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Votre avis sur SISU - De l'Or et du Sang ?
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Après s’être fait remarquer en 2010 avec le long métrage horrifique « Père Noël : origines » et en 2014 avec le film d’action « Big Game », le réalisateur finlandais Jalmari Helander revient sur grand écran avec ce qui semblait être la promesse d’un grand film sanglant à la Tarantino. Mais est-ce que « Sisu » parvient à la cheville de notre grand maitre de la violence préféré ?
« Sisu » nous présente en 1945 le personnage d’Aatami, un vétéran de guerre qui est à présent chercheur d’or. Le jour où il trouve un énorme filon, il décide de se rendre à Helsinki pour le déposer. Il ne se doute pas que les nazis se dresseront sur son passage et qu’il va devoir reprendre du service…
Alors, la mise en scène est très correcte, Jalmari Helander fait un bon travail de metteur en scène ainsi que de scénariste car c’est aussi lui qui à écrit l’histoire et bien que ce soit complètement « Over the top », ça tient bien la route et on arrive à rentrer facilement dans l’histoire.
Mais si on rentre bien dans l’histoire, on ne rentre pas bien dans le film. Je m’explique : le film nous vend des images hyper sanglantes, de l’action à gogo et jamais de creux. Et c’est un peu tout l’inverse, le rythme est très inégal car il y a beaucoup plus de ventre mou que d’action, il y a pas mal de sang mais qui passe beaucoup trop rapidement et c’est pour ça que je suis un peu déçu : le film vend ce qu’il n’est pas (un peu comme le premier « Suicide Squad » en 2016).
Côté jeu d’acteur ce n’est pas trop mal, Jorma Tommila s’en sort bien en tueur de nazis intuable et il ne prononce aucun mot du film, tout repose sur le physique et ça marche très bien. Aksel Hennie est juste parfait comme à son habitude, il joue un général SS très convaincant et sans pitié. Les autres acteurs sont très bien aussi mais leurs personnages ne sont malheureusement pas assez développés pour que l’on s’identifie ou s’attache à eux et c’est vraiment dommage.
On remarquera que les effets spéciaux numériques ne sont pas extrêmement réalistes mais avec un budget de 6 millions de dollars il ne fallait pas en demander trop.
Au final, « Sisu » est un film très divertissant à voir, mais qui n’est malheureusement pas inoubliable.
« Sisu » nous présente en 1945 le personnage d’Aatami, un vétéran de guerre qui est à présent chercheur d’or. Le jour où il trouve un énorme filon, il décide de se rendre à Helsinki pour le déposer. Il ne se doute pas que les nazis se dresseront sur son passage et qu’il va devoir reprendre du service…
Alors, la mise en scène est très correcte, Jalmari Helander fait un bon travail de metteur en scène ainsi que de scénariste car c’est aussi lui qui à écrit l’histoire et bien que ce soit complètement « Over the top », ça tient bien la route et on arrive à rentrer facilement dans l’histoire.
Mais si on rentre bien dans l’histoire, on ne rentre pas bien dans le film. Je m’explique : le film nous vend des images hyper sanglantes, de l’action à gogo et jamais de creux. Et c’est un peu tout l’inverse, le rythme est très inégal car il y a beaucoup plus de ventre mou que d’action, il y a pas mal de sang mais qui passe beaucoup trop rapidement et c’est pour ça que je suis un peu déçu : le film vend ce qu’il n’est pas (un peu comme le premier « Suicide Squad » en 2016).
Côté jeu d’acteur ce n’est pas trop mal, Jorma Tommila s’en sort bien en tueur de nazis intuable et il ne prononce aucun mot du film, tout repose sur le physique et ça marche très bien. Aksel Hennie est juste parfait comme à son habitude, il joue un général SS très convaincant et sans pitié. Les autres acteurs sont très bien aussi mais leurs personnages ne sont malheureusement pas assez développés pour que l’on s’identifie ou s’attache à eux et c’est vraiment dommage.
On remarquera que les effets spéciaux numériques ne sont pas extrêmement réalistes mais avec un budget de 6 millions de dollars il ne fallait pas en demander trop.
Au final, « Sisu » est un film très divertissant à voir, mais qui n’est malheureusement pas inoubliable.
Le moins que l on puisse dire c est que ça manque de finesse, mais aussi de réalisme. Fin de seconde guerre mondiale un commando est réveillé... les nazis en prendront pour leur grade. On passe sur les ingrédients du décorum un peu pauvre, ça passera seulement si on apprécie les scènes d actions et combats assez sanglantes... pour le reste pas de scénario, on devine le dénouement... le sang on le voit l or ? Un prétexte bien mince pour ce carnage
Et voilà comment faire un film qui "envoie du lourd " avec 1 couteau et 3 bouts de ficelle ; n'en déplaise à certains réalisateurs bidons qui avec 60 millions sortent tout juste 2 piètres gaulois en vadrouille chez les nouaches !!
