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Hugo F
2 abonnés
34 critiques
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4,0
Publiée le 11 février 2024
Le rythme assez lent du film peut en lasser certains mais cette histoire assez simple sur le papier n'en reste pas moins déplaisante à suivre même si certains points auraient peut-être pu être développés davantage. Les acteurs réussissent, Julianne Moore performe dans un rôle complexe , mention spéciale à Natalie Portman qui confirme une fois de plus son talent.
Film avec grandes actrices mais d'un ennui total. Film qui gratte, on est mal à l'aise du debut à la fin. Oui c'est sur le déni et un abus d'enfants dont le traumatisme ressort plus tard. Seule bonne idée c'est que l'enfant abusé est un garçon ce qui rend le propos inattendu. Mais l'angle est sur la femme acteice et
J'ai énormément apprécié ce film, la mise en scène est efficace, que ce soit les décors, les plans et les acteurs qui jouent tous très bien. May December est très intelligemment et écrit souligne des questions morales, comme la différence d’âge, l'adultère et plus particulièrement le voyeurisme. Le voyeurisme de la presse envers cette relation, du personnage de Natalie Portman qui se fait une place dans la vie de cette famille inconnue et puis le spectateur d'une certaine manière, témoin d'un récit intriguant, presque angoissant. Ce film nous montre tous les vices dans le comportement de Gracie Atherton entretenant une relation avec un homme beaucoup plus jeune qu'elle depuis qu'il a 12 ans,spoiler: sa manière de le consoler, son comportement maternel (comment elle lui fait gouter ses gâteaux par exemple) et de le traiter comme son enfant en fait.
Et puis ce père trop jeune, qui se drogue avec son fils sur le toit de sa maison comme un adolescent, qui est au centre d'un aspect métaphorique du film, puisqu'il a un rapport aux papillons. Et au milieu de tout ça des enfants coincés dans cette situations, chacun affectés d’une manière ou d'une autre par le comportement de leur mère qui normalise absolument tout, son mariage, la visite de l'actrice ou encore les colis haineux de ses voisins. spoiler: Au final le spectateur essaye de démêler cette histoire et au fur et à mesure qu'elle avance Natalie Portman et Julianne Moore se combinent, elles abordent le même maquillage, la même coiffure, l'une adopte au fur et à mesure la manière de parler de l'autre, le tout nous amène à un final que j'ai trouvé glaçant.
Parmi tous ces personnages, lequel est le plus perverti, qui est le responsable ? C'est toutes ces questions que nous pose May December, dans un film particulièrement bien exécuté.
Très moyen malgré de bonnes actrices... À peine mieux qu'une série B us. Scénario proche du néant et réalisation faiblarde...et la musique de faites entrer l'accusé toutes les 5mn c'est ridicule !
Je m’intéresse au cinéma de Todd Haynes depuis 2015 et son formidable Carol. Depuis, avec Le musée des merveilles, Dark Waters et loin du Paradis, il ne m’a jamais déçu et a prouvé combien il aime les sujets border line. Il confirme avec ces presque deux heures, même – et cette impression est totalement personnelle -, je ne suis pas vraiment entré dans ce drame. Pour préparer son nouveau rôle, une actrice célèbre vient rencontrer celle qu’elle va incarner à l’écran, dont la vie sentimentale a enflammé la presse à scandale et passionné le pays 20 ans plus tôt. Je ne sais toujours pas après ces presque 2 heures, ce qui m’a gêné au point de ne pas apprécié ce film à sa juste valeur… et il n’en manque pas. Dans le droit fil de ses films précédents, Todd Haynes s’empare d’un sujet polémique pour créer une œuvre dérangeante et toxique. Il distille un poison insidieux jusqu’au malaise… Mais le charme vénéneux qui devrait planer sur ce drame prend vite des allures de pur exercice de style et de master class pour deux grandes actrices. Mais l’ensemble reste froid et manque de flamme et de passion. Ce constat est sans doute dû au fait qu’on a du mal à partager les sentiments de personnages qui n’inspirent pas la sympathie. Trop artificiel pour convaincre. A vouloir mêler un fait divers – réel – à scandale - May-December est une expression qui désigne en anglais une relation où les deux partenaires ont une grande différence d'âge -, et une réflexion sur le métier d’actrice, le scénario se perd et nous perd. Evidemment l’affrontement Natalie Portman / Julianne Moore fait tout l’intérêt du film. Mais, vous l’avez compris, ça ne suffit pas à faire un grand film. Charles Melton, dont jusqu’à ce jour, la filmographie ne valait pas tripette, s’en sort avec les honneurs coincés entre ces deux montres sacrés. Le reste de la distribution est purement anecdotique. Donc, pour moi, un bilan mitigé. Partagé entre l’ennui distingué et l’admiration pour la mise en scène très léchée et la qualité des deux stars. A vous de juger !
