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    May December
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    3,3
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    239 critiques spectateurs

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    Sergio Savoie
    Sergio Savoie

    3 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 janvier 2024
    film ennuyeux. Même si Julianne Moore et Nathalie Portmann sont évidemment de très bonnes actrices, ça n'a pas suffit à m'intéresser au film
    De plus,voir un film ennuyeux sous titré fait que parfois on perd le fil car pas assez concentré.
    dan47
    dan47

    56 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 janvier 2024
    un bon navet sans intérêt. encore beaucoup de bruit pour pas grand chose. c'est une histoire ordinaire de nos jours où certains et certaines épousent des fœtus. donc pourquoi faire un film sur un fait habituel ???? et le pire à chaque moment délicat d'écouter le générique de "faites entrer l'accusé" on attend Hondelatte poser et remettre son blouson en cuir. c'était insupportable. par contre les actrices et l'acteur ont mis tout leur coeur pour faire tenir cette histoire. le seul point positif
    Theo
    Theo

    17 abonnés 896 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 février 2024
    "May December" s'aventure dans les eaux troubles de l'amour, du scandale et de la rédemption, avec Todd Haynes à la barre, orchestrant une symphonie complexe d'émotions et de réalités morales. Ce drame, ancré dans l'histoire provocante de Gracie Atherton-Yoo et Joe Yoo, se penche sur leur liaison controversée avec une finesse et une profondeur qui échappe à tout jugement simpliste. Haynes, connu pour sa capacité à naviguer dans les nuances des relations humaines, s'inspire ici librement du scandale Mary Kay Letourneau, plongeant le spectateur dans un récit qui défie les attentes.

    Natalie Portman, dans le rôle d'Elizabeth Berry, offre une performance nuancée, incarnant une actrice absorbée par le tourbillon émotionnel et moral de son personnage à l'écran, Gracie, jouée avec une intensité brûlante par Julianne Moore. Charles Melton, en tant que Joe, apporte une vulnérabilité et une complexité qui transcendent le script, ajoutant une couche supplémentaire de tragédie et de humanité à l'histoire.

    La réalisation de Haynes et la photographie de Christopher Blauvelt, qui remplace Edward Lachman suite à un malheureux accident, enveloppent le film dans une esthétique qui oscille entre le réel et le représenté, une caractéristique signature de Haynes. La musique de Marcelo Zarvos, adaptée des œuvres de Michel Legrand, tisse une mélodie émotive qui enveloppe délicatement le récit, soulignant les moments de tension et de tendresse avec une précision mélodique.

    Toutefois, le film peine par moments à maintenir son équilibre délicat entre critique sociale et empathie pour ses personnages complexes. Certaines scènes, bien que puissantes, semblent s'étirer un peu trop loin, laissant le spectateur en quête d'un point d'ancrage émotionnel plus stable. L'approche de Haynes, bien que brillante, flirte parfois avec l'ambiguïté, laissant certaines des questions morales et éthiques soulevées sans réponse satisfaisante.

    En dépit de ces moments d'incertitude, "May December" reste une exploration fascinante de la capacité de l'art à imiter, interroger et finalement transformer la vie. Portman et Moore brillent dans leurs rôles respectifs, apportant une profondeur et une complexité qui captivent et provoquent. Le film, avec ses nuances subtiles et sa réflexion profonde sur les thèmes de l'amour, du scandale et de la rédemption, confirme une fois de plus la capacité de Haynes à tisser des récits qui défient et engagent, même si, dans ce cas, l'ensemble ne dépasse pas la somme de ses parties.
    BLS Moviedebrief
    BLS Moviedebrief

