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E Beausseron
1 critique
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1,0
Publiée le 25 août 2024
Anzu est un dessin animé qui m'a déçu car je n'ai pas retrouvé les valeurs du respect inculqué à l'enfant et la fin est déroutante, elle laisse subtilement entendre que l'enfant est en capacité de décider de sa vie en ignorant le parent en toute décomplexité. On comprend que le film est tourné sur l'acceptation du deuil, j'ai trouvé que tous les personnages mis en scène pour exposer cette étape difficile avaient leur place mais cela manque énormément de dialogue. J'aurais aimé que le rôle du grand-père soit développé, que Anzu ait des discussions plus poussées avec Karin pour créer une amitié solide, que l'union amicale entre les différents personnages soit avec un soutien mutuel car tout est centré sur le bien-être être d'une personne au détriment des autres, que le dénouement du père soit plus développé, que la fin soit un moment intense et profond. J'ai le sentiment que ce dessin animé aurait pu être magnifique mais il y a beaucoup de loupés, cela manquait de travail avant d'être exposé au public et c'est dommage. La jeune fille est capricieuse tout le long du film, elle ne s'excuse qu'une fois, concernant sa mère, elle n'a aucune pensée pour elle sur ce qui l'attend après les péripéties qu'elle a engendré, à la fin elle a une compassion partielle de par son geste mais aucune par les mots prononcés pour le chat fantôme qui a tout fait pour elle, le père part endetté et revient plus tard comme si tout se résolvait par magie, le grand-père est là sans être là, il n'y a pas de dialogue constructif. On est très loin de l'époque Disney qui créait des personnages aux dialogues qui pouvaient paraître anodins mais qui en réalité poussaient les spectateurs à la réflexion tout en les faisant entrer dans un univers fantastique tout le long du dessin animé.
Par manque de rythme, d'un scénario brouillon, d'un graphisme et d'une animation moyennes, j'ai trouvé ce film plutôt ennuyeux, sauf dans la dernière demi-heure où l'histoire s'accélère enfin, parce qu'avant ça on ne sait pas très bien où on va : un père fauché dépose sa gamine chez son grand père qui s'occupe d'un temple dans un village. Dans le temple, un "chat fantôme" dont la présence n'étonne personne, de même que celle d'autres créatures magiques. Tout ce beau monde fait ami-ami avec la fille dont la mère est morte. spoiler: Dans la dernière partie la chat et une divinité acceptent de l'emmener la rejoindre dans le royaume des morts et la virée tourne à la course poursuite . Bref, un petit film en dessous d'un Miyazaki mais qui se laisse voir si on n'est pas trop regardant.
Si vous êtes en quête du film parfait pour cet été, Anzu est pour vous. Ce long-métrage nous transporte dans une atmosphère douce et envoûtante, au cœur de l’été japonais. Si vous avez apprécié Lettre à Momo, vous allez adorer Anzu !!
On pense forcément à Miyazaki, mais cela n'a ni la même force poétique, ni la même justesse de ton. Ici, le réalisme prime, parfois au détriment d'un imaginaire pataud. La première moitié raconte le désarroi d'une fillette avec en parallèle l'histoire de ce chat fantôme farfelu. C'est un peu confus et lent. L'animation n'est pas toujours réussie. La suite est plus rythmée, avec des fulgurances de violence (d'où la catégorie d'âge à partir de 8 ans). C'est plutôt jouissif mais là encore c'est à l'avenant et parfois brouillon. L'ensemble, pas désagréable et même parfois jouissif, est plaisant. Une fin un peu décevante.
Un film sur le destin d’une petite fille (Sandrine?) qui a perdu sa maman et qui veut lui rendre visite, Amzu, le chat fantôme va l’aider...Bon le film est assez ordinaire, il y avait mieux à faire , plus d’humour et d’esthétisme...Petite déception donc, même si les enfants y trouveront leur compte entre cinq et dix ans…..Un seul passage du film vaut le détour la dernière demie heure où Sandrine se rend au pays des morts, là il y a du travail enfin de cinéma….Un peu fleur bleue le reste, je ne conseille pas spécialement….
