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AZZZO
303 abonnés
810 critiques
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5,0
Publiée le 9 janvier 2024
Il y a un parfum de "Breakfast club" dans ce film. Trois personnes coincées dans les murs d'une université hors du temps scolaire, ça peut réveiller la nostalgie. Mais la comparaison s'arrête là. Si les trois personnages usent de ce faux huis-clos pour révéler leurs traumas, le récit va au-delà de l'expression des sentiments de trois adolescents. Ces trois exclus du monde sont différents par l'âge, le sexe et la couleur de peau mais se ressemblent par les non-dits. L'image est belle avec un grain qui donne un ton suranné au film, la mise-en-scène est efficace, les répliques sont drôles et savent éviter le pathos facile. Un grand film.
Un excellent film tout simplement. Retrouver Paul Giamatti sous la caméra de Payne est un plaisir tant ils ont rien perdu depuis sideways. l histoire mélange drôlerie et mélancolie sans jamais tomber dans des écueils inhérents aux deux genres. Les dialogues sont remplis de bons mots et on s attache à ces personnages qui se devoilent au fur et à mesure que le film avance.
Digne de Will Hunting, ce délicieux film vous emporte dans les années 70 et ses histoires au collège. Paul Giamati y est excellent, tout comme ses partenaires moins connus.,qui nous délivrent rires, émotions et culture générale. Une divine Bo soutien cette très jolie fable...
Merci à Alexander Payne pour ce cadeau de Noël !!! Le trio d'acteurs et les seconds rôles sont tous incroyables, Paul Giamatti dont je suis fan tient là son meilleur rôle et on tient le nouveau Tom Hanks avec le jeune acteur principal dans son premier rôle au cinéma. Un classique instantané, un joyau de la première à la dernière séquence.
Tout le monde est gentil dans ce film, les trois protagonistes ont chacun leur drame personnel qui va les rapprocher. Le vieux prof bourru et alcoolique va se laisser attendrir, baisser sa garde. Bref c'est sirupeux à souhait et honnêtement un brin soporifiques. Pas vraiment mauvais, mais pas bon non plus. Je ne comprends pas la quasi unanimité des critiques en faveur de ce film.
Si vous cherchez un film sans histoire, aux couleurs fades et à la lenteur digne d'un Derrick, c'est le bon. Les émotions sont absentes dans cette réalisation qui n'est ni une comédie ni un drame mais a été pour moi un grand moment d'ennui.
Sans doute le meilleur film d'Alexander Payne. C'est certes parfois académique tant dans les dialogues que la mise en scène. Et pourtant, certaines séquences sont d'une vraie subtilité et l'émotion est distillée sans jamais manipuler le spectateur. Un touchant, tendre mais également amer conte de Noël.
Quand une prestigieuse université se vide de ses élèves et professeurs pour les vacances de Noël, il reste contre toute attente un vieil enseignant ronchon et autoritaire, un élève ecoeuré de ne pas partir et la cheffe cuisinière de l’établissement. Ce grand départ n'est finalement qu'un prétexte à ces trois personnages de passer contre leur gré les vacances ensemble dans une suite d’événements plus ennuyeuse que jamais. C'est vrai que les acteurs sont intéressants et "brillent" à l’écran, leur personnage est charismatique et agréable à suivre mais il ne se passe pas grand chose, petits conflits, chacun raconte ses petites misères, rien d’intéressant...Un conte de Noël quoi...
“The Holdovers” (ou “Winter Break” en VF) de Alexander Payne arrive à temps pour la période de Noël. Une comédie avec un récit assez classique : un professeur d’histoire Paul Hunham (Paul Giamatti) pathétique et détestable qui se doit de garder des élèves qui ne peuvent rentrer chez eux pendant la période de Noël. Avec une durée de 2h15, le long-métrage prend son temps dans son approche et dans un scénario plutôt simple. C’est grâce à son ambiance calibrée et intimiste que “Winter Break” fonctionne, même s’il manque un peu de piquant et de folie, il reste sur le principe une bonne démonstration d’une comédie cohérente et réussie. Ainsi, sans grande surprise, M. Hunham, notre prof d’histoire n’est en fait pas si méchant, il avait juste besoin d’un peu d’amour et d’attention, comme tout être humain. Un humour qui se suffit à lui-même, dans son entièreté et son honnêteté.
Superbe. Ce film m'a fait penser au John Hughes Breakfast Club. Un sorte de huis-clos entre des gens que tout oppose et qui finissent par comprendre qu'ils sont dans la même galère. La naissance de la compréhension de l'autre, de l'émergence de l'amitié et de la compassion. Un très beau film qui a mérité ses oscars !