C'est sur que le réalisateur Jalmari Helander connait ses classiques et qu'il a regardé "Inglorious Bastards" mais quel punch dans sa réalisation et quelle image !! Des chapitres à la Tarentino , des jambes coupées qui volent et des acteurs avec de vraies "gueules " !! Jorma Tommila (L'Immortel) est animé par une flamme qu'on voit au fond de ses yeux et Askel Hennie (le commandant désabusé du char) sont criants de vérité!
Et puis de nos jours faut oser le perso de L'immortel qui ne prononcera pas un seul mot de tout le film sauf pour la scène finale .
C'est de la BD , les gars , arrêtez de dire que c'est pas crédible ! Ne boudez pas vôtre plaisir d'un film qui sort des standards!!
Ça gicle et ça vole de tous les cotés mais c'est tellement bien fait !! spoiler: Le mieux pour moi , c'est le champ de mines ...
Dommage qu'une fois de plus la BA en montre 3 fois trop mais n'hésitez pas , foncez voir SISU !!
C'est sur que le réalisateur Jalmari Helander connait ses classiques et qu'il a regardé "Inglorious Bastards" mais quel punch dans sa réalisation et quelle image !! Des chapitres à la Tarentino , des jambes coupées qui volent et des acteurs avec de vraies "gueules " !! Jorma Tommila (L'Immortel) est animé par une flamme qu'on voit au fond de ses yeux et Askel Hennie (le commandant désabusé du char) sont criants de vérité!
Et puis de nos jours faut oser le perso de L'immortel qui ne prononcera pas un seul mot de tout le film sauf pour la scène finale .
C'est de la BD , les gars , arrêtez de dire que c'est pas crédible ! Ne boudez pas vôtre plaisir d'un film qui sort des standards!!
Ça gicle et ça vole de tous les cotés mais c'est tellement bien fait !! spoiler: Le mieux pour moi , c'est le champ de mines ...
Dommage qu'une fois de plus la BA en montre 3 fois trop mais n'hésitez pas , foncez voir SISU !!
Excellente surprise et vrai bon moment avec ce "Tarantino" à la manière Finlandaise.
Tout m'a plu dans ce film, les plans épurés de la toundra lapone, la musique immersive de Tuomas Wäinölä, le jeu des acteurs, le scénario simple et efficace ainsi que la quasi absence de dialogue qui "repose" et permet une plongée total dans le cheminement de cet homme...
Tout m'a plu dans ce film, les plans épurés de la toundra lapone, la musique immersive de Tuomas Wäinölä, le jeu des acteurs, le scénario simple et efficace ainsi que la quasi absence de dialogue qui "repose" et permet une plongée total dans le cheminement de cet homme...
une petite perle
très bien fait ultra réaliste une petite perle très bien fait ultra réaliste une petite perle très bien fait ultra réaliste une petite perle très bien fait ultra réaliste une petite perle très bien fait ultra réaliste
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J'aurais mis plus mais bon la scène de l'avion c'était de trop. C'est dommage car le montage à la sauce western vintage était une bonne idée.
🎬 RENGER 📼
En 1944, dans une nature sauvage et hostile, un ancien soldat découvre un gisement d’or. Prêt à tout pour défendre son butin, il devra pour cela, assassiner jusqu’au dernier SS qui aura le malheur de croiser son chemin…
Imaginez Rambo (1982), perdu au beau milieu de nulle part dans les steppes de Laponie, devant faire face, non pas à police du coin, mais à un escadron de nazis. Avant même sa sortie en salles, le film avait une sacrée réputation, celle d’un film bourrin qui ne faisait pas dans la dentelle. Et clairement, on ne nous a pas menti sur la marchandise. Le degré de violence est tel que l’on a parfois l’impression d’avoir un ersatz de John Wick (2014) façon western et qui serait parachuté en pleine Seconde Guerre Mondiale, fracassant du Waffen-SS à la chaîne.
Alors certes, l’intrigue s’avère être extrêmement mince, tourné en décors naturel (en pleine nature) et avec un nombre de protagonistes réduit à son strict minimum, mais tout cela n’empêche en rien d’apprécier à sa juste valeur ce carnage totalement jouissif (d’autant plus que le budget n’était pas bien conséquent).