"Endeuillée de sa mère, abandonnée par son père, une jeune fille doit confronter leur absence et faire équipe avec Anzu, un esprit aussi farceur qu’un félin et aussi malotru qu’un humain. À la force d’une esthétique qui rappelle Mes voisins les Yamada et d’une ribambelle de personnages secondaires séduisants, le film s’embourbe malheureusement dans une narration si étirée qu’on perd de vue les enjeux initiaux."
"Ce qui ressemble à un voyage commémoratif tourne rapidement à une étude sur le deuil du point de vue d’une enfant. Lorsque Tetsuya revient dans sa ville provinciale natale pour résoudre ses problèmes de dettes, il laisse seule sa fille Karin entre les griffes d’un matou atypique. Il marche sur deux pattes, conduit une mobylette, effectue des massages, flatule sans gêne et urine à la vue de tous dans le premier buisson du coin. N’oublions pas qu’Anzu reste un chat par nature. Il reste libre et imprévisible dans ses actions. Son comportement transgressif ne manque pas non plus de susciter de vives réactions. Le duo de cinéastes en profite donc pour jouer sur ce décalage pour en tirer des railleries enfantines. Cependant, et contrairement aux œuvres d’Hayao Miyazaki, cet humour reste en grande partie dédié au jeune public, dont on cherche à stimuler leur approche des Yōkai, des créatures surnaturelles issues du folklore japonais."
"Attristée et en colère, la jeune fille est ensuite amenée à quitter la campagne pour la capitale pour enfin prendre sa revanche sur le deuil qu’elle traverse. Cette dernière se repose ainsi sur une amitié inattendue pour conjurer le sort et enfin se relever de cette situation qui la conditionnait à une attente sans fin."
"Solaire et sans pour autant manquer de ludisme, Anzu, chat-fantôme souffre toutefois d’un sérieux problème de rythme. En effet, ça ronronne tellement fort dans la première heure qu’on finit par se perdre dans les aléas du présent et dans une banalité qui ne justifie pas qu’on y stagne aussi longtemps. Dégraissé de ses longueurs et en canalisant mieux l’énergie et la bienveillance des Yōkai, le film aurait pu constituer un fabuleux court-métrage. Reste que la quête initiatique de l’héroïne offre une bonne porte d’entrée pour les spectateurs qui n’espèrent rien de plus que de partager un sourire sincère en sa compagnie."
Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.
De la Quinzaine des Cinéastes au Festival d’Annecy, Anzu, chat-fantôme arrive enfin sur nos écrans. Endeuillée de sa mère, abandonnée par son père, une jeune fille doit confronter leur absence et faire équipe avec cet Anzu, un esprit aussi farceur qu’un félin et aussi malotru qu’un humain. À la force d’une esthétique qui rappelle Mes voisins les Yamada et d’une ribambelle de personnages secondaires séduisants, le film s’embourbe malheureusement dans une narration si étirée qu’on perd de vue les enjeux initiaux.
Drôle, amusant, ludique et assez efficace, le film de KUNO et YAMASHITA sonne comme une petite fresque divertissante, mais qui manque de clarté quand à son récit et son rythme, assez étrange dans la deuxième moitié du métrage
J’ai eu l’occasion de voir ce film au festival d’Annecy. C’est un film assez sympa, il propose un scénario drôle et parfois imprévu. L’animation est bien faite. Et certains enjeux sont bien tourné. J’ai eu du mal à comprendre le changement d’attitude du père vers la fin. Et j’ai particulièrement trouvé bizarre que l’on explique pas assez la relation mère-fille dans ce film (c’est un peu l’un des enjeux principal de la fin du film). Il n’empêche que l’on peut assister à des scènes très drôles avec des personnages hilarant.