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PLR
467 abonnés
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3,5
Publiée le 18 décembre 2023
L’univers d’une éducation stricte dans un collège britannique pour jeunes de bonne famille dans les années 1970 qui se veulent charnière dans les sciences de l’éducation. Confrontation entre le professeur assez méprisant et ses élèves nés avec une cuillère en argent dans la bouche et promis sans doute à de belles carrières malgré leurs insuffisances, tandis que lui se morfond dans un emploi de professeur auxiliaire. Au gré de la désertion des lieux en cette période des vacances d’hiver, un face à face hostile s’engage entre l’un de ces élèves et le professeur bougon. Cette confrontation sera propice à ce que, peu à peu, chacun des protagonistes se dévoile. Car derrière les postures, sous la glace qui ne demandera qu’à être rompue, il y a d’un côté comme de l’autre des affres profondes. Une variante du film de Noël. On y retrouve une certaine ambiance et un certain décor de grands classiques comme « If » (1968), « Le cercle des poètes disparus » (1989), « Les choristes » (2004) ou encore, comme mentionné dans les Secrets de tournage « Merlusse » (1935) mais trop ancien pour que je puisse pour ma part en avoir la moindre référence.
Persuadé a la vue du film d'avoir vu un film réalisé dans les années 70. C'est bluffant , l'image , les decors , la réalisation. Maintenant , cela en fait un film avec un coté désuet et qui ne plaira pas aux jeunes.
Ces personnages contraints de cohabiter, isolés, durant les fêtes de Noël, vont finalement se découvrir, développer un peu d'humanité et montrer qu'il ne faut pas se fier aux apparences. Pour autant, le déroulement du récit est plutôt improbable, le temps est long et l'émotion ne point que sur sa fin. Un drame dont on aurait pu attendre davantage. A noter que la bande son très seventies colle bien à son époque.
Winter break est un film dans la lignée de Sideways (2005) ou Nebraska (2014) du même réalisateur plutôt rare, mais constant dans le genre "feel good movie", mêlant comédie et drame sur le ton empathique qui rassemble les spectateurs de tous âges. Ici, on retrouve les principaux ingrédients du film de Noël avec neige, petits cadeaux, et gentilles fêtes. Le cadre d'un lycée chic de l'est américain recèlera peu à peu les failles d'un système plus violent et hypocrite qu'on imaginait. Le vieux professeur atrabilaire, un brin raté, l'élève turbulent fracturé, la cuisinière qui vient de perdre son fils adoré au Vietnam sont réunis dans le dernier carré des laissés pour compte et confrontent leurs solitudes. L'excellente interprétation de ces trois caractères contribue fortement à la réussite d'un film bâti sur un scénario assez prévisible et se déroulant à u rythme pépère que la musique des années 70 peine à dynamiser...
Alexander Payne filme la vie, ses aléas, ses déboires, traite, le deuil, la famille, l'adiction d'une manière très académique. Bien réaliser, mais il manque de dynamisme et finalement, il ne se passe rien, hormis la détresse de trois personnages à la psychologie au final peu développés. Ca manque de cynisme, d'humour , de folie. Malgré tout le trio d'acteurs fonctionnent bien, on ne peut pas dire que ce film reste en tête une fois terminé.