Découpé en 7 chapitres, on suit l’évolution du personnage principal, devant faire face à une poignée de redoutables nazis, tout en protégeant sa cargaison d’or (durant les 900km qui le sépare de la banque la plus proche). Les coups pleuvent, les corps sont déchiquetés et l’hémoglobine coule à flot. C’est barbare et purement jubilatoire d’assister à cette dénazification scandinave (les soldats du Troisième Reich en prennent pour leur grade face à un antihéros aussi retors : déchiquetés par les mines, éventrés à l’arme blanche, broyés sous les chenilles d’un char, …).
On n’en attendait pas tant de la part de Jalmari Helander, surtout après son très décevant Père Noël : Origines (2011). Clairement, on ne boude pas notre plaisir devant ce film aussi généreux que régressif, certes simpliste & répétitif par moment mais suffisamment brutal pour parfaire un défouloir digne de ce nom.
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
Imaginez Rambo (1982), perdu au beau milieu de nulle part dans les steppes de Laponie, devant faire face, non pas à police du coin, mais à un escadron de nazis. Avant même sa sortie en salles, le film avait une sacrée réputation, celle d’un film bourrin qui ne faisait pas dans la dentelle. Et clairement, on ne nous a pas menti sur la marchandise. Le degré de violence est tel que l’on a parfois l’impression d’avoir un ersatz de John Wick (2014) façon western et qui serait parachuté en pleine Seconde Guerre Mondiale, fracassant du Waffen-SS à la chaîne.
Alors certes, l’intrigue s’avère être extrêmement mince, tourné en décors naturel (en pleine nature) et avec un nombre de protagonistes réduit à son strict minimum, mais tout cela n’empêche en rien d’apprécier à sa juste valeur ce carnage totalement jouissif (d’autant plus que le budget n’était pas bien conséquent).
Découpé en 7 chapitres, on suit l’évolution du personnage principal, devant faire face à une poignée de redoutables nazis, tout en protégeant sa cargaison d’or (durant les 900km qui le sépare de la banque la plus proche). Les coups pleuvent, les corps sont déchiquetés et l’hémoglobine coule à flot. C’est barbare et purement jubilatoire d’assister à cette dénazification scandinave (les soldats du Troisième Reich en prennent pour leur grade face à un antihéros aussi retors : déchiquetés par les mines, éventrés à l’arme blanche, broyés sous les chenilles d’un char, …).
On n’en attendait pas tant de la part de Jalmari Helander, surtout après son très décevant Père Noël : Origines (2011). Clairement, on ne boude pas notre plaisir devant ce film aussi généreux que régressif, certes simpliste & répétitif par moment mais suffisamment brutal pour parfaire un défouloir digne de ce nom.
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
Redzing
A travers cette histoire d'orpailleur vagabond harcelé par les Nazis, Jalmari Helander livre un hommage assumé au premier Rambo, dont il reprend la structure narrative. Ici, notre homme est un ancien commando finlandais, qui va faire regretter aux teutons d'avoir croiser son chemin.
"Sisu" contient une qualité que j'apprécie beaucoup au cinéma, peut-être celle que j'apprécie le plus quand elle est présente : il mise tout sur la narration visuelle.
Les dialogues sont peu présents, et rarement nécessaires. Tout passe par les postures, l'imagerie simple (les Nazis, l'or) et surtout la mise en scène graphique. J'ai vraiment été bluffé par le film, qui joue sur un montage sonore étouffant, une BO au tambour et aux chants gutturaux, une luminosité polaire très bien gérée, et de magnifiques paysages âpres de Laponie. Permettant de poser une ambiance pesante, à tel point que l'on a souvent l'impression de voir un film post-apocalyptique.
Mais soyez avertis, le ton est pour le moins surprenant. Les morts sont gores au possible, une sorte d'humour noir déployé dans un film qui se prend très au sérieux. Et les péripéties sont volontairement des plus invraisemblables ! Si les quelques anachronismes vous gênent (le tank allemand est clairement trop moderne par exemple), accrochez-vous, car le protagoniste survit à un déferlement de situations qui mettraient au tapis les super-héros les plus coriaces. Et quand on pense avoir atteint les limites de la suspension de crédulité, ils en rajoutent !
Clairement, ça laissera des spectateurs sur le carreau. Personnellement j'ai fait avec, et surtout j'ai vu cela comme cohérent avec le message et le titre du film : "Sisu". Un concept finlandais comme quoi, tant qu'on n'a pas décidé d'abandonner, on peut trouver un courage et une énergie infinie (du moins c'est comme cela que l'explique le film).
