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Culturevsnews
84 abonnés
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5,0
Publiée le 16 septembre 2023
Le réalisateur finlandais Jalmari Helander nous emmène dans un voyage à travers le temps et l'espace avec son film "SISU - De l'Or et du Sang." Situé en 1944, en Finlande, dans la Laponie occupée par les nazis, ce long métrage offre une expérience cinématographique immersive, mêlant à la fois une histoire de survie captivante et des paysages époustouflants.
Au cœur de cette histoire se trouve un ancien soldat finlandais, joué avec une intensité remarquable par Jorma Tommila. Il découvre par hasard un gisement d'or dans cette région reculée, un trésor qui va bouleverser sa vie à jamais. L'or devient l'objet de toutes les convoitises, déclenchant une course effrénée pour sa possession. Le personnage de Tommila, doté d'une détermination sans faille, est prêt à tout pour protéger son butin, même s'il doit affronter et éliminer les SS nazis qui se dressent sur son chemin.
La performance de Jorma Tommila est tout simplement époustouflante. Il incarne son personnage avec une intensité et une nuance impressionnantes. Le spectateur ressent toute la gamme des émotions de son personnage, de la peur à la détermination en passant par la cruauté, ce qui rend l'histoire d'autant plus immersive.
La réalisation de Jalmari Helander est un véritable point fort du film. Les paysages de la Laponie finlandaise sont magnifiquement capturés à l'écran, créant une toile de fond majestueuse et inhospitalière à la fois. Les vastes étendues glacées et les forêts enneigées deviennent un personnage à part entière, renforçant le sentiment d'isolement et d'hostilité de l'environnement.
Les scènes d'action sont tendues et implacables, capturant la brutalité du conflit et l'urgence de la situation. Helander parvient à créer une atmosphère constamment tendue, et le spectateur est maintenu en haleine tout au long du film.
"SISU - De l'Or et du Sang" transcende le genre du film de guerre en explorant des thèmes plus profonds de survie, de loyauté et de détermination dans des circonstances extrêmes. Il met en lumière le concept finlandais du "sisu," qui évoque la persévérance et le courage face à l'adversité, et qui devient le moteur de l'intrigue.
"SISU - De l'Or et du Sang" est une épopée cinématographique fascinante qui allie une narration captivante à une réalisation visuellement impressionnante. Il nous plonge dans une période méconnue de l'histoire de la Finlande et explore les profondeurs de la condition humaine confrontée à des défis extraordinaires. Pour les amateurs de drames historiques, d'action intense et de paysages époustouflants, ce film est un incontournable. Préparez-vous à être emporté par cette aventure audacieuse et émotionnelle.
Génial ! Même si forcément on se dit que c’est un peu incohérent, l’intrigue est là et on est a fond du début à la fin. Un peu à la Tarantino sans le scénario, on passe un bon moment! On adore les scènes de combat et la fin est géniale !
Une méga série B empruntant aux codes du western Tarantinesque mais se déroulant en Laponie pendant la fin de la Seconde Guerre Mondiale, où un ancien soldat va protéger son or à tout prix contre une band de SS. Point, c'est tout, pas d'autre scénario. C'est ce qui en fait le film si délirant, car s on accepte de ne pas se raccrocher à quelconque logique ou réalisme, c'est un film au rythme inarrêtable, inventif dans ses effets gores et situations violentes, jouissif dans son traitement des personnages... Peut être un bémol pour le fait de ne pas trop changer d'environnements en terme de décors, mais c'est facilement pardonné par sa générosité.
Influencé par Mad Max : Fury Road, ce film finlandais est totalement jouissif dans ce qu'il propose : actions sans retenus dans la violence sur un scénario simplicime et des personnages dont on ne sait presque rien. Et à l'image du film de George Miller, tout ça est pourtant si prenant ! Dans cet emballement de scènes d'actions parfaitement mises en scènes, les paysages proche de toundra sont aussi mis en avant par une belle photographie. Une poursuite où le chassé change rapidement de camp. Sans grandes ambitions ni de gros chèques derrière, SISU dépasse largement les attentes. Direction la salle de cinéma !
C'est mou à en être soporifique, pas spécialement spectaculaire, trop souvent invraisemblable, à la fois "trop gros" et "trop sommaire". Un film de pseudo vengeance dispensable, mais surtout: déjà oublié.
