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    May December
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    3,3
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    239 critiques spectateurs

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    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    37 abonnés 2 380 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 janvier 2024
    Jadis, Gracie fit la une des tabloïds américains en se rendant coupable d'un détournement de (jeune) mineur et en ayant des enfants de lui. Aujourd'hui, l'actrice Elizabeth Berry s'immisce dans leur famille pour y nourrir le rôle de Gracie qu'elle tiendra au cinéma. "May december" est à ce propos une locution anglo-saxonne pour exprimer la différence d'âge dans une relation sentimentale.
    La bonne idée de Todd Haynes est d'avoir piqué la partition musicale de Michel Legrand dans le film de Joseph Losey "Le messager" (ou, selon les références de chacun, la musique de générique de "Faites entrer l'accusé"). Elle introduit du mystère dans ce film qui n'en manque déjà pas. Pour quelle raison Gracie et Joe acceptent-ils la présence chez eux de l'actrice, au risque de réveiller des souvenirs douloureux et d'attirer à nouveau l'attention des médias? je ne sais pas, cela m'a peut-être échappé. Et pourquoi la critique se pâme-t-elle devant cette chronique intimiste, parsemée de symboles traduisant l'identification d'Elizabeth à son modèle, ou reflétant la désormais tranquille (plan-plan?) vie de famille d'un ancien couple vedette de la presse à scandale? Je ne vois pas trop. Peut-être une consonance féministe dans l'air du temps. Ou bien la promesse d'un face-à-face mémorable entre les deux stars Julianne Moore et Natalie Portman.
    Les deux comédiennes ont en effet quelques scènes ensemble mais rien que de très anodin. Le reste du temps, Elizabeth explore les lieux, interroge la famille de Gracie et de Joe et découvre quelques menus secrets. Pas de quoi remplir une feuille de tabloïd ni de faire un film de deux heures. On observe le cheminement courtois et sans éclat de Natalie Portman, qui est le rôle principal et le point de vue du spectateur, et très vite une seule question me taraude: Elizabeth poussera-t-elle l'introjection jusqu'à coucher avec Joe?
    En définitive, dans ce film feutré et neutre, parce que les émotions y sont contenues, aucun des personnages, passé les présentations, ne suscite un réel intérêt ni une quelconque empathie ou antipathie. Leur histoire est indifférente et frôle l'encéphalogramme plat.
    evariste75
    evariste75

    155 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 janvier 2024
    La présence en chair et en os de Natalie Portman au cinéma du Panthéon rajoute une étoile à la critique ! Véritable cohue au Panthéon, archi-complet, je me suis précipité au Grand Action, connecté par vidéo au Panthéon...

    J'ai adoré Natalie Portman à 13 ans dans Léon, je l'ai détestée dans Sex friends, elle se goinfrait de gâteaux dans un délire orgiaque, en route vers l'obésité...

    J'ai retrouvé dans ce film, et surtout dans ses commentaires in vivo retransmis du Panthéon - merci Telerama ! - une Natalie Portman incroyablement belle, profonde, subtile...

    Film profond, mystérieux, un véritable thriller psychologique à rebours, presque un "cold case"...

    Pour peaufiner don rôle, l'actrice à succès que joue Natalie Portman se mue subrepticement en inspecteur de police...

    Aux yeux de Natalie Portman, elle l'a répété plusieurs fois au cours de l'interview, au risque de s'attirer les foudres des féministes germano-pratins qui étaient légion dans la salle, le détournement de mineur(e) est un crime, y compris quand l'adulte est une femme, ce qui reste en filigrane tout au long du film.

    L'analyse de la domination oppressante qu'exerce Juliane Moore sur son jeune conjoint (Va te doucher ! Enlève-moi ces "bestioles" - les chenilles qui deviendront papillons et seront, à ce titre, libérées, puissante métaphore - ...) vise à montrer qu'il y a quand-même quelque chose de pas normal, de pathologique, dans ce couple "May December".

    "May December" est une expression typiquement américaine qui désigne métaphoriquement un couple avec des âges très différents, printemps de sa vie, hiver...
    Chris58640
    Chris58640