Toujours est-il que c'est diablement efficace sur 1h30. L'action ne s'arrête pas, offrant même quelques idées dingues, alors que le film a été tourné pour seulement 6 millions d'euros ! Une bonne nouvelle que de telles oeuvres puisse encore sortir en salles.
"Sisu" contient une qualité que j'apprécie beaucoup au cinéma, peut-être celle que j'apprécie le plus quand elle est présente : il mise tout sur la narration visuelle.
Les dialogues sont peu présents, et rarement nécessaires. Tout passe par les postures, l'imagerie simple (les Nazis, l'or) et surtout la mise en scène graphique. J'ai vraiment été bluffé par le film, qui joue sur un montage sonore étouffant, une BO au tambour et aux chants gutturaux, une luminosité polaire très bien gérée, et de magnifiques paysages âpres de Laponie. Permettant de poser une ambiance pesante, à tel point que l'on a souvent l'impression de voir un film post-apocalyptique.
Mais soyez avertis, le ton est pour le moins surprenant. Les morts sont gores au possible, une sorte d'humour noir déployé dans un film qui se prend très au sérieux. Et les péripéties sont volontairement des plus invraisemblables ! Si les quelques anachronismes vous gênent (le tank allemand est clairement trop moderne par exemple), accrochez-vous, car le protagoniste survit à un déferlement de situations qui mettraient au tapis les super-héros les plus coriaces. Et quand on pense avoir atteint les limites de la suspension de crédulité, ils en rajoutent !
Clairement, ça laissera des spectateurs sur le carreau. Personnellement j'ai fait avec, et surtout j'ai vu cela comme cohérent avec le message et le titre du film : "Sisu". Un concept finlandais comme quoi, tant qu'on n'a pas décidé d'abandonner, on peut trouver un courage et une énergie infinie (du moins c'est comme cela que l'explique le film).
Toujours est-il que c'est diablement efficace sur 1h30. L'action ne s'arrête pas, offrant même quelques idées dingues, alors que le film a été tourné pour seulement 6 millions d'euros ! Une bonne nouvelle que de telles oeuvres puisse encore sortir en salles.
Un survival nordique efficace et réjouissant avec un héros taiseux (à qui fallait pas péta son or) qui défouraille du nazi avec puissance et endurance !
Cinememories
On sentait déjà une envie de mettre en scène de l'action bien bourrine dans Père Noël Origines, au-delà de son high concept, bien perché mais jouissif dans une certaine mesure. Avec Sisu, Jalmari Helander ne capitule pas, à l'image de son héros finlandais, un homme dont la rage de vivre est proportionnelle à sa cupidité. La ruée vers l’or n’est pas exclusive en Amérique et permet au cinéaste de poser le prétexte idéal pour croiser la route d’un prospecteur avec la terreur fasciste des années 40.
Tous les obstacles seront abattus, ça se lit dans le regard de Aatami Korpi (Jorma Tommila) dès la première fois qu'il tombe nez à nez avec un gisement d'or brut, qui scintille en plein jour. Ce n'est donc pas à un bataillon nazi, battant en retraite, que cet ancien vétéran abandonnera son lourd butin. Ce n’est pas sa guerre et pourtant, il rempile pour zigouiller chaque soldat SS qui le regardera de travers ou qui l’empêchera d’encaisser la mise de toute une nation détruire par ses envahisseurs. Le monde en est ruine, le monde est en feu et Helander jette de l’huile sur des plaines finlandaises qui n’ont pas encore eu l’occasion d’être irriguées de sang.
Tout le monde veut toucher sa retraite anticipée et cela passe par le déboulonnage en règle de plusieurs sbires de la Wehrmacht, que l’on cuisine à la sauce finlandaise. Aatami nous régale de sa détermination, prouvant au passage qu’il est suffisamment à l’épreuve des balles pour donner un coup de vieux à Rambo et ses dérivés. Le récit gagne à être efficace dans une économie de mots à outrance. On file à l'essentiel, d'où la courte durée des précédents longs-métrages d’Helander, où les péripéties s'enchaînent à une vitesse folle, quitte à surfer sur une marée caricaturale de méchants et de prisonniers qui n’attendent qu’une opportunité pour se mutiler. Et malgré le fait qu’on sur iconise trop souvent ou qu’on laisse retomber la pression entre deux chapitres, on prend un malin plaisir à assister au jeu de massacre.