2 phrases! 2 phrases...... Ce sont les seules lignes de dialogues du héros de ce film. Rien que pour ça, chapeau. L'intensité du jeu de Jorma Tommila est incroyable de force et d'efficacité. Il rappelle par certains aspects le jeu de Choi Min-sik, implacable, violent et gore. La lutte totalement déjantée et invraisemblable contre un bataillon de nazis est, certes impossible, mais pourtant on y croit. Le découpage en chapitres nous fait penser à du Robert Rodriguez ou du Quentin Tarantino, tout autant que l'ultra violence. Une très belle réalisation avec des paysages magnifiques de toundra finlandaise à découvrir de toute urgence.
Sisu est un survivaliste, et on ne parle pas du héros. Comment ce film finlandais assez confidentiel, daté de 2022, à 6 millions de budget, sans promo publicitaire, et avec une forte concurrence dans le genre de l'action (coincé entre le dernier Transformers, The Flash et même Fast and Furious, pour ratisser large le genre de l'action), a pu se frayer un chemin jusque dans les salles de multiplexe ? Alors, qu'est-ce qu'il fiche là ? Concrètement : pas grand chose. Sisu est un film qui est trop sérieux pour être un vrai nanar divertissant, mais trop invraisemblable pour être un bon film de guerre héroïque. Il cite ponctuellement la mise en scène de Tarantino (les scènes avec les personnages féminins) mais est ridicule à souhait lorsqu'il le fait : c'est du mauvais copiage. Il manque l'ambiance, le fun, l'extravagance de l'effusion de violence, à peu près tout ce qu'on attend dans ce film de survivaliste qui est surtout ultra-pompeux, assommant, a tout dit dans son ouverture, met en scène un soldat qui dégomme des nazis mais dont on ne sait (ni saisit) rien, donc on se fiche assez vite de son sort... On navigue à vue dans ce film d'action qui enchaîne une scène spoiler: de respiration via la trachée d'un autre, un "coucou" d'un cadavre avachi qui peut passer pour un "ah oui c'est Gégé, je le reconnais bien !", une scène de vengeance des femmes sortant de la brume en ligne avec les flingues au ralenti (coucou Tarantino et Rodriguez... mais en vraiment moins bien) dont on coupe le règlement de compte avec le garde (Pourquoi ?! Quand c'est le soldat, on en a triple dose, mais quand ce sont les femmes, rien... Soupir), une pendaison qui n'a aucune prise sur ce super-héros de l'absurde... Bref, vous l'aurez compris, on a eu l'impression constante de rater un bon nanar parodique, avec ce film de bourrin seul contre tous les nazis, qui se la pète à mort, en oubliant d'être divertissant. On l'aurait bien attaché spoiler: à la bombe , avec le nazi, à la fin... Si-sulement on avait pu.
Vu SiSu de L'or et Du Sang Film sympa qui dépote bien mais j'aurais aimer a plus de Folie tout est montrer dans la Bande Annonce et c'est dommage néanmoins le Film vaut le Coup D'œil c'est bien bourrin ⭐️⭐️⭐️
Jamais vu des soldats qui visent aussi mal tout le long du film et un type aussi immortel que ça...sa peau cicatrise en 5 min, il peut faire 10 min d apnée peinard, il peut rester pendu 15 min et en plus il ne craint même pas les brûlures au 6 eme degrés ...bref heureusement que Milou est mignon
Finlande, printemps 1944. Proche de la déroute, l’armée allemande et plus particulièrement ses escadrons de la mort - partent rejoindre la Norvège voisine - ne laissant derrière eux que des ruines fumantes en pratiquant la politique de la terre brûlée, dixit le petit paragraphe en ouverture de “Sisu : de l’or et du sang”, la nouvelle folie cinématographique de Jalmari Helander (“Père Noël Origines”, “Big Game”). Tout commence par les grands espaces vierges - en apparences du moins - de la Laponie et sa terre rugueuse, magnifiée par la photographie minérale de kjell Lageroos. Après ce que nous venons de lire, les premiers paysages exempts de tout stigmate guerrier sont déroutants, lorsque nous apparaît - dans cette immensité austère - un drôle de personnage à la barbe grise et au regard perçant, portant les oripeaux des pionniers de la conquête de l’Ouest. La référence au western est indéniable. Ce chercheur d’or solitaire - pas tout à fait, car un chien et un cheval sont ses compagnons de labeur - a laissé le conflit derrière lui. Mais la Luftwaffe et ses forteresses volantes qui assombrissent le ciel, viennent lui rappeler que la guerre fait toujours rage. Ce personnage en marge, n’est rien d’autre qu’une légende vivante finlandaise du nom d’Aatami. Héros de la guerre d’hiver contre la Russie et devenu un mercenaire indestructible, celui-ci