Alexander Payne, dès les premières images, nous plonge au début des 70’s ; l’image nous rappelle très vite les vieux films américains ayant marqué mon enfance. Son histoire se déroule à cette même époque dans le pensionnat d’un prestigieux lycée. Quelques élèves ne rejoignant pas leurs parents pour les fêtes de fin d’année vont devoir y vivre avec un professeur lui aussi sans famille désigné pour les surveiller et la cuisinière, seule aussi après la perte de son fils unique à la guerre. Très vite, ils vont finir par se retrouver uniquement à trois, un élève et les deux adultes pour une dizaine de jours. Très vite, pas vraiment, à quoi bon ces trente minutes de prologue pour démarrer réellement l’histoire autour de ces trois personnages qui vont vivre un moment unique dans un moment particulier de l’année, les fêtes de Noël. C’est bien à ce moment-là que démarre un conte de Noël ; mais de qualité, loin de toute mièvrerie ou de romantisme neuneu. Il fait l’éloge de manière intelligente sur ce moment de partage autour de ces trois êtres isolés aux fêlures profondes. Et c’est un des charmes d’un film qui penche plus vers la comédie douce-amère que vers la sucrerie chargée de Noël. Et il fait donc du bien, de manière intelligente même si le tout n’est pas très original et a déjà été fait ; c’est un regard nostalgique aussi sur l’âge d’or du cinéma hollywoodien. Il m’a rappelé aussi et m’a surtout donné envie de revoir « Le cercle des poètes disparus ». Le choix du trio de comédien est aussi une grande réussite avec un jeune Dominic Sessa aux regards acérés et profonds que l’on est appelé à revoir. J’ai aussi kiffé la B.O. du film, une merveille avec un joli Cat Stevens au milieu. Un beau film à voir en famille au moment de Noël ; entre adultes ou avec de grands ados. En aparté: Alexander Payne a été inspiré par "Merlusse" de Pagnol pour écrire son film. TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
Après une mise en place un peu laborieuse et avec une mise en scène un peu terne, The Holdovers se déballe comme un surprenant cadeau de Noël, avec ce petit plaisir acidulé. Paul Giamatti est excellent. Le film prend de la tonicité et de la longueur en bouche au fur et à mesure qu'il s'allonge et offre finalement un plaisir réel. Du bon vieux cinéma de papa qu'on aime s'enfiler comme des vieilles pantougles usées et confortables.
winter break rentre dans cette catégorie de soi disant petits films qui se révèlent très grand. évitant les pièges du feel good movie et du pathos grâce principalement à d excellents dialogues, Alexander payne signe ici son meilleur film. les 3 acteurs principaux sont excellents. on rit, on pleure, ce savoureux dosage humour émotion ne se rencontre pas si souvent que ça. a voir absolument.
Winter Break est bien un film d'Alexander Payne : une comédie qui se regarde sans déplaisir même si elle est bien moins acide qu'elle ne le pense. Le film est aussi bien trop long pour ce qu'il raconte, mais c'est un vrai film de Noël au beau cachet 70's.
Bon film de Alexander Payne qui décrit la relation entre un élève et son professeur (Paul Giamatti) pendant les vacances de Noel. Comme d'habitude, Alexander Payne aime dépeindre la complexité des relations humaines, il est très fin et subtil dans sa façon de les retransmettre à l'écran. Paul Giamatti a pris un sacré coup de vieux mais il est toujours aussi bon acteur.
De Alexander Payne (2023). Une très bonne surprise que cette nouvelle comédie de Alexander Payne. Jamais excessif et surtout sans aucun jugement à l'emporte pièce, le réalisateur scrute et autopsie l'intime de quatre personnages qui lentement vont apprendre à se regarder, à s'aimer et s'ouvrir aux autres. Ou même plus tôt l'inverse à savoir s'ouvrir aux autres , partager ses sentiments les plus intimes pour enfin s'aimer. Il y a beaucoup de tendresse dans ce film particulièrement positif qui dépeint avec justesse emplie de grande pudeur des meurtris de la vie. On en ressort ragaillardi. Avec Paul Giamatti, Da’vine Joy Randolph, Dominic Sessa
Un professeur reste avec 4 élèves à l'internat durant les vacances de noel. Un film d'une délicatesse et d'une profondeur exceptionnelles. Tout est basé sur les relations humaines et l'ouverture aux autres. On plonge dans le film comme dans un bain chaud. Les acteurs sont tous remarquables. Une pépite.
Rien de tel comme période d'après réveillon pour aller voir ce break hivernal, dans le cadre, pas original, des chics collèges américains, portes d'entrée des futures élites. Après un début qui lambine et manque de point d'accroche, le scénario monte heureusement en puissance, organisant l'affrontement de trois personnalités atypiques, pour leur aller creuser en profondeur leurs fêlures récentes ou anciennes pour nous emmener subtilement vers une catharsis finale, qui rappelle de loin Le cercle des poètes disparus. L'actrice noire D.J. Randolph est la plus convaincante des trois dans le rôle de la cuisinière ayant perdu récemment son fils au Vietnam. Nous sommes en 70, alors que Dustin Hoffman triomphe dans Little big man. Le film Nebraska reste un ton au-dessus dans la filmo de Payne. cinema vo- janvier 2024