À la vie comme à la mort, le héros puise dans sa force intérieure, un Sisu qui lui ordonne intimement de ne pas mourir. C’est en effet le cas. Papy ne fait pas que de la résistance en ce bas monde, où le combat à l’arme blanche, les fusillades qui dégénèrent, une course-poursuite à travers un champ de mines sont préférés aux bavardages et négociations inutiles. Il s’agit avant tout d’une expérience qui emprunte au meilleur de la série B, dans la veine d’une John Wick ou d’un Mad Max : Fury Road, toute proportion gardée car ce divertissement jouissif est éphémère.
Tous les obstacles seront abattus, ça se lit dans le regard de Aatami Korpi (Jorma Tommila) dès la première fois qu'il tombe nez à nez avec un gisement d'or brut, qui scintille en plein jour. Ce n'est donc pas à un bataillon nazi, battant en retraite, que cet ancien vétéran abandonnera son lourd butin. Ce n’est pas sa guerre et pourtant, il rempile pour zigouiller chaque soldat SS qui le regardera de travers ou qui l’empêchera d’encaisser la mise de toute une nation détruire par ses envahisseurs. Le monde en est ruine, le monde est en feu et Helander jette de l’huile sur des plaines finlandaises qui n’ont pas encore eu l’occasion d’être irriguées de sang.
Tout le monde veut toucher sa retraite anticipée et cela passe par le déboulonnage en règle de plusieurs sbires de la Wehrmacht, que l’on cuisine à la sauce finlandaise. Aatami nous régale de sa détermination, prouvant au passage qu’il est suffisamment à l’épreuve des balles pour donner un coup de vieux à Rambo et ses dérivés. Le récit gagne à être efficace dans une économie de mots à outrance. On file à l'essentiel, d'où la courte durée des précédents longs-métrages d’Helander, où les péripéties s'enchaînent à une vitesse folle, quitte à surfer sur une marée caricaturale de méchants et de prisonniers qui n’attendent qu’une opportunité pour se mutiler. Et malgré le fait qu’on sur iconise trop souvent ou qu’on laisse retomber la pression entre deux chapitres, on prend un malin plaisir à assister au jeu de massacre.
À la vie comme à la mort, le héros puise dans sa force intérieure, un Sisu qui lui ordonne intimement de ne pas mourir. C’est en effet le cas. Papy ne fait pas que de la résistance en ce bas monde, où le combat à l’arme blanche, les fusillades qui dégénèrent, une course-poursuite à travers un champ de mines sont préférés aux bavardages et négociations inutiles. Il s’agit avant tout d’une expérience qui emprunte au meilleur de la série B, dans la veine d’une John Wick ou d’un Mad Max : Fury Road, toute proportion gardée car ce divertissement jouissif est éphémère.
Tout le monde n’est pas Quentin Tarantino, et "Sisu" le prouve, n’étant pas la pépite attendue. Si l’idée d’en faire un western en Laponie était intéressante à la toute fin de la Seconde Guerre Mondiale, le film tourne rapidement à vide malgré quelques scènes particulièrement réussies ; il en devient même pénible à force de répétition, de références écrasantes et de clichés éculés, à tel point que l’on souhaite que ce héros immortel et charismatique finisse par périr pour de bon. A noter une atmosphère originale du fait des paysages sublimes et de la photographie somptueuse.
Nicothrash
Voilà ! C'est ça qu'on veut ! Du B-movie musclé et sanglant où un anti-héros mutique dérouille une paire de nazis à tour de bras dans une atmosphère mystique en pleine Laponie finlandaise. L'acteur principal, qui rappelle Bouli Lanners, est bien badass et increvable level 100 pour notre plus grand bonheur. En outre on a le droit à une très belle photographie et une réalisation plus qu'honnête. Alors évidemment c'est méchamment tiré par les cheveux, notamment la partie finale totalement improbable mais le plaisir est autant régressif que jouissif. Un bon délire qui ne plaira pas à tout le monde.
stallonefan62
Sans y aller par 4 chemins, on pose son cerveau et c'est 1h30 de divertissement rythmés, violent et sanglant !! En y réfléchissant il faut passait outre les incohérences et facilités scénaristiques tellement c'est grossier par moment !!Mais dans le genre fun , on ne s'ennuie pas
Entre le Western Spaghetti et le pur film de guerre, avec un scénario simple, mais efficace ! Des images très belles, des scènes parfois bien bourrines ! c'est assez bon !
Ames sensibles s'abstenir. Ce film est tres violent mais il faut plutôt le prendre comme une fable, une fable dont le titre serait "le bon droit à toujours raison". Ensuite, le spectateur n'a plus qu'à savourer l'ingéniosité du héros et également du scénario pour rendre l'histoire le plus crédible possible...mais c'est une fable n'est ce pas?
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