Sans suspense ni coup de feu, ce film qui à l’origine propose une réflexion intelligente sur le travail de la comédienne, son appropriation, d’un rôle, d’un personnage, glisse imperceptiblement vers le film policier . Une comédienne , pour jouer le rôle, se rapproche de la femme qui il y a 20 ans a déclenché un scandale aux Etats-Unis , pour avoir piétiné la règle communément admise de l’amour . Mais au-delà de la quête professionnelle, se profile très vite une tout autre exigence qui de l’intime fait ressurgir le passé dont la femme dit-elle n’a pas à rougir. La comédienne enquête , instruit à sa façon .. C’est toute la remise en cause d’une société que Todd Haynes observe avec bienveillance à travers un projet cinématographique devenu prétexte. Quand son film se heurte aux tensions de l’âme et de ses traumatismes. Nathalie Portman et Julianne Moore ne forcent pas la dose pour imposer leurs points de vue et leurs regards sur ce monde en charpie. D’excellentes comédiennes, au propre comme au figuré … Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Un film intéressant sur une histoire I consistante d'une actrice rencontrant le personnage vieilli d'une femme désormais grand-mère ayant eu des relation sexuelles avec un mineur de 13 ans avec qui elle s'est mariée. La vie de la grande mère se résume à faire des gâteaux pour une communauté qui n'en veux pas. Les dialogues de femmes chez le coiffeur sont creux et comble de la situation l'actrice saute au cou du jeune mari bêta relation sexuelle (à l'américaine) sur la moquette en 20 secondes chrono tout compris ! Deprimant
Pour préparer son nouveau rôle, une célèbre actrice vient rencontrer celle qu’elle s’apprête à incarner à l’écran, dont la vie sentimentale a enflammé la presse à scandale…
Pour mettre en scène son drame intimiste, Todd Haynes s’est librement inspiré d’un fait divers (en 1997, Mary Kay Letourneau, une professeur américaine, est tombée enceinte d’un de ses élèves, alors âgé de 12 ans). Partant de ce postulat, il y avait fort à parier qu’il en ressortirait un drame sociétal prenant de bout en bout, sauf qu’il n’en est absolument rien, j’y suis resté totalement hermétique. Et c’est assez regrettable car les sujets traités dans le film sont très intéressants mais c’est la forme qui pose problème.
Il y est question de pédophilie bien évidemment, mais aussi (et surtout) de la relation en miroir (et ambiguë) qu’entretiennent les deux héroïnes (superbement interprétées au demeurant). Natalie Portman & Julianne Moore y sont formidables et c’est d’ailleurs cela qui m’a permis de tenir durant les deux longues heures lénifiantes.
May December (2023) nous entraîne dans son sillage amorphe et contemplatif, qui en fin de compte, n’a pas grand chose à raconter en dehors d’insister lourdement sur sa symbolique. On baille à s’en décrocher la mâchoire et c’est bien regrettable, surtout avec un casting pareil.
Délicieuse Nathalie Portman, envoûtante julianne Moore! Tension extrême, mais feutrée entre ces deux protagonistes que tout semble opposer. Musique bien choisie pour le suspense.