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    Winter Break
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    4,1
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    236 critiques spectateurs

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    Henner
    Henner

    60 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 décembre 2023
    C’est gentillet plein de bons sentiments parfumé aux seventies mais on s’ennuie vaguement et ce vieux professeur méritait mieux.
    Lecter_H
    Lecter_H

    195 abonnés 848 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 décembre 2023
    Le film n'est pas vraiment construit sur une histoire. Il y en a d'ailleurs pour ainsi dire pas vraiment. Sa seule force réside dans la puissance des sentiments et émotions dégagés par une poignée de personnages dans un lycée au nord-est des États-Unis.
    On est en 1970 et l'établissement ferme ses portes pour les fêtes de fin d'année. Quelques personnes vont, pour diverses raisons, devoir rester sur place et partager ce temps à mieux se connaitre. Au départ, cela sent l'oignon car tout les oppose et les relations sont très tendues. Mais le film va nous montrer comment ils vont finir s'apprivoiser jusqu'à en arriver à s'apprécier mais toujours dans la retenue et le respect, sans excès de démonstration, parfois juste avec un regard qui en dit long.
    C'est un très beau film que je catégorise dans les feel good. Il faut savoir qu'il est assez lent, en mode croisière pour prendre le temps. Le temps de faire connaissance, de se dévoiler petit à petit. Sous certains aspects, j'ai ressenti des émotions déjà vécues lors du visionnage de l'excellent cercle des poètes disparus.
    Seul petit reproche : ce sont tous des personnages déchirés par la vie. Des individus rejetés ou isolés suite à des évènements qui les ont profondément affectés. C'est plus une remarque qu'autre chose, comme s'il faut de la détresse humaine pour raconter des histoires dramatiques et touchantes.
    Une chose est sûre : toute la réussite du film, on le doit au jeu d'acteur magistral des 3 personnages principaux, Paul Giamatti en tête.
    En résumé : c'est une déferlante d'humanité ce film.
    Chatcaliban
    Chatcaliban

    32 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 janvier 2024
    Franchement c'est faible. Le film retrace bien les années 70 mais s'appesantit sur les malheurs des trois personnages qui globalement surjouent tous un peu. Curieux cet engouement pour ce film qui n'apporte pas grand chose : le prof décati, obsessionnel et chiant ; la cuisinière noire dont le fils est mort à la guère ; le gosse de riche brillant mais inbuvable. On ne passe pas un mauvais moment mais c'est un peu racoleur et la psychologie des personnages n'est pas poussée bien loin.
    Cool_92
    Cool_92

    286 abonnés 475 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 décembre 2023
    Un des plus beaux films américains de l'année. Le scénario et la réalisation sont ultra classiques mais la magie opère rapidement. Le casting est excellent, avec un Paul Giamati dans son meilleur rôle. Sa prestation est incroyable, il est à la fois drôle, cynique et émouvant. Le film de Noël à ne pas louper.
    NielsB4
    NielsB4

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 décembre 2023
    je suis très sérieux je pense c'est mon film préféré de 2023, sur tout les aspects c'était drole, beau, jolie, émouvant bref je sais pas si c'était le contexte ou quoi mais c'était trop bien
    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    11 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 décembre 2023
    « The Barton’s boys don’t go to Vietnam. No, they go to Yale or Darmouth or Cornell. »

    Lent dans son déroulement mais particulièrement propre dans sa narration, sans rebondissements prévisibles spoiler: (sinon à la fin)
    , sans artifices inutiles, Winter Break/The Holdovers se laisse découvrir comme un roman ancien à la couverture écornée, pris sur l’étagère en bois d’acajou poussiéreuse d’une vieille bibliothèque, quelque part pas très loin du Cercle des Poètes Disparus (Peter Weir, 1989).

