Derniers Avis : L'École est à nous - Page 3

Idée originale, bien joué ! Mais, comment faire pour stopper le démolissage de l'école publique ? Le titre même du film indique une voie, c'est vrai, mais ça ressemble trop peu à la vraie vie. En même temps, le cinéma c'est fait pour ça : donner des émotions et faire rêver...

Un scénario convenu, une réalisation conventionnelle mais des personnages sympathiques et des acteurs attachants.

C'est une ode à la joie de faire, à la passion et à la liberté. Bravo à tous !
J'ai été émue presque pendant tout le film. Mes petites larmes ont coulé de bonheur et de frissons. Les acteurs sont authentiques et bien campés. Le scénario est sublimissime. La bande originale est rythmée et présente à bon escient.
Alors peut-être que des grincheux diraient que c'est une réplique du magnifique film Le cercle des poètes disparus en beaucoup moins dramatique... C'est une vraie cure de jouvence, d'envie de s'exprimer, de ras-le-bol d'un système éducatif complètement rigide et uniquement fait pour les élèves qui rentrent dans le moule.
Je recommande +++ ce film et j'espère que l'enseignement va changer et calquer le système éducatif danois qui laisse justement libre les enfants dans un cadre sécurisé.

Une prof de classe prepara éprouvée par le suicide de l'un de ses eleves décroche de l'enseignement supérieur pour réinventer l'art de transmettre dans un collège de banlieue. Une grève générale lui permet de prendre des '
Initiatives pédagogiques alternatives. Excellent film, plein de valeurs positives, avec beaucoup d'humour et d'émotion, ce qui est appréciable en ces temps moroses. Une belle histoire sur ce que pourrait être l'application des méthodes montessori ou freynet dans nos collèges. Bien sûr, c'est une fable, une belle aventure éphémère qui prend fin avec la fin de la greve. C'est un excellent support de débat entre enseignants parents et élèves

J'aurais aimé mettre une note meilleure à ce film qui dégage beaucoup d'ondes positives, mais force est de constater que même avec de l'indulgence, il s'en dégage de trop nombreuses incohérences. Présenté comme une comédie, ce long métrage propose une alternative à l'éducation classique par l'intermédiaire d'une prof de maths aux méthodes novatrices, bien épaulée par un autre enseignant de techno. C'est assez plaisant dans l'ensemble mais un peu trop utopiste à mon goût. spoiler: On tombe parfois dans le cliché avec ces parents médecins qui refusent de voir le plaisir et le talent de cuisinière de leur fille
. Sarah Suco est assez convaincante mais les ficelles sont parfois un peu trop grosses. Dommage car on s'attache à cette petite bande de collégiens...

Sarah Suco et Oussama Kheddam ( découverte pour moi) sont très crédibles et forment un duo à la fois drôle et poétique.
Le sujet est excellent, oser laisser l'imagination se développer dans un collège pendant une énième grève des profs.
Sans être des vedettes des plateaux TV ou des "standupeurs" médiatisés...ils assurent. C'est drôle et ça fait réfléchir...Daroussin apporte sa petite touche, la CPE est drôle aussi.
Bravo.

Bravo pour ce film qui donne de l'espoir et de la joie, qui évite toutes les facilitée de scénario, et dont le casting est excellent. Merci pour ce formidable moment au cinéma. Les adolescents dans la salle ont tous adoré.

La critique entière ici : https://doisjelevoir.com/2022/10/27/lecole-est-a-nous-le-pouvoir-aux-eleves/

C’est une réalisation d’Alexandre Castagnetti qui avait déjà exploré le thème de l’adolescence et de l’école dans respectivement Tamara et La Colle. Il a écrit le scénario avec Béatrice Fournera. Elle avait collaboré avec lui sur Tamara Vol.2. L’École est à nous a été présenté en Avant-premières au Festival du Film Francophone d’Angoulême 2022. Cette comédie française est sortie le 26 octobre 2022 en salle.

La Cour des miracles nous avait déjà offert cette année l’idée d’une éducation alternative. L’École est à nous va abonder dans ce sens.

L’histoire est très entraînante. Le collège est en grève ce qui va permettre à Virginie Thévenot de pouvoir appliquer sa méthode. Rapidement, quand les adolescents prennent les choses en main, le contenu devient riche. On voit comment chacun s’active. Tout cela est dans une ambiance plutôt cool avec beaucoup de passages amusants. Même s’il y aura des protagonistes malveillants, ceux-ci n’auront pas trop d’impact.

