood nous sert à longueur d'année... Loin des explosions, des mecs armés jusqu'au dent et des courses poursuites en voiture. Enfin, la vraie vie nous apparait dans ce film intimiste, comme une bouffée d'oxygène. MERCI pour ce moment.
Trois personnages bien campés et pas ordinaires, antihéros pas forcément aimables mais qui nous touchent. Leurs relations et leurs tracés de vie sont relatés avec pudeur, tact, sans jamais tomber dans la mièvrerie. Au-delà des destins qui se croisent, le film aborde habilement des thèmes universaux : la hiérarchie sociale, l'éducation, la transmission, la place de l'argent... Un film remarquablement interprété, une vraie réussite.
Une comédie de Noël douce amer réjouissant de alexander payne .
L action se situe durant les années 70 dans un collège privé où un professeur d histoire joue par paul giamatti au bord de la misanthropie, un élève brillant mais avec des problèmes familiaux et une cantinière en deuil de son fils tué au vietnam sont obligés de passer les fêtes de Noël dans l établissement ce qui va produire des étincelles.
Ce.film est drôle et surtout émouvant qui brasse des sujets multiples avec une fin poignante et pas trop happy end.
L action se situe durant les années 70 dans un collège privé où un professeur d histoire joue par paul giamatti au bord de la misanthropie, un élève brillant mais avec des problèmes familiaux et une cantinière en deuil de son fils tué au vietnam sont obligés de passer les fêtes de Noël dans l établissement ce qui va produire des étincelles.
Ce.film est drôle et surtout émouvant qui brasse des sujets multiples avec une fin poignante et pas trop happy end.
Le film est assez bon mais le scénario m'a semblé assez prévisible. Les acteurs sont sympathiques, atypiques et attachants. On a l'impression d'avoir déjà vu quelques scènes où idées. Globalement j'ai passé un bon moment mais, l'histoire étant attendue, on patiente pour en connaître la fin. L'actrice qui joue la cuisinière est très juste.
La trilogie des solitudes
Pour ma part, j’ai découvert Alexander Payne en 2011avec The Descendant, puis 2016 avec l’excellent Nebraska. Depuis plus rien ou pas grand-chose de notable. Mais il fait un retour fracassant avec ce drame drôle et bouleversant à la fois. Hiver 1970 : M. Hunham est professeur d’histoire ancienne dans un prestigieux lycée d’enseignement privé pour garçons de la Nouvelle-Angleterre. Pédant et bourru, il n’est apprécié ni de ses élèves ni de ses collègues. Alors que Noël approche, M. Hunham est prié de rester sur le campus pour surveiller la poignée de pensionnaires consignés sur place. Il n’en restera bientôt qu’un : Angus, un élève de 1ère aussi doué qu’insubordonné. Trop récemment endeuillée par la mort de son fils au Vietnam, Mary, la cuisinière de l’établissement, préfère rester à l’écart des fêtes. Elle vient compléter ce trio improbable. 133 minutes
Payne ne s’en cache pas, il a vu et revu un film français de 1935, Merlusse, signé Marcel Pagnol. Sans aller jusqu’à parler d’un remake, la situation de départ est la même. Ce film s’attache aux qualités humaines et pas à un quelconque dispositif narratif, à des conventions ou à un artifice. Le scénario, lés décors – aucun plan n’a été tourné en studio -, les personnages, les situations, tout sonne vrai et provoque donc l’émotion, car, à chaque instant, on peut s’identifier sinon aux personnages, au moins au drame que chacun traverse. Dès la première image du film, tout est fait pour ramener les spectateurs en 1970, par le grésillement de la bande-son, les couleurs désaturées, les références visuelles et même le graphisme rétro du logo des studios : autant d’éléments connus de ceux qui allaient au cinéma avant l’âge du numérique… ce qui est évidemment mon cas. Vous serez surpris par les nombreux épisodes qui jalonnent ce film qui vaut vraiment le détour. Un vrai film de Noël jamais mièvre qui fera fondre les cœurs les plus secs. On sourit, on rit, on pleure… la vie quoi !
Ça fait plus de 30 ans que Paul Giamatti fréquent les plateaux de cinéma – ou de télé -, mais c’est bien sous la direction de Woody Allen qu’il a connu ses 1ers rôles d’importance, puis avec Spielberg, Tim Burton, Askin, Clooney, Cronenberg, McQueen, etc. Son physique atypique lui permet pourtant de se glisser dans la peau d’une foultitude de personnages très différents et, ici, il est tout simplement fabuleux. Il trouve ici sans doute le meilleur rôle de sa longue carrière, bien entouré qu’il est par Dominic Sessa, un débutant qui crève l’écran et Da’vine Joy Randolph, une actrice essentiellement de séries TV, qui est totalement bouleversante. La finesse et l’intelligence du propos font de ce moment un des meilleurs films américains de l’année et confirment qu’Alexander Payne et un excellent réalisateur. Un film qui ressuscite, l'espace d'un instant, le dernier âge d'or du cinéma américain.