    Les trois personnages embarqués plus ou moins malgré eux dans ce quasi huis clos soutenu par une exaltante absence totale d’aventure se découvrent mutuellement cassés, chacun épongeant ses blessures à sa façon, selon son statut social. Si Dominic Sessa (21 ans!) incarne un adolescent plutôt instable (son tout premier rôle et sans doute pas le dernier), on sera impressionné par la prestation de Paul Giamatti (enfin un premier rôle d’envergure pour cet acteur caméléon) en vieux prof aigri, conservateur et souffrant de triméthylaminurie, et, surtout, par celle de Da’Vine Joy Randolph, d’une puissance dramatique rare, en cuisinière au franc-parler, victime indirecte de la guerre du Vietnam.

    Lent, donc, mais d’une humanité crue, débarrassée des scories larmoyantes habituelles de ce genre d’exercice, débarrassée aussi de musiques parasites, la bande originale étant la plupart du temps ponctuée par de la musique diégétique (morceaux de la fin des années ‘60 ou mélodies au piano) ou des extraits de chorale, identique à celle qui sert d’introduction à l’oeuvre. Côté réalisation, on notera le parti pris du classicisme proche des films de l’époque (procédé déjà utilisé par David Fincher dans Zodiac, 2007, et plus encore dans la série Mindhunter, 2017-2019), avec un clin d’oeil à Little Big Man (Arthur Penn, 1970).

    Les dialogues enfin, réalistes et pourtant ciselés, gagnent en force de percussion au fil de la progression et de l’intensité narrative.

    Winter Break/The Holdovers se déguste comme un film d’apparence tout simple mais d’une grande densité, ce qui est la marque des grandes œuvres qui ne laissent pas indifférent. J’aimerais juste qu’on m’explique pourquoi les distributeurs francophones du film ont transformé un titre anglais en un autre titre anglais qui n’a pas la même signification.
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 décembre 2023
    Bien que l’argument de départ soit très évident, je m’attendais peut-être à (beaucoup) mieux de la part d’un réalisateur qui depuis « Nebraska », voire même « The descendants » me paraissait chaque fois très inspiré. Mais pour nous faire passer un Noël tranquille, il se repose lui aussi sur ses acquis et filme très convenablement les escarmouches prévisibles entre un professeur atrabilaire et son élève que l’on dit rebelle. Si cet aspect ne m’apparait pas très évident ici, celui de l’enseignant rochon est parfait dans l’interprétation de Paul Giamatti. Il est le premier à baisser la garde et à se rapprocher de son alter-ego qui lui aussi à bien des choses à révéler, au cœur de ces seventies, marquées par la guerre du Vietnam. A travers le très beau personnage de Mary, la cuisinière ( Da’vine Joy Randolph, ) et de son fils décédé au combat , Alexander Payne marque l’empreinte à jamais gravée de la discrimination et du racisme quotidien. Seule entorse perceptible dans une société des seventies, insouciante, qu’il filme à l’envie, à n’en plus finir. Ça devient très lassant .
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    selenie
    selenie

    6 241 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2023
    La première partie est une plongée scolaire dans cette institution en 1970, les élèves forment un panel logique pour des ados plus ou moins bien dans leur peau face à un prof acariâtre, aigri et un brin tortionnaire bien que passionné et érudit. Au départ seule la cuisinière nous touche, les gamins sont surtout pourris gâtés et/ou imbu d'eux-mêmes, le prof est l'exact specimen qu'on a tous détesté mais on va apprendre à les connaître, un peu mieux du moins, puis arrive une césure pour une seconde partie encore plus introspective, plus intime. Les êtres vont devoir ou pouvoir se livrer, s'entraider et se soutenir dans ce qui les rapproche depuis le début : la solitude. Alexander Payne ne tombe jamais dans l'écueil du genre, pas de mièvrerie, ni guimauve ni pathos mais il y a bien quelques bons sentiments, de jolis moments émotions et surtout de l'humour, parfois avec un peu de sarcasme ou de poils à gratter pour une fable moderne douce-amère, où la mélancolie peut aussi dessiner un sourire. En conclusion, malgré quelques longueurs cette comédie douce-amère est le véritable film de Noël 2023, à voir et donc à conseiller. Un très bon moment.
    Site : Selenie.fr
    ffred
    ffred

