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apotheme
117 abonnés
2 027 critiques
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3,5
Publiée le 1 août 2023
Ce film finlandais de survivalisme n'apporte rien au genre mais se veut toutefois intense. très minimaliste niveau décor ( cela se passe dans la toundra finlandaise,il n'apporte rien au genre mais il est prenant ce qui reste l'essentiel.
"Sisu : de l'or et du sang", ou tout simplement "Sisu"), film de guerre et d'action américano-finlandais écrit et réalisé par Jalmari Helander, sorti en 2022. Un film clairement décalé, entre quelques plans à la Sergio Léone et violence à la Sam Peckinpah, un film très Tarantinien. Un scénario simple et efficace, des nazis en déroute dans le nord de la Finlande croisent Gérard Lambert en train de réparer sa mobylette et ça se passe mal. Un film jouissif, où tout est exagéré, où les nazis, qui l'ont bien cherché, servent de merveilleux méchants universels au cinéma. Le personnage à la Rambo, de loup solitaire, taiseux, tenace et ingénieux fourni aussi une figure du héro badass qui fonctionne toujours bien, même à la limite de la caricature et aux portes de l'invraisemblable. La rencontre des deux est explosive. Le film avait tout pour être une véritable bombe, il a des qualités, son traitement et aussi son aspect formel qui se relève parfois de bonne qualité avec une photo et un cadre soignée, mais qui contient aussi de nombreuses fautes de goût, surtout dans la première moitié du film. Contre-jour systématiques, faux-reflets sur l'objectif ajoutés en post-prod (pourquoi faire ?), ralentis ridicules, flous artistiques inutiles, ça fait amateur, c'est dommage. Quoi qu'il en soit ça fait plaisir de voir un film Finlandais, ça change un peu.
SISU est un film hautement divertissant qui n'a pas d'autre prétention que celle de nous en mettre plein les yeux. Sans véritable scénario, l'objectif est ici de dézinguer du nazi par tous les moyens imaginables. S'appuyant sur une pseudo-mythologie, la caractérisation du personnage principale semble presque superflue. Elle viendra cependant justifier d'éventuelles invraisemblances, octroyant à notre héro une aura divine. L'action est en revanche sublimée par des paysages de Laponie à couper le souffle, et une mise en scène nerveuse et terriblement efficace. L'acteur principale donne vie à ce monstre de vengeance avec beaucoup d'énergie et nous galvanise dans sa quête. En bref : SISU remplit parfaitement son contrat de film d'action bourrin divertissant. Et c'est déjà une très bonne chose.
Même si Sisu ne m'a pas retourné comme la fait le Trailer (Ils sont chiants de TOUT mettre dans les BA). Il n'en reste pas moins une belle surprise. L'ambiance, la mise en scène, l'action. C'est souvent jubilatoire, avec de vraies trouvailles dans les mises a morts.
Cast excellent, notamment Aksel Hennie (Nobel, Pioneer ou encore The Trip que je conseille fortement). Et Jorma Tommila dans le rôle d'Aatami, le tout 1er Baba Yaga. Donc un conseil, ne regardez surtout pas la BA (pour ce film). Le Mad Max/John Wick finlandais.
Quel film bizarre et loufoque. Celui-ci se déroule en fin de seconde guerre mondiale en Finlande. Un ancien soldat, seul en pleine nature, va découvrir un gisement d'or. Les nazis voudront l'éliminer pour récupérer l'or... mal leur en prendra. Ce soldat est plus force que Captain America. Beaucoup de scènes sanglantes, marrantes parfois mais peu de cohérences. Bref : un film rigolo avec de l'or et du sang.
Assez déçue. Un scénario bien trop léger, très peu de dialogues et une réalisation vraiment très moyenne. Sans parler de certaines scènes à la limite du grotesque. Seul point positif : la beauté de certaines images et de la photographie. Non, je n'ai vraiment pas accroché tellement tout y est excessif. Dommage, car le début du film semblait pourtant prometteur...
Une sorte de mi-« Kill Bill » mi-« Machete » finlandais, aussi invraisemblable qu’inventif, n’osant jamais se prendre au sérieux mais assurément bien mené. Une pépite qui vaut son pesant d’or pour les amoureux de séries B testant les limites du 7ème art!
Le film commence plutôt bien, intrigue, personnages, beaux décors... et puis, petit à petit, ça devient abusé, voire clairement abusé (spoiler: L'avion qui se crash à la fin )... du coup, on perd l'intérêt et on s'avère frustré à la fin. Dommage, car c'est bien filmé et les paysages sont splendides.
Voici du cinéma jubilatoire et totalement improbable venu des antipodes, en l’occurrence la Finlande, une cinématographie très rare dans nos contrées. SISU, de l’or et du sang dispose de gros moyens utilisés à bon escient pour un plaisir coupable assumé et généreux, entre le bis et le Z haut de gamme en plus d’être doté d’un contexte peu commun.
Retrouves la suite de ma critique sur le site spécialisé Le Mag du ciné:
De L'Or Et Du Sang. On ne vous ment pas sur le programme. Un film qui aurait pu être culte avec un peu plus de dosage et moins d'exagération. La surenchère mène au n'importe quoi, malheureusement pour Sisu. On ne niera pas qu'il y a quelque chose de fun dans ce film dur. Mais trop de scènes ne sont pas crédibles. On va dire que c'est, au final, un film d'action sans prise de tête, à voir avec des potes. Hors il aurait semblé que le film avait de plus grandes prétentions. Dommage donc.
Sisu se situe entre The Northman (Robert Eggers, 2022), auquel il emprunte son ancrage nordique et sa violence primitive, Mad Max: Fury Road (George Miller, 2015) pour le convoi de femmes qui, de victimes de guerre, deviennent les bras armés de la révolte antinazie, et Inglourious Basterds (Quentin Tarantino, 2009), compte tenu de la représentation ludique des exécutions vengeresses attentées aux soldats du troisième Reich. Pourtant, le réalisateur finlandais Jalmari Helander ne dispose ni de la puissance visuelle des deux premiers, ni de l’intelligence parodique du troisième : il signe une production complaisante dans le gore, montre la guerre de la pire des façons qui soit, c’est-à-dire tel un jeu vidéo à rôles multiples où les protagonistes, masculin comme féminins, sont héroïsés pour deux raisons : le nombre de cadavres laissés derrière eux (intérêt quantitatif) et l’ingéniosité des crimes (intérêt qualitatif) – sur ce point, le film offre un panel d’armes et de manières de les utiliser à même de satisfaire la curiosité des amateurs. Le séquençage en chapitres constitue une prétention auteuriste inutile tout à la fois du point de vue du rythme et de la progression narrative – les étapes du récit sont l’évidence même. Unique point positif : l’attention portée à la contemplation (rapide) des paysages de la Finlande, magnifiques et plutôt bien peints. Pas de quoi justifier le visionnage de ce divertissement régressif et profondément vain.
Mise à part deux ou trois scènes assez badass et gores il n’y a vraiment rien d’autre à tirer de ce film , C’est vrai qu’à la vue de la filmographie du réal je me demande encore ce que j’attendais de ce film (sans doute à cause de la bande annonce vraiment alléchante). Mise en scène fade , nombre incalculable d’incohérences, film limite muet … Deux étoiles juste pour le charisme de Jorma Tommila .
Un film qui rend Rambo 2 réaliste. La suspension consentie de d'incrédulité en prend une dans les cotes environ toutes les deux secondes et nous éjecte" systématiquement du film. Pas très bon, pas très beau, pas très original, il y a mieux ailleurs