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Nana Dupont
2 abonnés
59 critiques
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4,0
Publiée le 20 mars 2024
J ai adoré ce film qu on ne sait dans quelle catégorie classer : drame ? thriller ? En tout cas il nous tient en haleine, du début à la fin...on se demande tout le temps ce qui va arriver "après"... Sujet assez original. Deux belles actrices : Natalie Portman et Juliane Moore...La musique de Michel Legrand, récurrente, entretient le suspense...J ai reconnu cette musique qui est, en France, le générique d une célèbre émission télé...
Un film brillant de Todd Haynes racontant l'emprise psychologique d'une femme sur un homme depuis son adolescence, les traumatismes d'un scandale et la manière dont chacun vit avec sa vérité porté par deux actrices au sommet de leur art.
Un bon film, je suis rentrée directement dans l'ambiance intrigante, une histoire ambigu qui nous tient en haleine. Le film est bien tourné je conseil !
Le film « May December » réalisé par Todd Haynes est un film fictif inspiré de l’histoire vraie de Mary Kay Letourneau, une professeure américaine âgée de 34 ans qui a eu une relation avec son élève mineur de 13 ans, Vili Fualaau, en 1996. Leur histoire était à l’époque un phénomène grandement commenté par les tabloïds. Ce drame psychologique aborde donc le thème des abus sur mineurs, il explore ainsi un sujet délicat, « le grooming » qui désigne un processus de préparation par lequel une personne adulte adopte un comportement prédateur envers un enfant. Le sujet n’a pas été romantisé ou tourné de manière légère, bien au contraire. L’ambiance malsaine que ressent le spectateur tout au long du film est largement contribuée par la musique très célèbre du « Messager » de Michel Legrand.
Charles Melton, incarnant le personnage de Joe, se dévoile et arrive parfaitement à retransmettre à l’écran l’innocence volée d’un enfant. Il mérite amplement sa nomination de meilleur acteur dans un second rôle. J’ai également apprécié l’évolution de son personnage et la façon dont celui-ci découvre petit à petit que l’histoire qu’il a vécu n’est pas ordinaire. Il y a tout particulièrement cette scène qui m’a touché dans laquelle le personnage de Nathalie Portman déclare spoiler: « this is just what grown-ups do » qui signifie littéralement en français « c’est exactement ce que font les adultes » . C’est à ce moment-précis que notre cœur se brise pour cet homme qui d’une certaine manière n’a jamais pu grandir suite au traumatisme de la relation qu’il a entretenu. La métaphore de la chenille devenue papillon prend tout son sens suite à cela.
Évidemment notre duo d’actrices, Nathalie Portman et Julianne Moore est tout aussi éblouissant, j’ai aimé la dynamique entre les deux femmes, mais surtout le monologue de la lettre que nous délivre Nathalie Portman. Elle a montré à nouveau un jeu exceptionnel qui fait d’elle une grande actrice, aussi bien à l’écran que dans la vraie vie.
S’il y a bien un détail que je reproche en revanche au film, cela serait en rapport avec la conclusion du récit. Je trouve que le spectateur reste sur sa faim, il n’est pas montré de manière explicite ce qu’il advient de la relation entre Joe et Gracie ce que j’aurais peut-être aimé voir.
Quand j'ai vu ce film sur le coup j'étais un peu fatigué et du coup beaucoup de choses me sont passées au-dessus et je me suis bien ennuyé. Maintenant en lisant quelques critiques je comprends un peu mieux le film et j'aurais presque envie de le revoir pour mieux profiter du film. Donc je vous conseille de lire quelques critiques avant d'aller voir ce film, à moins d'être cinéphile et ouvert à ce type de scénario
un peu déçu. Sans doute trop en attente du nouveau Todd Haynes. Il faut le prendre pour ce qu'il est : un petit film dispositif produisant ses effets. Belle prestations, moments de grâce, de frictions, mais petite chose qui peut laisser de marbre
oui c'est très bien réalisé et très bien joué. Mais c'est surtout très long et ennuyeux. les personnages dont tous a baffer dans leurs petites vies de bourgeois tourmentés. Et cette musique magistral autant qu'absurde pour edifier un triste quotidien. une histoire sans intérêt au final.