    1 698 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 décembre 2023
    Plutôt bien aimé tous les films d’Alexander Payne jusque’ici (un peu moins Dowsizing). Celui-ci est dans la moyenne. On est là devant une sorte de mix entre Le cercle des poètes disparus et Breakfast Club. Je me suis un peu ennuyé d’abord, mais petit à petit le tout devient attachant voir émouvant. J’ai même écrasé une (petite) larme à la fin. Rien à dire niveau interprétation. Paul Giamatti est impeccable dans le rôle du professeur, Dominic Sessa est une belle révélation. Quant à Da’vine Joy Randolph elle est aussi juste que touchante. Déjà favorite pour l’Oscar de l’actrice dans un second rôle. Au final, le tout reste très classique tant sur le plan de la mise en scène que du scénario. Mais Winter Break est un joli film malgré tout, souvent drôle et émouvant, qui se laisse regarder sans problème. Sans rester dans les mémoires pour autant. On a connu son auteur dans une meilleure forme.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    767 abonnés 1 519 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 décembre 2023
    1970, au nord des Etats-Unis, dans un lycée privé pour garçons.
    Un professeur d'histoire antique, détesté de tous pour son caractère tatillon et psychorigide, va se retrouver à devoir garder quelques élèves pour les fêtes de fin d'année, ces derniers ne pouvant pas rejoindre leurs familles pour diverses raisons.
    L'enseignant austère va alors se rapprocher d'Angus, un lycéen rebelle mais doué...
    J'ai apprécié Paul Giamatti dans le rôle de ce pédagogue sévère et intolérant mais finalement humain, le scénario est ici le vrai plus de cette comédie dramatique assez touchante.
    Un film qui aurait pu certes être plus court (2h14), mais qui possède un vrai charme désuet très plaisant.
    Elégant et attachant.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Philippe C
    Philippe C

    97 abonnés 1 050 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 décembre 2023
    Un conte de Noël subtilement mis en scène, ou l'histoire de 3 cabossés de la vie qui se retrouvent en 1970 à devoir partager les vacances de Noël dans un pensionnat pour jeunes friqués de la nouvelle Angleterre. Un prof de civilisation antique, misanthrope, bougon alcoolique, solitaire et exigeant, un jeune élève adolescent délaissé par sa mère, rebelle, torturé et une cuisinière black et obèse, pleine de bon sens et de répartie, blessée par la perte à la guerre du Vietnam de son fils prometteur.
    Les rapports rentre les personnages, au départ rugueux, se normalisent peu à peu quand chacun accepte de fendre son armure, d'exposer ses blessures, ses faiblesses et ses côtés sombres dans un scénario qui évolue sous contrôle et sans réelle surprise, jusqu'à révéler en chacun une grande humanité.
    un joli film, bien interprété, auquel il manque sans doute un peu plus de fantaisie.
    Petit-doigt
    Petit-doigt

    27 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2023
    À la fois simple et profond, plaisant et mélancolique. Le film est habillé d'un charme suranné que j'ai d'abord confondu avec un effet de style hipster: bande sonore et photographie ancrés dans les années 70.
    Je suis content qu'on m'ai invité à partager ce film car je n'avais pas apprécié à l'époque The Descendants du même réalisateur dont le pathos m'avait semble trop appuyé.
    Acteurs tous impeccables dans leurs rôles.
    Dans la veine de The Virgin Suicides et de la famille Tenenbaum (en plus modeste)
    Grand petit film donc
    Jean-Patrick Lerendu
    Jean-Patrick Lerendu

    14 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 décembre 2023
    Un très beau film quand un professeur va devoir assurer les fêtes de Noël avec un jeune d’abord insupportable et une cuisinière noire qui a perdu son fils tué pendant la guerre du Vietnam.
    Audrey L
    Audrey L