    16 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 janvier 2024
    DRY movie in JANUARY
    Natalie Portman (Elizabeth) ÉPATANTE et (un peu) vénéneuse dans une histoire (un peu) lisse. Des scènes d'anthologie : sur les ressentis d'actrice pendant les scènes de sexe, la lecture tellement bien incarnée d'une lettre de Gracie à son jeune amoureux par l'actrice Elizabeth...
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    201 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 janvier 2024
    Œuvre flamboyante et glacée servie par deux actrices immenses, Natalie Portman et Julianne Moore. Film mystérieux. Hommage troublant et intelligent au cinéma. Double portrait fascinant de femmes et d’actrices. Mise en scène rigoureuse, au cordeau, très subtile de Todd Haynes. Le spectateur est emporté dans un tourbillon d'émotions et d'interrogations. Références directes à Bergman, à "Persona" pour le rapport entre les deux femmes. Le rôle du jeune amant tenu par le magnifique Charles Melton tient aussi toutes ses promesses.
    patrick s
    patrick s

    8 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 janvier 2024
    Je ne comprends pas l'engouement général pour ce film. Je me suis profondément ennuyé. Le film est produit par Nathalie Portman, ce qui lui permet d'avoir un rôle sur mesure.
    Des le début du film j'ai été décontenancé par l'utilisation de la BO du messager de Losey écrite par Michel Legrand. Pourquoi faire cela?
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    96 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 janvier 2024
    Une allégorie plutôt simpliste : un papillon Monarque (le jeune garçon) se sort d'une chrysalide (l'ado) qui prend son spectaculaire envol vers la liberté -- les Monarques parcourent des milliers de km.
    Bon.

    Pourquoi pas ?

    Là-dessus, nous nous sentons comme jurés à l'Actors Studio. Chaque caractère dispose de 90 secondes pour nous dévoiler son génie.

    Tout cela pour témoigner que le scénario est biscornu et ennuyeux !
    Phil_Walt
    Phil_Walt

    1 abonné 6 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 janvier 2024
    Pourquoi les critiques pro s’emballent ? Parce que ce film [attention]… parle de cinéma ! Dans un film de cinéma ! Incroyable, du jamais vu.
    Bon, plus sérieusement, je suis très surpris de son excellent accueil critique. Tentons de préciser ce qui ne va pas :

    - le rythme est lent, tout est mou, rien n’est saillant, sauf les intervention fracassantes d’un thème musical que j’ai trouvé, même en étant fan de Michel Legrand, absolument rebutant.

    - la récurrence du dit thème musical est totalement incongrue, (volontairement?) caricaturale, mais pourquoi ? Est-ce une comédie, un drame ? Vu le sujet, difficilement une comédie, mais alors pourquoi ces saillies presque second degré, comme cette réplique spoiler: ‘‘Je crois qu’il n’y aura pas assez de hot dogs’’
     ?

    - non, la photographie n’est pas superbe ; voyez ce plan où trois personnes mangent à table : la mise au point est faite sur Portman au milieu, les deux autres personnages sont légèrement flous car trop d’ouverture sur l’objectif ; fait exprès ? Pourquoi, quelle symbolique ?? Vu les dialogues à ce moment, aucune en particulier.

    - devinez par quel symbole est représenté le cheminement psychologique du jeune mari ? spoiler: Une chenille, qui va devenir papillon et prendre son envol – papillons qu’il élève d’ailleurs lui-même, au cas où la symbolique, subtile, ne serait pas passée. C’est incroyablement original ! Vers la fin du film, une chenille va devenir papillon, et s’envoler…
    Hm.

    - des scènes très gênantes où la prise de son est faite très, très proches des acteurs afin de capter susurrements, déglutitions, bruits de couverture… J’avoue ne pas aimer du tout ce genre de scène sur-intimistes, surtout dans une salle de cinéma pleine avec un son bien fort.