[Lire suite sur le site]

Il est excellent je le conseil.Les acteur joue trésor bien ,franchement j'ai adoré et merci à Alexandre Castagnetti de l'avoir réalisé

Bon un énième film sur l'école, nous sommes à la mode avec les films sur la bouffe et sur la...Corse...bref donc ici une prof décide d'apprendre aux gamins mais par eux même en faisant ce qu'ils veulent et forcément au début c'est plus que compliqué et puis cela prend vie petit à petit. Ce qui donne que le film prend tout les codes habituels entre les gamins en difficultés mais dont l'une est un petit génie, une autre obligé de suivre une voie qu'elle ne veut pas, le petit gros etc...donc rien de nouveau sous les nuages mais malgré cela le film envoie un message plus que positif et on rêverait que les enfants puissent s'approprier ce qu'ils font plutôt que de leur apprendre "bêtement" les choses en suivant le programme...que les profs puissent être libre d'apprendre autrement. Mais il n'y a que dans les films hein? En tous cas le film est agréable à regarder et les gamins sont supers. Bon la prof vend pas du rêve, cela reste correct je reconnais.
NOTE : 6.5/10

Je pensais sérieusement aller voir le navet de l’année.

Je m’étais confié à une amie « bla bla bla oui, ça a l’air d’être une merde, mais bon je vais aller voir les idées qu’il expose bla bla bla ».

Mais je me suis fixé pour objectif, dans le cadre d’un projet, d’aller voir tous les films qui parle de l’EN au sens large (et aussi de lire un peu tous les livres phares, mais j’y suis pas encore, j’arriiiive). Hé bien, je me suis pris une claque. C’est un film magistral, et je regrette que nous n’étions que 5 dans la salle. J’espère que les autres séances ont fait carton plein.
Le film montre très simplement comment les protocoles sanitaires, les protocoles européens, les instructions de l’académie, … ont petit à petit tuer les relations humaines, les relations entre un enfant et un adulte. Le constat aujourd’hui est que l’enfant a parfaitement compris les travers de l’adulte et il reconnait très facilement ce qu’il ne veut pas être (surtout à l’adolescence). Et c’est ce que la plupart des adultes prennent pour de l’ingratitude, de l’affront, ou de l’insolence. Et c’est ce que vient pointer du doigt le film.

Or, il est temps de reprendre les choses à l’envers. C’est notre rôle d’adulte d’éduquer. Et éduquer c’est avant tout comprendre. Or, aujourd’hui on demande à l’enfant de rester assis et de se taire.

Je trouve que le film traite de toutes ses questions de façon magistrale, en y incluant le suicide d’un enfant. Sujet beaucoup trop sensible que personne n’ose aborder.

Je crois que ce film méritait beaucoup plus de pub et de spectateurs : il mérite tous les parents, tous les professionnels de l’enfance, et ce depuis la crèche.

Le film casse les codes et aborde beaucoup de sujets qui parleront à tous les parents (du harcèlement notamment) et il le fait sans détour. Mais de façon brillante.

Je pensais sérieusement aller voir le navet de l’année, parce que depuis quelques temps, je ne crois plus du tout que l’enfant doit aller à l’école pour faire ce qu’il veut. On a testé et on en est revenu. Il y a quelques années, oui j’y croyais, tellement désespérés par l’éducation nationale que nous étions. Non, l’enfant a besoin d’un cadre et l’enfant a besoin d’adultes compétents. Et rien que ça toutes les écoles ne savent plus le faire.

Ce film affiche une réalité sans filtre mais c’est le film le plus réaliste sur l’EN que j’ai vu récemment.
Je souhaite à tous de pouvoir aller le voir.

Je remercie chaleureusement les scénaristes et le réalisateur pour tout le travail accompli, pour les dialogues, pour les scènes sans dialogues, et je félicite tous les acteurs qui sont remarquables. Je retiens une réplique importante sans vous expliquer le contexte : « C’est quoi le problème ? Vous êtes des bâtards ou quoi? » Hé bien, si juste l’EN pouvait répondre à ces questions, nous ferions un pas de géant.

Je vous conseille grandement le film, Monsieur le Ministre.

(et franchement j’ai les boules d’avoir raté l’avant première à Orléans !)

Ce film est un chef-d'oeuvre sur l'éducation, mais ne devrait pas être appelé "comédie" mais plutôt drame, comme dans les Choristes, l'enseignante (ici en maths) est mise à la porte de notre belle institution appelée l'éducation nationale parce qu'elle a osé utilisé une pédagogie non traditionnelle (cad une pédagogie nouvelle, comme Montessori ou Freinet) qui existe pourtant depuis près d'un siècle. Beaucoup de critiques parlent d'utopie, mais beaucoup de choses montrées dans le film (pédagogies nouvelles, pédagogie de projets, autonomie laissée aux enfants) existent déjà et ce depuis très longtemps, sauf que dans l'EN milieu rétrograde et très conservateur, ceci est VRAIMENT une utopie. Par contre, dans certaines écoles hors contrat avec l'état, cela est opérationnel et ce depuis des lustres.

