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Arthus27
93 abonnés
562 critiques
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4,0
Publiée le 10 juillet 2024
Porté par un duo Portman/Moore formidable et un Charles Melton touchant, May December est un film riche et puissant qui vient nous questionner au plus profond de nous-même. On peut notamment saluer un scénario brillant et une écriture des personnages très subtile. Toutes et tous disposent d'une part d'ombre que l'on découvre au fil du récit. La mise en scène n'est pas en reste et parvient à installer une atmosphère étouffante et prenante. Malgré quelques longueurs, May December est un excellent film qui ne laisse pas indemne.
Expérience unique que celle du visionnage de May December.
Je ne connaissais rien de l'histoire centrale au film, seulement le concept de base d'une actrice qui se rapproche de la personne dont elle doit porter les traits à l'écran, dans le cadre d'un biopic.
Le fond et la forme fusionnent jusqu'à en dégager une atmosphère douce-amère, rétro-stylisée mélancolique.
L'intrigue resserre les nœuds, distord temps et ressentiments contenus tant bien que mal dans une tragédie d'amour où tout semble over the top et qui demande toute notre attention afin de démêler ce que l'on peut comprendre de ce que l'on peut accepter.
Haynes nous amène là où la certitude d'un instant peut se révéler être un piège pour quiconque n'a pas encore toutes les cartes en main ainsi que le recul nécessaire à l'appréhension globale de la situation : Les choix à prendre, leurs impacts. Le cœur ou la raison ?
Sans jamais tomber dans l'outrage simple et vulgaire, il, Todd Haynes, nous invite à une réflexion bien plus complexe qu'il n'y paraît au premier abord, et ce, à plusieurs niveaux :
[spoiler] La place de la femme, la place de l'actrice, ce qui est vrai, ce qui est perçu comme tel versus ce qui est un mirage, l'emprise et la différence de maturité émotionnelle qui peut exister entre deux personnes déjà, mais surtout entre deux personnes séparées par 20 années. [/ spoiler]
Le fil rouge métaphorique étant scellé par ce loisir si particulier auquel s'adonne notre personnage principal, si évocateur, dans sa fragilité et son désir d'ailleurs.
In fine, un film sur lequel méditer, servi par des performances d'acteurs et d'actrices aiguisées, tous sur le fil. Une photo maitrisée et qui jamais ne se réduit à un simple gimmick stylistique.
« May December » m’a déçu. Malgré de bonnes performances et une belle réalisation, l'intrigue est mauvaise et les motivations floues des personnages m'ont laissé perplexe. Le rythme inégal a rendu le film frustrant. Je n'ai pas compris le message que le réalisateur voulait faire passer.
Surkiffance : les comédiennes, la mise en scène, la musique, l'ambiance. C'est du New Southern Gothic. J'ai été moins convaincu par la scène de bédo sur le toit.
L’affiche du casting était belle et j’ai pas été déçu, deux actrices que j’adore notamment Julianne Moore, puis elles ont interprété leurs rôles avec brio, excellent. Dommage que l’intrigue du film, un peu loufoque mais intéressante, démarre assez tardivement je trouve, mais la qualité est là, derrière, pour rattraper le tir.
Pour traiter cette chronique qui fut un scandale social en son époque, l'angle choisit par T. Haynes est l'immersion d'une actrice afin d'incarner au plus près le personnage de son prochain film. Cette démarche quasi journalistique du personnage de N. Portman devient alors relativement voyeuriste, voire douteuse. Sur une réalisation assez figée et pas vraiment actuelle, jusqu'à la bande son piano digne d'un feuilleton des années 90, cette évocation s'avère tiède. D'ailleurs, on se questionne légitimement sur la sincérité du projet de ce film.
Déception à la hauteur de ma grande et longue attente de ce film en tant que fan absolu de ces deux grandissimes actrices. Un ennui total, j'ai décroché dès les premières minutes et n'ai pas réussi à tenir jusqu'au bout.
La musique est en fait une reprise du thème du Messager composé par Michel Legrand. Je pense que seules la musique et la performance de N.Portman m'ont captivée. Le film, inconsistant, n'est pas à la hauteur, il manque quelque chose pour en faire quelque chose d'inoubliable et de vraiment intéressant.
Film d’une nullité totale et d’un ennui mortel. Les acteurs ont l’air de s’ennuyer autant que nous. La musique vient comme un cheveu sur la Soupe comme un défibrillateur tente de redémarrer un coeur sans pouls. en effet l’intrigue était morte née dès le tout debut du film. Mais quel ennui !!!!!!! Le réalisateur s’est fait plaisir avec ses actrices et c’est le seul à tirer un benefice de ces 2 heures de torture
C'est bizarre parce qu'on ressort du film en ayant l'impression de n'avoir rien vu... qu'a-t-il voulu nous dire ? Mystère. J'ai même du mal à savoir quoi penser de la performance de Nathalie Portman. Je n'ai pas vraiment "cru" à son personnage. Mais il faut reconnaître que le duo Portman-Moore fonctionne bien. C'est sans doute le meilleur point du film.
Bizarre, bonnes actrices, mais histoire étrange, assez dérangeante, mais surtout la musique semble vouloir donner un côté encore plus dramatique, mais ça ne colle pas.
Inspiré d’une histoire ayant défrayé la chronique dans les années 90 aux États-Unis, May december prend la forme d’une œuvre fascinante et vénéneuse, superbement mise en scène et magnifiquement photographiée. Porté par un duo d’actrices au sommet – Natalie Portman et Julianne Moore sont troublantes et éblouissantes – et un Charles Melton convaincant, le film est tour à tour une plongée saisissante dans l’Amérique de la bourgeoisie des apparences et de l’hypocrisie généralisée, un réflexion sur l’amour, le désir et l’emprise et enfin une mise en abîme vertigineuse spoiler: d’une femme et d’une actrice se préparant à interpréter le rôle de celle-ci, et dont le mimétisme sera poussé jusqu’à la perversité. Todd Haynes est ici au summum de son art.
Je suis étonné de lire les commentaires, je ne les ai pas tous lu c'est vrai. Presque tous parlent du jeu des acteurs ou du réalisateur. D'autres disent n'avoir rien compris...pour moi parle ce film parle des prédateurs sexuels....de la pédophilie. La scène de la chasse est relevatrice : quand deux prédateurs se rencontrent. a méditer.