possède le “Sisu”. Un mot finnois intraduisible mêlant à la fois la sagesse, l’abnégation et le courage face à l’ennemi. Après des jours d’efforts - présentés ici par des trous creusés à même la roche - enfin la récompense personnifiée par un énorme filon d’or, qu’il faut à tout prix sécuriser. Aatami et sa cargaison se dirigent vers la banque la plus proche, mais au loin, l’horizon se fait feu et des détonations percent le silence du cercle polaire. Après avoir croisé un convoi allemand composé d’un side-car, de deux camions de transport de troupes, dont un rempli de femmes violées et d’un char sur lequel trône fièrement Helldorf, un officier SS défroqué, avec sous la casquette à tête-de-mort, les yeux vides de celui qui a perdu toute humanité, Aatami sait que le voyage sera des plus périlleux pour lui. Le spectateur, quant à lui, sait que le voyage sera des plus jouissifs pour lui ! En quelques instants, le temps d’une altercation avec un quatuor de nazis ayant découvert le chargement du cavalier solitaire, voici que “Sisu” se mue en un survival sanglant hallucinant voire halluciné. A la manière d’une odyssée mythologique - le héros, entre Ulysse et Hercule - subissant mille et un sévices, et infligeant mille et une morts atroces à ses ennemis - se montre d’un stoïcisme inouï, ce qui confère au personnage d’Aatami l’aura d’un être immortel. Bien moins bavard que “Inglourious Basterds” de Tarantino - qui était jusqu’alors la référence en matière de dézingages de nazis - “Sisu” du haut de sa courte durée d’à peine 1h30’, expurgé de toutes lignes de dialogues inutiles, segmenté en différents chapitres, délaye sa violence graphique sans jamais baisser sa garde.
En bon citoyen de la patrie du Père Noël, Jalmari Helander nous offre un défouloir d’or, de sang et de fureur barbare comme nul autre pareil. Une pépite !
Vous pouvez oublier Sylvester Stallone dans "Rambo", Arnold Schwarzenegger dans "Predator", Keanu Reeves dans "John Wick", Liam Neeson dans "Taken" et j'en passe, voici le mec le plus balèze et le plus invincible du monde : le papy chercheur d'or finlandais en 1944 ! J'ai bien aimé la première 1/2 heure dans ces superbes paysages de Laponie : l'ambiance était tendue, les nazis avaient des bonnes têtes de méchants, et le héros avait la gueule du gars qu'il vaut mieux ne pas chatouiller, surtout si on lui prend son or. Et subitement, notre brave ancien soldat finnois se transforme quasiment en super-héros : survivre à tout ce qu'il subit n'est plus du courage, de la force, de la volonté ou de la chance, c'est de la science-fiction !! Même s'il est carrément jouissif de voir des allemands de cette époque se faire exterminer par un seul homme, il aurait fallu que le réalisateur tente de rendre un minimum crédibles certains passages totalement invraisemblables et abusés !! Et ce n'est même pas du second degré !! Je reste clément sur ma notation pour le coté divertissement "bourrin" ainsi que pour l'atmosphère poisseuse très réussie, le reste est vraiment "too much" ! Site CINEMADOURG.free.fr
Jalmari Helander prend enfin les choses à bras le corps, sans réserve, proposant un divertissement dans l'euphorie attendue depuis ses fameuses origines du père Noël qui ont surpris mais également frustré. Les situations sont souvent saugrenues et forcément surprenantes quand il s'agit dans sortir pour survivre et c'est ce qui rend le film distrayant autrement que si Rambo était venu faire le ménage avec sa sulfateuse. Sisu, qui pourrait se traduire par pugnacité, marque le renouveau d'un réalisateur à présent très attendu.
Vous trouvez que John Wick ne parle pas beaucoup dans ses films ? Nous avons un adversaire imbattable qui se dresse ici devant lui ! Sisu ne fait parler que ses poings, que sa rage et sa détermination pour nous offrir un film d'action brutal. La construction du mythe du héros est similaire à ce qui se fait dernièrement, avec John Wick ou Nobody, avec des légendes et anecdotes sur ces personnages raconté par les autres. C'est efficace, sanglant, il va droit au but, on ne s’ennuie pas un instant. Ça va quand même un peu trop loin, passant la barrière du crédible, mais allez, les paysages font oublier les errances. C'est fou en fait, ce genre de film ne marche qu'avec des acteurs plus âgés, forcément un jeunot ne pourrait avoir ni l'expérience ni le charisme pour le faire. Bref, un film d'action comme on les aime, sans compromis, bien réalisé, une bonne dose de testostérone qui défoule comme il se doit !