Déjà deux grandes actrices, que ce soit Julianne Moore ou Natalie Portman réunis et surtout la seconde fait parti de mes chouchous et qu'on voit pas assez je trouve. L'histoire de fond déjà déchaîne les passions et quand on voit comment Gracie gère sa frustration cela rajoute à ce côté malsain car on ne peut que dire qu'elle est malade! Puis l'arrivé de l'actrice va pousser certains à parler de certaines choses, sont elles vrais ou pas, cela pousse à se remettre en question par moment et puis Elizabeth et ben elle mène son petit monde à la baguette avec un charme et ce côté sensuel qu'elle se donne pour arriver à ses fins. En tout cas Mlle Portman m'a retourner le cerveau🥰. Bref j'ai beaucoup aimé et film inspiré (librement) d'une histoire vrai. Comme quoi Brigitte n'est pas la seule à avoir eu son jeune loup...😁 Pour l'anecdote le titre "May december" c'est au USA pour la différence d'âge des tourtereaux, l'un au printemps de sa vie et l'autre plus l'hiver de la sienne... NOTE : 8.5/10
Il y a, bien sûr, cette musique entêtante, ces successions de deux notes dissonantes empruntées au Messager (Joseph Losey, 1971). Mais au film anglais, Todd Haynes emprunte également son ambiance ouatée, sa lumière cotonneuse. L’atmosphère de May December est ainsi nimbée de mystère et le cadre idyllique dans lequel évolue le couple scandaleux paraît être une prison cernée par le mensonge, les non-dits et le poids des conventions.
Dissonante est aussi la relation entre Gracie (Julianne Moore) et Elizabeth (Natalie Portman), l’actrice qui doit interpréter prochainement son rôle dans un film. La comédienne tente de percer le mystère d’une liaison qui a débuté alors que Joe n’avait que 13 ans et Gracie 23 de plus. Comment expliquer le passage à l’acte dans la réserve de l’animalerie, le franchissement de la "ligne rouge" (sic) ? Que cache l’histoire de Gracie qui mène à cette situation ? Telles sont les questions que se pose Elizabeth. Et celles-ci génèrent un appétit de jeu considérable, gargantuesque ; c’est cela qui intéresse le plus Todd Haynes. S’il s’appuie sur un fait divers inspiré de la réalité, c’est non pas pour apporter un éclairage ou pour le condamner (celui-ci a déjà été jugé, la victime reconnue et la coupable désignée) mais plutôt pour en explorer les zones grises. Des zones grises qu’Elizabeth a besoin de comprendre pour jouer le rôle de Gracie. Elle creuse, sans relâche, dans le quotidien aux apparences trompeuses du couple. Mais faute de réponses satisfaisantes, chaque question la renvoie à sa propre personne, ses propres désirs, ses propres choix de vie (sentimentale, sexuelle…) Le trouble est grand lorsque celle-ci demande à ce que son futur partenaire adolescent soit "plus sexy".
C’est ce jeu de miroir qui est mis en scène dans May December, s’incarnant de manière presque hitchcockienne dans des scènes où Julianne Moore et Natalie Portman se toisent devant la glace, scrutant chez l’autre l’expression des fêlures cachées, des fautes inavouables, de la culpabilité rentrée (autre point commun avec le film de Losey), mais sans rien parvenir à discerner. Todd Haynes semble par là illustrer les limites du jeu - et par extension du cinéma - pour atteindre le vrai et le représenter. Un miroir aux alouettes en somme.
Film très lent et soporifique :manque de matière..j’ai eu l’impression qu’une partie des scènes ont été coupées..peut être des scènes qui auraient été utiles pour intégrer d’avantage le spectateur😉bref assez ennuyeux
Je ne m’attendais pas à ça, il se dégage une sensation pesante augmentée par l’étonnante reprise de la musique de Michel Legrand pour le Messager. Une manipulation de personne, des personnages ambigus. Le tout très bien joué mais qui ne m’a pas convaincue.
Puissance des acteurs: c’est clairement le point d’attention. Au delà de ça ? Je n’ai pas vraiment compris l’intérêt de son histoire qui certes se centre autour de la psychologie mais qui dans la matière est loin de ses maîtres.
Scolaire. Comme l’actrice tenant son carnet de notes, pour étudier son modèle, actrice de tabloïds a l’époque d’une liaison jugée inappropriée entre adulte et ado. Deux moments de révélation, masculines, puis on repart dans une peinture vicieuse de comment dépeindre la faute. Le jeu en miroir peut provoque et faire ventiler les critiques mais il reste plat. On attend la,crise. Puis elle se débande.,