Petite déception , après avoir adoré Sideways, ici le film met trop longtemps à démarrer. La première demie heure est insignifiante, puis le trio de comparses se retrouve , cloitré dans un pensionnat d'élite pour les fêtes de fin d'année. Un prof intellectuel de langues anciennes , une employée de cantine et un élève difficile dont personne n'a voulut pour le break. Mais tout cela est poussif ,et on a un air de "déjà vu" , avec ce prof qui inspire un élève. Quelques scènes intéressantes , comme la soirée de réveillon qui inspire chaque personnage un instant de recherche d'amour , ou la rencontre du jeune homme avec son père un hôpital . Mais trop de lenteur , et je ne trouve pas l'acteur principal si bon , il a du mal à transmettre, très en dedans.
Hiver 1970, Nouvelle-Angleterre : Paul Hunham, professeur d'histoire ancienne pédant et antipathique, Mary Lamb, cuisinière endeuillée par la mort de son fils à la guerre, et Angus Tully, élève doué et indiscipliné abandonné par ses parents, se retrouvent contraints de passer les vacances de fin d'année sur le campus du lycée privé de Barton. Trois solitaires coincés ensemble, et qui vont réaliser petit-à-petit qu'ils ont bien plus en commun qu'ils ne le pensaient.
Dédicace au cinéma américain des 70's (et ce dès son générique d'ouverture), le réalisateur Alexander Payne (Monsieur Schmidt, Sideways, Nebraska) nous revient en très grande forme avec cette comédie dramatique qui réchauffe les cœurs en cette fin d'année hivernale.
À travers ce récit pouvant nous rappeler des œuvres comme «Le Cercle des poètes disparus» ou encore «Breakfast Club», et nous contant l'histoire de cette improbable amitié, Payne y filme avec brio et tendresse les solitudes et les chagrins, les face-à-face comme les confidences. Des solitudes incarnées avec beaucoup de talent par un trio en osmose totale : Dominic Sessa (dont c'est le premier rôle au cinéma), Da'vine Joy Randolph (de la série «Only Murders in the Building») et Paul Giamatti (et quel plaisir de le revoir sur le devant de la scène cinématographique avec un rôle à la hauteur de son talent).
«The Holdovers» (en vo), une œuvre qui touche juste sans jamais tomber dans la mièvrerie, un film drôle et délicat qui nous apprend à nous ouvrir à l'autre pour mieux nous y (re)connaître, et sans aucun doute le meilleur film de Noël de cette année, parce que sincère dans sa démarche. À découvrir absolument.
À la fois drôle mais aussi souvent émouvant, Winter Break a tous les ingrédients du film de Noël mais présenté sous une forme bien plus intelligente que tous les téléfilms qui polluent les chaines de télé et les plateformes de S.V.O.D. en cette période. Une grande réussite pour Alexander Payne qui mériterait vraiment d’être découvert mais qui malheureusement n’arrivera pas à attirer le grand public pour son aspect trop décalé qui en fait sa particularité. [Lire la critique complète sur le site FreakinGeek.com]
Vacances d’hiver 1970 à la Barton Academy, lycée privé chic de la Nouvelle-Angleterre aux Etats Unis…le jeune Angus, lycéen quelque peu dissipé enrage quand il apprend qu’il va devoir rester consigné au pensionnat avec quatre élèves, sous la garde d’un vieux professeur Paul Hunham, qui enseigne l’histoire ancienne, assez sadique lorsqu’il sifflote La Chevauchée des Walkyries en rendant les copies aux notes désastreuses... Un richissime père d’élève arrive en hélicoptère chercher les quatre élèves pour les emmener au ski... Faute d’autorisation parentale, Angus se retrouve seul avec le vieil érudit et Mary, la cuisinière noire qui vient de perdre son fils au Vietnam… Passer ses vacances de Noël avec ce vieux professeur, à écouter ses leçons pontifiantes sur les civilisations anciennes, c’est une torture. En plus, il sent mauvais en raison d’une pathologie rare. Discorde totale, disputes quotidiennes, bouderies bien senties : le prof et l’étudiant forment un duo taillé sur mesure pour s’engueuler…avec la cuisinière qui a trouvé le réconfort dans le whisky , voilà trois antihéros pas vraiment gâtés par la vie…Présentée un peu vite comme une comédie de Noël, cette réalisation d’Arthur Payne est un film pétri de nostalgie, très largement imprégné de l’esprit des années 70, réalisé comme un vieux film, à travers une bande son sautillante, une image rayée et un graphisme rétro. Ce huis clos enneigé esquisse la délicate étude de caractère de trois solitaires qui finissent par révéler leurs failles secrètes. Le brillant scénariste David Hemingson a su puiser dans sa propre histoire familiale pour « montrer les gens dans toute leur glorieuse imperfection » …Paul Giamatti lui-même fils d’universitaires excelle dans ce rôle marqué par une totale absence de narcissisme, semblant prendre un malin plaisir à s’enlaidir ...Face à lui, le jeune Dominique Sessa qui joue Angus, déploie un charme insolent. En mater dolorosa, Da’Vine Joy Randolph est au diapason…Winter Break n’a rien des films de Noël clinquants et artificiels que nous réserve trop souvent le mois de décembre. Alexander Payne nous offre avec ce « Winter Break » un film de Noël finement écrit et joué, parfois hilarant et toujours très touchant.