    212 abonnés 758 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 janvier 2024
    Todd Haynes propose, avec « May December », un film étrange et même déconcertant, qu’il n’est pas très facile de cerner, et donc il n’est pas évident d’en faire la critique. Du point de vue de la forme, si l’on excepte quelques scènes un peu étranges (pour ne pas dire légèrement malsaines), le film est réussi. Todd Haynes rends très bien à l’écran l’ambiance du Sud des Etats-Unis, sa langueur, sa lumière, ses paysages magnifiques qu’on dirait figé dans le temps. J’ai trouvé pour ma part le film un peu long, un peu nébuleux aussi par moment, comme si la torpeur de la Géorgie avait contaminé le film, et un peu les personnages aussi. Gros plans sur les fleurs, les insectes, les cocons de papillons, le film ne manque pas de qualités mais souffre aussi de quelques défauts. La musique est étrangement forte, et surtout elle sonne bizarrement aux oreilles du public français. En effet, le film reprends une vieille musique de film de Michel Legrand qu’en France on connait bien, c’est celle de « Faites entrer l’accusé » ! Coïncidence ou pas (Natalie Portman qui coproduit le film connait très bien la France), cela donne au film une couleur de « fait divers », ce qui, qu’on le veuille ou non, influence le spectateur, tout du moins en France. Porté par trois personnages principaux, le film se repose en grande partie sur la capacité du casting à faire passer à l’écran tous les non dits, les ambigüités, les sentiments ambivalents des personnages. Julianne Moore, qui incarne Gracie, est certainement la plus douée à ce petit jeu. Son rôle est aussi, c’est vrai, le plus complexe. spoiler: Femme fragile ou manipulatrice, on n’arrivera jamais à la cerner. Un jour elle irradie de bonheur, puis s’effondre en larmes sans raisons, et presque sans explications. Capable de poser sur ses filles des injonctions perverses (la robe sans manche, la balance) avec l’innocence de celle qui ne se rends pas compte (ou qui fait semblant de ne pas se rendre compte) qu’elle humilie, et aussi qu’elle manipule. Sur son absence de culpabilité, sur sa naïveté supposée, on ne sait que penser, le film ne donnant que très tard des petites pistes à explorer.
    La composition de Julianne Moore est très pointue, plus que celle de Charles Melton. Lui a un rôle plus « facile » à incarner, c spoiler: elle d’un homme qui n’est pas heureux, et qui refuse de l’avouer.
    On ne trouve passif, monolithique, taiseux mais en réalité, spoiler: c’est un homme piégé sont la vie à basculé à l’âge de 13 ans et qui depuis, traverse l’existence un peu comme un zombie
    . Natalie Portman incarne une comédienne qui cherche à cerner la vérité cachée sur ce couple étrange, telle une sorte de laborantine : elle les pose sur sa plaque de verre et dissèque le couple. Comprend-elle ce qu’elle observe, spoiler: ce n’est pas très évident sur le moment mais les dernières scènes laisse penser que oui, elle les a bien cerné
    . Reste que « May December » est un film dont j’ai eu du mal à comprendre où il voulait m’emmener. Est-ce une vérité que l’on cherche avec Elizabeth ? Le film s’inspire d’un fait divers célèbre aux Etats-Unis, l’affaire Marie-Kay Letourneau qui fit couler beaucoup d’encrer et vendre pas mal de papier dans les années 90. Le scénario change les noms, le contexte (ici il n’est pas question d’une professeur et de son élève) mais le fond reste le même : un jeune garçon de 13 ans, aussi mur soit-il, est-il en capacité de consentir. Le film flirte avec cette interrogation sans jamais la poser réellement en ces termes. Or qu’on le veuille ou non, en 2023, c’est bien là-dessus qu’il faut creuser. La réalité des sentiments amoureux, le poids de l’opinion publique, celui de la rumeur, la naïveté supposée ou pas de Gracie, tout cela n’est que secondaire. Or j’ai parfois eu l’impression que le film cherchait plus du côté du « secondaire » que du côté du « principal ». Du coup, je ne sais pas trop quoi penser de « May December ». A mes yeux, malgré ses qualités, le film est trop peu lisible, et parfois il met un peu trop mal à l’aise.
    Laurent B.
    Laurent B.

    7 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 janvier 2024
    Ce film, basé sur une histoire vraie, est d'une pauvreté à pleurer. On s'y ennuie terriblement, tout est parfaitement téléphoné, les dialogues sont navrants. Bref, si vous avez l'intention de perdre deux heures de votre temps, allez y.
    Ufuk K
    Ufuk K

    518 abonnés 1 474 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2024
    "May December" du réalisateur Todd Haynes (Carol, Loin du paradis) est une romance dramatique qui finit par s'avérer convaincante. En effet même si l'histoire met du temps à décoller et que je n'ai pas compris toutes les intentions du réalisateur, cette histoire inspirée d'une affaire qui a défrayé la chronique aux Etats Unis (une enseignante a eu une liaison avec son élève de collège) distille savamment son poison évoquant les faux-semblants, la manipulation, le mimétisme avec un trio d'acteurs très bon dans leurs rôles (Natalie Portman, Charles Melton et surtout Julianne Moore injustement snobée par les oscars cette année).
    pst113
    pst113

    32 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 janvier 2024
    Et pourtant avec des actrices pareilles et une photographie très réussie QUEL ENNUI
    c'est glauque vide on a l'impression que le scénario bifurque sans arrêt
    A éviter
    Didier C.
    Didier C.

