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Michel Gillen
23 abonnés
154 critiques
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2,0
Publiée le 19 octobre 2024
Film qui entretien une confusion le rendant difficile à appréhender. Les rapports entre l'actrice et son personnage, le mari qui culpabilise après avoir trompé sa femme. Une scène de relation sexuelle d'une grande tristesse. Tout cela s'oppose à la moindre émotion.
Et pourtant avec des actrices pareilles et une photographie très réussie QUEL ENNUI c'est glauque vide on a l'impression que le scénario bifurque sans arrêt A éviter
Sublimes Natalie Portman et Julianne Moore Contrairement aux critiques que j ai pu lire avant de voir le film, aucun ennui on ne voit pas le temps passer. Esthétiquement le film est très beau, la lumière sublime le décor et l ambiance. Je voulais le voir pour les 2 actrices et je suis sortie bouleversée par leur jeu d actrice. Très beau film qui ne peut pas laisser indifférent.
Soporifique. Image laiteuse. Métaphores du serpent et de la chrysalide pour l'incitation à la luxure et l'envol du papillon retrouvant enfin son éphémère liberté...C'est un cinéma chichiteux traitant fort mal deux thèmes pourtant interessant : Passion amoureuse entre adulte et ado, et l'appropriation d'un personnage par l'acteur.
Film fascinant. Un casting de folie dans un climat pesant ou chaque personnage englué dans cette histoire tente de vivre du mieux qu'il peut. 2 femmes s'affrontent avec une cruauté mentale. L'une actrice doit incarner la seconde dans son prochain film. Elle s'installe donc dans cette famille pour mieux comprendre le personnage. On atteint là des sommets de perversité, de manipulations pour arriver à ses fins là jeune actrice est prête à tout. La musique de Michel Legrand vient souligner l'intrigue et la pression constante.
Ai vu « May December » de Todd Haynes. Dans le magnifique film « Loin du Paradis » du même réalisateur il y a plus de vingt ans, Julianne Moore interprétait une femme au foyer des années 50 qui tombait amoureuse de son jardinier noir sous le regard de la pudibonde et raciste Amérique. Dans «May December » Julianne Moore incarne Gracie Atherton-Yoo qui dans les années 90 tombe amoureuse d’un adolescent de 12 ans alors qu’elle en a 36, inspiré d’une histoire vraie. spoiler: Gracie sera condamnée , fera de la prison et accouchera dans celle-cispoiler: . Probablement que le fait de société hors du commun aurait été largement suffisant pour inspirer un scénario et assurer un très bon film, mais Todd Haynes a voulu rajouter une histoire parallèle et celle-ci ne fonctionne pas et alourdi terriblement le projet. 24 ans après les faits, Elizabeth Berry, star d’Hollywood, (Natalie Portman) vient passer une semaine dans la ville où vit maintenant le couple qui a 3 enfants en âge d’entrer à la Faculté, pour rencontrer Gracie dont elle va interpréter le rôle à l’écran. Les deux femmes font de la pâtisserie, se maquillent, dinent, déjeunent, font des emplettes tout en échangeant des confidences qui permettront peut être à la "grande actrice" de comprendre les motivations et les failles de Gracie. C’est long, répétitif et pas très captivant. Les scènes d’émotion sont tellement appuyées qu’elles en sont parfois risibles, certaines sont gênantes par manque de crédibilité (entre autre une scène dans la réserve d’une animalerie, où seule Natalie Portman simule le premier acte sexuel du couple). Les métaphores sont trop appuyées et donc la fable de Diane chasseresse, la Chrysalide et de la Renarde s’embourbe sous les semelles des gros sabots de Todd Haynes. A chaque virage dramatique le spectateur appréhende que le réalisateur ne prenne la mauvaise option et immanquablement c’est la lourdeur, la facilité voir l’ineptie qui sont choisies. La photographie est inexplicablement granuleuse, la musique anxiogène de Michel Legrand (composée pour "Le Messager") ne sied absolument pas aux images quotidiennes que l’on voit. Les deux actrices sont un peu en pilotage automatique et Natalie Portman appuie son jeu en permanence (la scène de la lecture de la lettre face au miroir est embarrassante et sa dernière scène totalement loupée) En plus de ressortir de la séance fort déçu, je n’ai pas eu d’explication quand au titre mystérieux, « May December » si ce n’est que j’ai eu la sensation d’avoir effectivement passé 7 longs mois enfermé dans la salle.