Pour ma part, j’ai découvert Alexander Payne en 2011avec The Descendant, puis 2016 avec l’excellent Nebraska. Depuis plus rien ou pas grand-chose de notable. Mais il fait un retour fracassant avec ce drame drôle et bouleversant à la fois. Hiver 1970 : M. Hunham est professeur d’histoire ancienne dans un prestigieux lycée d’enseignement privé pour garçons de la Nouvelle-Angleterre. Pédant et bourru, il n’est apprécié ni de ses élèves ni de ses collègues. Alors que Noël approche, M. Hunham est prié de rester sur le campus pour surveiller la poignée de pensionnaires consignés sur place. Il n’en restera bientôt qu’un : Angus, un élève de 1ère aussi doué qu’insubordonné. Trop récemment endeuillée par la mort de son fils au Vietnam, Mary, la cuisinière de l’établissement, préfère rester à l’écart des fêtes. Elle vient compléter ce trio improbable. 133 minutes
Payne ne s’en cache pas, il a vu et revu un film français de 1935, Merlusse, signé Marcel Pagnol. Sans aller jusqu’à parler d’un remake, la situation de départ est la même. Ce film s’attache aux qualités humaines et pas à un quelconque dispositif narratif, à des conventions ou à un artifice. Le scénario, lés décors – aucun plan n’a été tourné en studio -, les personnages, les situations, tout sonne vrai et provoque donc l’émotion, car, à chaque instant, on peut s’identifier sinon aux personnages, au moins au drame que chacun traverse. Dès la première image du film, tout est fait pour ramener les spectateurs en 1970, par le grésillement de la bande-son, les couleurs désaturées, les références visuelles et même le graphisme rétro du logo des studios : autant d’éléments connus de ceux qui allaient au cinéma avant l’âge du numérique… ce qui est évidemment mon cas. Vous serez surpris par les nombreux épisodes qui jalonnent ce film qui vaut vraiment le détour. Un vrai film de Noël jamais mièvre qui fera fondre les cœurs les plus secs. On sourit, on rit, on pleure… la vie quoi !
Ça fait plus de 30 ans que Paul Giamatti fréquent les plateaux de cinéma – ou de télé -, mais c’est bien sous la direction de Woody Allen qu’il a connu ses 1ers rôles d’importance, puis avec Spielberg, Tim Burton, Askin, Clooney, Cronenberg, McQueen, etc. Son physique atypique lui permet pourtant de se glisser dans la peau d’une foultitude de personnages très différents et, ici, il est tout simplement fabuleux. Il trouve ici sans doute le meilleur rôle de sa longue carrière, bien entouré qu’il est par Dominic Sessa, un débutant qui crève l’écran et Da’vine Joy Randolph, une actrice essentiellement de séries TV, qui est totalement bouleversante. La finesse et l’intelligence du propos font de ce moment un des meilleurs films américains de l’année et confirment qu’Alexander Payne et un excellent réalisateur. Un film qui ressuscite, l'espace d'un instant, le dernier âge d'or du cinéma américain.
Une trés bonne comédie dramatique triste mais émouvante , qui se passe pendant les fêtes de fin d'année , en 1970 .
Un bon scénario , une bonne histoire , avec beaucoup d'émotions intenses .
Un bon scénario , une bonne histoire , avec beaucoup d'émotions intenses .
Très bon, Paul Giamatti est un concurrent de taille et mérite sa nomination aux Oscars, quelle performance poignante dans ce récit, il est grandiose, accompagné de Da’Vine Joy Randolph qui mérite les récompenses qu’elle a reçu. Les musiques sont juste sublimes, j’ai passé un bon moment devant, c’est à voir, c’est une pépite.
Winter Break transporte magistralement le spectateur dans l'univers envoûtant d'Alexander Payne, offrant une immersion visuelle et auditive dans le Nouvel Hollywood des années 70. La reconstitution minutieuse, du grain visuel aux logos usés, crée une ambiance naturelle saisissante. Inspiré par Marcel Pagnol et Peter Bogdanovich, le film, sous la direction d'Alexander Payne, réussit à capturer l'essence du cinéma de l'âge d'or tout en évitant la simple imitation.
Paul Giamatti, incarnant brillamment un professeur aigri, donne le ton amer mais magique du film. Bien que Winter Break puise dans des influences révolutionnaires, il révèle un Nouvel Hollywood éveillé mais prudent, manquant de subversion. Cependant, le scénario de David Hemingson, dépourvu de l'implication habituelle de Payne, se distingue par des dialogues superbement écrits, même s'il reste en retrait par rapport à des œuvres plus audacieuses.
L'authenticité des acteurs, notamment la connexion entre Giamatti et Payne, élève le film au-delà de la simple nostalgie. Winter Break, tout en célébrant le passé, explore avec humour et émotion l'amitié, la solitude et la magie intemporelle de Noël. Entre attention méticuleuse aux détails, performances exceptionnelles et équilibre subtil du scénario, le film s'impose comme un bijou cinématographique, honorant le passé tout en forgeant sa propre identité parmi les classiques de Noël.
Paul Giamatti, incarnant brillamment un professeur aigri, donne le ton amer mais magique du film. Bien que Winter Break puise dans des influences révolutionnaires, il révèle un Nouvel Hollywood éveillé mais prudent, manquant de subversion. Cependant, le scénario de David Hemingson, dépourvu de l'implication habituelle de Payne, se distingue par des dialogues superbement écrits, même s'il reste en retrait par rapport à des œuvres plus audacieuses.
L'authenticité des acteurs, notamment la connexion entre Giamatti et Payne, élève le film au-delà de la simple nostalgie. Winter Break, tout en célébrant le passé, explore avec humour et émotion l'amitié, la solitude et la magie intemporelle de Noël. Entre attention méticuleuse aux détails, performances exceptionnelles et équilibre subtil du scénario, le film s'impose comme un bijou cinématographique, honorant le passé tout en forgeant sa propre identité parmi les classiques de Noël.
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