    18 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 février 2024
    Un film d'une grande puissance. Tout en mesurant l'importance du propos, le réalisateur s'amuse en disposant plusieurs films dans le film : tantôt polar, comédie, drame... Le tout avec une grande minutie et le sens du détail. L'interprétation est magistrale.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 décembre 2023
    VUE EN AVANT-PREMIERE : Inspiré par une sordide histoire vraie, Todd Haynes signe un thriller fascinant doubler d'une réflexion interessante sur le travail du comédien, le tout soutenu par un trio d'acteurs incroyables. D'un côté les récompensées aux Oscars : Nathalie Portman et Julianne Moore épatantes dans des rôles de compositions à la fois grave et inquiètant. De l'autre le jeune Charles Melton issue du nanar "Riverdale" qui déploie l'intensité de son jeu. Un film remarquable à bien des égards.
    jroux86
    jroux86

    7 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 février 2024
    Il y a, bien sûr, cette musique entêtante, ces successions de deux notes dissonantes empruntées au Messager (Joseph Losey, 1971). Mais au film anglais, Todd Haynes emprunte également son ambiance ouatée, sa lumière cotonneuse. L’atmosphère de May December est ainsi nimbée de mystère et le cadre idyllique dans lequel évolue le couple scandaleux paraît être une prison cernée par le mensonge, les non-dits et le poids des conventions.

    Dissonante est aussi la relation entre Gracie (Julianne Moore) et Elizabeth (Natalie Portman), l’actrice qui doit interpréter prochainement son rôle dans un film. La comédienne tente de percer le mystère d’une liaison qui a débuté alors que Joe n’avait que 13 ans et Gracie 23 de plus. Comment expliquer le passage à l’acte dans la réserve de l’animalerie, le franchissement de la "ligne rouge" (sic) ? Que cache l’histoire de Gracie qui mène à cette situation ? Telles sont les questions que se pose Elizabeth. Et celles-ci génèrent un appétit de jeu considérable, gargantuesque ; c’est cela qui intéresse le plus Todd Haynes. S’il s’appuie sur un fait divers inspiré de la réalité, c’est non pas pour apporter un éclairage ou pour le condamner (celui-ci a déjà été jugé, la victime reconnue et la coupable désignée) mais plutôt pour en explorer les zones grises. Des zones grises qu’Elizabeth a besoin de comprendre pour jouer le rôle de Gracie. Elle creuse, sans relâche, dans le quotidien aux apparences trompeuses du couple. Mais faute de réponses satisfaisantes, chaque question la renvoie à sa propre personne, ses propres désirs, ses propres choix de vie (sentimentale, sexuelle…) Le trouble est grand lorsque celle-ci demande à ce que son futur partenaire adolescent soit "plus sexy".

    C’est ce jeu de miroir qui est mis en scène dans May December, s’incarnant de manière presque hitchcockienne dans des scènes où Julianne Moore et Natalie Portman se toisent devant la glace, scrutant chez l’autre l’expression des fêlures cachées, des fautes inavouables, de la culpabilité rentrée (autre point commun avec le film de Losey), mais sans rien parvenir à discerner. Todd Haynes semble par là illustrer les limites du jeu - et par extension du cinéma - pour atteindre le vrai et le représenter. Un miroir aux alouettes en somme.
    Climax
    Climax

    5 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2024
    Todd Haynes nous livre, comme à son habitude, un très beau drame plein de non-dits et de sous-entendus, des personnages complexes qui ne se laissent pas enfermer dans une case. Il risque de déstabiliser plus d'un spectateur. La mise en scène est impeccable, rien de trop, toujours la parfaite recette pour faire monter et descendre le mal-être de ses personnages. Nathalie Portman nous livre une de ses meilleures performances.
    El_galu31
    El_galu31

    88 abonnés 340 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 janvier 2024
    Le film est bon mais il manque un petit truc qui peu faire la différence
    Mais le duo Portman y Moore marche à merveille
    Blankovitch
    Blankovitch

    49 abonnés 224 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 janvier 2024
    Le jeu d'acteur et la très bonne réalisation ne suffisent pas à palier un scénario brouillon et un sujet de film très mal défini.
    Vana Elu
    Vana Elu

    6 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 janvier 2024
    d'un ennui sans nom, j'ai failli roupiller pendant la séance quoi même les vieux autour de moi me stimulait plus que ce navet ambulant
    comment on peut penser à un scénario aussi éclaté que celui là ? qu'est-ce que le réal s'est dit quoi ? heureusement que Portman est fraîche dedans y a que ça qui m'a fait tenir
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 365 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2024
    Pour son prochain rôle, le personnage de Natalie Portman s'invite chez celui de Julianne Moore pour s'inspirer de sa vie et de sa personnalité. En effet, la dernière a fait scandale dans la presse en quittant son mari pour vivre son amour avec un garçon de 13 ans avec qui elle fondera une nouvelle famille. La mise en scène de Todd Haynes est kitsch et fortement assumée pour insuffler une atmosphère sulfureuse. Malheureusement, le scénario de "May December" est prévisible et le fascinant duo féminin ne pousse finalement pas le thriller dramatique au-delà des pulsions énigmatiques.
    Hervé L
    Hervé L

    74 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 février 2024
    Un film intéressant sur une histoire I consistante d'une actrice rencontrant le personnage vieilli d'une femme désormais grand-mère ayant eu des relation sexuelles avec un mineur de 13 ans avec qui elle s'est mariée. La vie de la grande mère se résume à faire des gâteaux pour une communauté qui n'en veux pas. Les dialogues de femmes chez le coiffeur sont creux et comble de la situation l'actrice saute au cou du jeune mari bêta relation sexuelle (à l'américaine) sur la moquette en 20 secondes chrono tout compris ! Deprimant
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