En fait si l'on excepte la prof de math (qui dans la réalité serait déjà mise de côté dès le premier cours), le reste contrairement a ce qui est dit dans des critiques n'est absolument pas caricatural. Cela ferait rire si ce n'était la triste réalité de notre institution, qui rappelons le est censé éduquer et instruire tous les enfants de la nation. Comme le montre très bien le film, cette vielle institution laisse volontairement de côté tous ceux qui ne rentre pas dans le moule (même si le terme de "dictature" est malheureux), pour l'en il y a une seule façon d'apprendre la sienne, et un seul type de profs, qui dans le film hormis la prof de math sont tous issus du même moule.

La CPE (autoritaire, cassante, distante et froide) et surtout le principal (carriériste, hypocrite, pas de vague, aucun intérêt pour les mômes) ne sont absolument pas des caricatures, et sont parfaitement représentatifs des personnages du milieu. Les programmes rébarbatifs à souhait, que les profs doivent exécuter à la virgule près montrent l'étroitesse d'esprit du milieu. La demande de certains parents conditionnés demandant pour leur enfant un "cadre" (un carcan) sert à légitimer cette pédagogie d'un autre âge.

Bien entendu, les profs formatés par les IUFM, ESPE et INSPE jusqu'au dernier degré, crieront au scanlale, que le collège ce n'est pas ça, bla bla bla, en fait ils surtout très doués en communication et éléments de langages fournis clés en main par ces mêmes instituts de formatage (on le repère dans le film, vous proposez des activités de club, le collège ce n'est pas ça, il y a un programme, etc...) comme on nous apprend très bien à l'INSPE maintenant que l'école n'est pas un centre de loisirs, que les enfants sont là pour apprendre (sous entendu, si ce n'est pas rébarbatif à souhait les enfants n'apprennent rien). La preuve, vous êtes allés au cinéma, c'est une activité de loisirs donc vous n'avez donc rien appris.

Euh en fait, pour ceux qui ne l'ont pas remarqué, vous avez des maths sans vous en rendre compte, lorsque les deux ados veulent jouer à la Playsation en même temps, et qu'ils jouent à SQUATTE ou PARTAGE, vous auriez dû reconnaître le dilemme du prisonnier (faut plutôt la jouer perso ou plutôt collaborer, et donc le résultat est jouer perso est avantageux à court terme, mais collaborer l'est à long terme), comme l'explique si bien Virginie dans le film.

Le "conseil de discipline" est révélateur de la mentalité de l'instituion, les élèves n'ont bien entendu par leur mot à dire, ils sont juste là pour être formtés et conditionnés (euh pour "travailler") et les dés sont pipés dès le début, la prof de maths dérange, on cherche n'importe quel prétexte pour la mettre dehors quiite à en rajouter (ce n'est malheureusement pas une caricature).

Le brevet blanc mis comme par hasard le même jour que le concours n'est justement pas le fruit du hasard, cela a été fait exprès pour éviter les ados d'y participer, et donc de casser la pédagogie alternative mise en place par la prof de mths, ce n'est pas une caricature, dans un vrai collège cela se passerait comme ça, il faut à tout prix marginaliser les collègues qui dérange, et empêcher à tout prix les enfants d'accéder à des activités de "loisirs", au collège, les élèves sont là pour "travailler", et doivent avant tout penser aux examens.

Un détail qui m'a particulièrement marqué et (choqué aussi) dans le film, qui est très réalise, le moment où une ado apporte des gâteaux à la prof de maths, et l'appelle par son prénom, et que la CPE répond séchement et frodieemtn à l'ado "On dit Mme Thévenot, et n'apporte rien à sa prof, on n'est plus en maternelle", montre clairement la mentalité du milieu, et le formtage, où un prof doit imposer son autorité, et être distant vis à vis de ses élèves, pour l'institition,, aucun type de relation maître élève n'est possible.

Certaines critiques pensent que les membre de l'EN devraient regarder le film, en réalité ils le savent déjà (quand on s'intéresse au minimum à l'éducation) et ce film doivent les faire gerber tant il est criant de vérités (contrairement à la lutte des classes, par exemple, rien n'est exagéré) par contre je ne peux trop conseiller aux parents dont les enfants ou ados ont une "phobie scolaire" pour parler pudiquement d'aller voir le film d'en parler, et ensuite de lire le guide des écoles différentes, car bien des choses existent déjà mais malheureusement ce n'est pas dans l'école publique que cela se passe.

J'ai passé un très bon moment devant "L'école est à nous". J'ai apprécié particulièrement l'optimisme qu'il dégage, le sujet qu'il traite et de voir des jeunes jouer aussi bien....et puis j'ai tellement ri !!! Merci !

très caricaturé mais le fond est tellement vrai et la réalité aussi due à la rigidite administrative

J ai passe un super moment
Une bouffée d'oxygène, du bien-être,
Un film excellent, très bien interprète,
Tous les acteurs sont dans le ton,
Une très agréable surprise...
Merci