Le jeu des 3 acteurs principaux vaut le déplacement. L'histoire est prenante ET surprenante, mais son dénouement totalement frustrant, comme si la montagne avait accouché d'une souris. Néanmoins je suis heureuse d'avoir vu May December tant il est profond, sensible et ouvre nettement à d'autres réflexions. Le viol et l'emprise d'une femme adulte sur un garçon de 13ans est un sujet rare qui en l'occurrence dans ce film est traité avec acuité et modernité.
Un film spécial et déroutant. La photographie est superbe et les actrices Portman et Moore sont impeccables dedans mais le film est mou et d'un ennui...
L’affiche était prometteuse avec 2 actrices de talent. Dommage ! Ce film manque de rythme, d’intrigue, de relief et de surprise! Quelques dialogues intéressants, un face à face entre une prédatrice et sa doublure qui manque de puissance à cause d’un scénario totalement prévisible et pas assez travaillé. Todd Haynes nous livre un film bien réalisé mais sans plus. On remarque l’ambition de jouer sur l’ambiguïté des relations humaines et la subtilité psychologique, mais Il y a trop peu pour prétendre à plus que 2 ⭐️.
Sans intérêt et sans âme. La psychologie des personnages est incompréhensible. Un point car Nathalie Portman est trés crédible en tête à claque qui fait semblant de prendre des notes pour paraître peofessionnelle.
Le sujet promettait d'être intéressant, las, la lenteur de la mise en scène le rend insipide et ennuyeux. J'ai failli m'endormir à plusieurs reprises, c'est dire que je me suis ennuyé ferme. Il ne se passe absolument rien, et seul le jeu des acteurs relève un peu le niveau. Un film sans grand intérêt.
J'ai trouvé le scénario très astucieux et innovant. Aborder un sujet très délicat, riche et mystérieux par le biais d'une enquête effectuée par une actrice choisie pour le rôle au cinéma d'une femme adulte qui a séduit un adolescent de 13 ans. Le ton est respectueux, délicat, nuancé. L'auteur ne prend pas résolument parti. On reste partagé, dans le doute. Inutile de dire que les acteurs sont excellents et la réalisation impeccable.
Points forts : l'interprétation de Charles Melton !, la transformation de Nathalie Portman au long du film, qui s'apparente de plus en plus au personnage de Gracie. Mais... Le film est long, inutilement. On aurait pu enlever 25minutes de plans d'impression, de musiques pesantes, pour le même résultat. spoiler: La perruque de Nathalie Portman. Quand on s'en rend compte, on ne voit plus que ça, et sa tête disproportionnée, notamment sur tous les plans où elle est face à Julianne Moore, s'en trouve gâchés.
L'interprétation glissant vers quelque chose de malsain de Portman m'a fait penser à Black Swan, qui s'enlise de la même manière vers quelque chose de glauque, de manière indéterminable. Un bon film, mais qui traîne un poil en longueur
Au milieu du concert de louanges qui entourent la sortie de ce film, mon avis plus mesuré va probablement détonner, comme souvent quand il s'agit pour moi d'apprécier le travail de Todd Haynes.
Je trouve en effet que le cinéma du réalisateur américain peut-être parfois froid et didactique, au point de paraître compassé (Carol, Loin du paradis).
May december commence de manière très intéressante. Le rythme est alerte, le décor de la maison familiale parfait, et j'ai été diablement intrigué par ce que le film ne dévoile que très progressivement : une histoire à tiroir qui prend au début plaisir à nous égarer, dans un subtil jeu de miroir. Le jeu "neutre" de Julianne Moore contribue assurément à l'atmosphère de malaise latent que distille le film : mais que s'est il passé dans cette famille modèle ?
Lorsque l'on comprend de quoi il retourne et ce qui reproché à Gracie, l'intérêt tombe d'un coup. Peut-être parce que l'aspect scandaleux des évènements ne nous frappe pas autant que les Américains. Le milieu du film est un ventre mou dans lequel il ne se passe plus grand-chose, jusqu'à ce que le scénario essaye de le relancer dans un registre proche du grotesque, Natalie Portman rejouant (assez mal, il faut le dire) ses allures machiavéliques de Black Swan, entamant une danse de mort aussi artificielle que creuse.
spoiler: La scène de sexe dans la réserve de l'animalerie tombe totalement à plat (quelle idée saugrenue), et May december, qui jusque là captivait ou a minima intriguait, sombre alors petit à petit dans l'inconfort du ridicule.