    636 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 décembre 2023
    Trinquons ensemble ! Pour ceux qui ont déjà goûté au nectar Sideways (et même pour ceux qui viennent juste chercher un film de Noël qui a du cœur... beaucoup de cœur !) : passez vos vacances bien au chaud, enveloppé par la lente sympathie chaleureuse qui émane de ces personnages. Paul Giamatti est plus que brillant dans le rôle du prof désabusé, grognon, qui apprend qu'il doit faire la nounou de l'étudiant qu'il ne peut pas supporter, car ce dernier s'est fait rejeter par sa famille pour les fêtes de fin d'année... Dominic Sessa, dans le rôle de l'étudiant tête-à-claque sous la carapace duquel on sent un grand malêtre, nous intrigue (pourquoi ce gamin passe-t-il Noël tout seul ?), et on n'est pas prêt pour le final (on ne vous dit rien). Ajoutez une cuisinière qui vient de perdre son fils, et qui accueille à bras ouverts les révélations difficiles des deux autres "rebuts" ("holdovers", le titre VO), et vous tenez un film résolument humain, qui préfère regarder les "Sans Noël Fixes", peut-être ceux qui le fêtent pour de vrai. Oui, le film est lent, mais gentiment lent, pour nous faire intéresser à ce binôme inattendu, pour nous souligner sans forcer leur évolution, pour nous faire soupirer devant les paysages enneigés (un vrai film de Noël, sans les carillons pénibles des téléfilms), et nous prépare à la dernière demi-heure qui nous aura ému. La vérité taboue derrière l'éviction du gamin est spoiler: un papa qui n'est pas mort, mais fou en asile psychiatrique, et que le fils veut aller visiter, contre le règlement de l'école... Le prof cède, l'accompagne à cette rencontre qui se veut très compliquée pour nos petits cœurs (on voit le gamin être brisé par l'état de son père, et le prof être le témoin impuissant de cette charge mentale trop grande pour un si jeune homme...normal qu'il soit infernal, le prof le comprend enfin). Et de retour au bercail, le groupe enseignant a préparé soigneusement le papier pour virer l'étudiant (l'occasion est trop belle pour se débarrasser d'un "élément à problèmes"), mais c'est le prof qui s'accuse, et prend la sentence pour lui.
    The Holdovers, c'est "ceux qui restent", à savoir ceux qui restent bêtement coincées ensemble pour les Fêtes, mais c'est surtout ceux qui grandissent, découvrent l'autre, et finalement "ceux qui partent". Alexander Payne nous a encore chopé par la sincérité de ce récit de Noël soucieux de nous faire détester puis aimer peu à peu ses personnages, exactement comme ils le font dans l'intrigue, on a un peu l'impression d'être Paul Giamatti (excellentissime !) qui grogne sur ce gamin impertinent, puis qui se trouve bête en découvrant la vérité, qui n'a plus qu'un seul objectif : aider le gamin, spoiler: quitte à se sacrifier.
    Allez, on peut presque sentir la rasade de cognac du dernier plan, ce clin-d’œil savoureux à Sideways : le bon vin, on le goûte et on le crache élégamment, le cognac hors-de-prix d'une élite trop pédante pour s'abaisser à comprendre le malêtre d'un jeune, on le mollarde dans la neige. Bien joué, Alexander Payne, et à la tienne.
    Les choix de pauline
    Les choix de pauline

    132 abonnés 250 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2024
    Un film totalement vintage , qui pourrait totalement être vain. Et pourtant!!
    Et pourtant un charme fort et indéniable émane de ce film. Les personnages sont stéréotypés mais forts et touchants. Cela est indubitablement du à l'interprétation des acteurs ,tous excellents.
    Les personnages sont plus singuliers et intéressants qu'il n'y paraît.
    Un vrai feel good movie mais qui ne tombe jamais dans le mièvre .
    J'étais intriguée par la bande annonce qui me semblait improbable , je ne voyais pas comment ce film pourrait me plaire. Au final j'ai vraiment beaucoup aimé et suis ressortie charmée , le cœur gonflé d'affection pour tous ces personnages.
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