    Ce film m’a donné l’impression de rassembler un nombre impressionnant de clichés du cinéma ‘‘indé’’ : réception critique (presse) dithyrambique, forme volontairement plate pour montrer que, hey non on ne fait de spectacle à la DisneyWorld ici, scènes intimistes à la limite de la gêne, qui peuvent rappeler un certain cinéma français, pistes scénaristiques explorées à moitié pour laisser le spectateur en carafe, mise en abyme du cinéma sur le cinéma…
    Certains de ces aspects peuvent être exploités de façon brillante. On ne peut d’ailleurs s’empêcher, en voyant May December, d’avoir une pensée pour Lynch et ses étourdissantes plongées dans des labyrinthes psychologiques. Chez Lynch, le trouble d’identité entre la Blonde et la Brune est poussé à son paroxysme. Chez Haynes, le trait reste épais et nous laisse sur l’impression d’une ébauche de film...
    Fenêtre sur salle
    Fenêtre sur salle

    67 abonnés 211 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 janvier 2024
    Porté par deux actrices Oscarisées que l'on retrouve toujours avec beaucoup de plaisir, le film est construit sur une double intrigue : l'une s'intéressant aux conséquences du fait divers très connu de la liaison d'une enseignante américaine avec un jeune adolescent de 13 ans et l'autre sur une actrice qui pénètre dans l'intimité de ce couple afin de s'imprégner de son histoire dans l'optique d'incarner l'enseignante à l'écran.

    Dans un premier temps plutôt fasciné par le trip rétro/kitsch de la mise en scène renvoyant aux codes des grandes sagas/séries des années 80/90, type La Vengeance aux deux visages, un doute s'est ensuite progressivement installé dans mon esprit : s'agissait-il vraiment d'un délire assumé ou fallait il tout prendre au premier degré ?

    Puis lentement, comme devant les autres films de Todd Haynes, qui traite toujours ses sujets avant tant de distance et de froideur, l'ennui s'est installé.

    Un personnage masculin au charisme proche de zéro, deux personnages féminins représentés comme des Veuves Noires manipulatrices, narcissiques, dérangées, égoïstes, parées d'inventions machiavéliques et auxquelles il vaut mieux éviter de se frotter... Une caractérisation bien peu avantageuse pour les femmes qui donne parfois davantage l'impression d'être devant un épisode de Melrose Place (coucou Amanda, Billy et Kimberley 👋) qu'en 2024 devant le film d'un réalisateur reconnu.

    Un peu surpris par les critiques unanimement bonnes sur le film, vantant notamment son symbolisme nuancé. Des papillons qui se délestent de leur chrysalide et qui s'envolent pour symboliser la prise de conscience et l'émancipation d'un des personnages, le miroir pour symboliser la dualité et les multiples facettes de la personnalité, pardon mais niveau subtilité, on repassera...

    Dernière petite anecdote : bien que le thème musical qui se répète tout au long du film soit en réalité emprunté à la bande originale du film Le Messager composée par Michel Legrand, il y a plus de cinquante ans, l'on ne peut s'empêcher de s'attendre à voir à tout moment débarquer Christophe Hondelatte dans son blouson de cuir noir 😆.

    Ma page ciné instagram : fenetre_sur_salle
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 649 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 janvier 2024
    Après avoir traité de l'homosexualité frustrée au sein de couples hétérosexuels ( " loin du paradis" (2002) et " "Carol " ( 2015)) réprimée par les conventions sociales des années 50, Todd Haynes aborde dans " May-December" le thème du couple interdit par la Loi ( reposant sur la relation entre mineur et majeur).

    Une actrice qui prépare son prochain film rend visite au personnage qu'elle va incarner : une mère de famille de 36 ans, mariée qui entama une relation avec un mineur de treize ans, fonda avec lui une autre famille, après avoir rendu des comptes à la justice.

    Inspiré d'un fait réel, le scénario va tenter de nous faire pénétrer dans les ressorts psychologiques profonds de cette femme ( interprétée par J.Moore).

    Malheureusement, Haynes empreinte des chemins de traverse, avec des successions de scènes peu éclairantes ou il n'aborde pas l'essentiel et finit par perdre le spectateur en chemin.

    Certes, il restera quelques pistes vaguement esquissées mais aussi le sentiment à la fin de la projection que les tréfonds de l'âme du personnage principal sont insondables.

    On oubliera ( selon moi), la réflexion sur le travail de l'acteur ou Haynes rate complètement son affaire.

    Le moins qu'on puisse dire c'est qu'avec ce titre le cinéaste américain n'est pas au sommet de son talent. Son style merveilleux est malheureusement presque absent et le metteur en scène méconnaissable.

    Il restera l'affiche ( pour les amateurs des deux actrices ) et l'ambition thématique. Trop maigre à mon goût.
    selenie
    selenie

    6 233 abonnés 6 183 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 janvier 2024
    D'emblée on est gêné par un élément qui s'avère omniprésent, la musique ou plutôt le thème popularisé entre autre par l'émission de faits divers "Faites Entrer l'Accusé" (2000-2020) à laquelle on ne peut que penser à chaque fois. Agaçant mais aussi complètement inadéquate vis à vis de l'histoire. Pourquoi Gravie/Moore accepte une telle intrusion, pourquoi Elizabeth/Portman a besoin d'autant de précisions et d'infos ?! On ne saura jamais, et finalement on se dit tout ça pour ça ?! On ne comprend jamais les motivations ou les raisons de l'une et de l'autre. Le rythme particulièrement lancinant pour insister sur un éventuel mystère nous pousse à espérer un rebondissement et/ou une révélation mais on n'apprendra toujours rien de bien intéressant. Il y a bien une crise existentielle, mais elle arrive un peu tard et à laquelle on ne croit pas franchement 24 ans après et trois enfants. Heureusement nous sommes en présence de deux actrices sublimissimes, qui offrent deux belles performances au nuances fascinantes, un face à face qui sauve le film du naufrage. Sans doute le film le plus décevant de Todd Haynes, dommage...
    Site : Selenie.fr
    Bruno CHEVILLARD
    Bruno CHEVILLARD

    5 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 janvier 2024
    J'ai horreur de sortir d'une projection et de me demander de quoi parle le film que je viens de voir. Mais je ne suis pas le seul !
    "Un film éblouissant mais vide de sens ?"
    La majorité des critiques est en pâmoison. Encore une énigme.
    Pour moi, le cinéaste passe à côté de son sujet, enchaîne les clichés, Portman cabotine, et Julianne Moore a été bien mieux dans plein d'autres films. Et en plus, ils ont repris la somptueuse partition de Michel Legrand pour "Le Messager", ça m'a énervé ! 😃
    N Golfe
    N Golfe

    8 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2024
    La photographie est pas toujours à la hauteur du propos. Les acteurs sont formidables notamment le jeune epoux futur talent. Par contre le propos est accusateur envers l epouse qui a " fauté" en sortant avec son élève. Tout est à charge pour elle...meme son ex époux n est pas désigné comme un violent personnage. Bref les propos ne sont pas trop féministes mais porteur d une morale encore prégnante. Mourir d'aimer en france avait choqué dans les années 70. Encore du chemin à faire pour les femmes...
    OlivierG
    OlivierG

    3 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 janvier 2024
    Ah si tous les faits divers pouvaient être traités de cette façon ! Le jeu des deux actrices est grandiose. Qui trompe qui ? qui abuse de la confiance de qui entre l'actrice et l'héroïne de faits divers ? Jusqu'au bout nous serons menés en bateau et le jeu ambigüe de Natalie Portman lui vaudra surement un Oscar prochainement.
    Il y a un aussi autre film dans le film avec la prise de conscience douloureuse du père au moment où ses enfants quittent le foyer, les quelques images qui semblent volées entre le père et son fils sont magnifiques, à l'image du papillon et de sa chrysalide.
    La musique de Michel Legrand réinterprétée pour l'occasion rythme admirablement le film, nous accompagnant dans l'abîme toutjours plus profond des relations humaines.
    Didier C.
    Didier C.

    17 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 février 2024
    Un film d'une grande puissance. Tout en mesurant l'importance du propos, le réalisateur s'amuse en disposant plusieurs films dans le film : tantôt polar, comédie, drame... Le tout avec une grande minutie et le sens du détail. L'interprétation est magistrale.
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