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Un visiteur
5,0
Publiée le 30 mai 2022
Un infini plaisir. Suspense maintenu tout le long du film, humour savamment mêlé à l'émotion et au tragique, dialogues percutants et pétillants, personnages ô combien attachants, même le fils hyperactif et insupportable, dont on comprend bien, en arrière plan, que les parents en ont fait leur deuil, jeux d'acteurs magnifiques. Pour ma part, j'ai préféré ce film à ceux du père. C'est plus incisif, plus précis, plus attachant, beaucoup plus profond psychologiquement parlant. Ne pas négliger non plus ce voyage en Iran avec ses paysages divers tellement caractéristiques.
J’ai beaucoup aimé ce film qui nous transporte et nous associe à la fuite vers la Turquie d’un dissident iranien, accompagné par sa famille extraordinaire petit frère de 6ans époustouflant, un père à l’humour froid et surprenant, une mère anéantie d’avance à la séparation de son fils adoré mais qui essaie de tenir le coup mais reste responsable et raisonnable. Film excellent
Hit the road est le « Little Miss Sunshine » iranien.
Un road movie fabuleux qui nous embarque dans le voyage d’une famille aux relations aussi caustiques que tendres. Remarquablement filmé par Panah Panahi, cette œuvre mélange avec une grande intelligence l’humour et l’émotion. On rit et on pleure avec cette famille qui nous touche immanquablement dès les premières minutes.
Et que dire de la prestation enthousiasmante du jeune Rayan Sarlak qui sublime l’ensemble. Quelle présence et quelle énergie !
Hit the road est un trésor de subtilité, de modernité et de tendresse !
Je mets la moyenne parce que j'ai adoré le jeu du petit garçon il est génial. Et j'adore la scène finale où on le voit à travers le toit ouvrant en train de chanter. Mais franchement ça s'arrête là.
Pour le reste : de beaux paysages, une histoire d'exil dont on devine les contours mais sans vraiment être sûr et dont on ne saura jamais vraiment rien. Beaucoup de paroles inutiles de temps perdu. Vendu comme un petit bijou pour moi c'est vraiment surcôté
De longs plans séquences, des paysages magnifiques. Les acteurs ont tous des personnalités très fortes et le scénario d'une simplicité apparente touche à beaucoup des grands thèmes de la vie que sont l'amour, la famille, la séparation, le lien aux autres et à sa terre. A voir!
Assez difficile de rentrer dans le film en raison d'un manque de mise en contexte. Il faut être très attentif aux détails pour réussir à tout comprendre. L'histoire n'en reste pas moins émouvante mais on sort de la séance quelque peu frustrés.
Alors oui, ce film ne plaira pas à tout le monde! Il est d'un genre entre-deux : le cinéma et le théâtre de l'absurde. J'ai trouvé beaucoup de liens avec l'oeuvre du dramaturge Samuel Becket. La récit débute sans que l'on ne comprenne comment les personnages se sont trouvés dans cette voiture et pourquoi ils font ce voyage. Le père est typiquement la représentation du "personnage empêché" que l'on retrouve dans le registre de l'absurde en littérature : Jambe plâtrée, rage de dents, très lent. Pourtant, sa femme n'arrête pas de lui demander d'aller chercher son fils turbulent ou d'accompagner l'aîné quand elle est inquiète. Le chien est lui-même malade. Les dialogues n'ont parfois aucun sens, les personnages ne se comprennent pas, il y a ici une volonté d'empêcher les personnages de communiquer de manière fluide. Pour moi, on est complètement dans l'absurde empruntée au théâtre.
De même, on sait que ce voyage inquiète la famille, qu'elle a un lien avec la justice du pays et le fils ainé mais on n'en sait pas plus. Pourtant, la séparation semble être très douloureuse pour la mère.
Finalement, le film raconte une histoire sans qu'on ne comprenne vraiment quoi. Le spectateur ne peut que se concentrer sur la beauté des tableaux que nous présente la caméra, les scènes sont très esthétiques et les paysages iraniens magnifiques. Alors oui, ça ne peut pas plaire à tout le monde, ce film est un art à contempler et ça ne me dérange pas
Un petit bijou d'humour, de dérision et d'humanité. Porté par de formidables acteurs et actrices et de succulents dialogues, ce film se déguste lentement et superbement. Moi j'ai adoré et je dis : courrez-y.
Comment exprimer ses sentiments par des métaphores... Voici une petite famille qui voudrait parler d'amour, de séparation, d'éloignement de l'être cher, mais sans devoir le dire ni pleurer. Grace à des références cinématographiques et musicales, l'auteur nous même sur les chemins sentimentale. Très beau film avec d'excellents acteur. Et en plus, des dialogues excellents.
Premier film et coup d'éclat. Le film est d'une délicatesse et d'une Humanité remarquables. Panah Panahi réussi à décrire une situation particulière et la transformant en aventure universelle. Les paysages d'Iran sont splendides, les sourires et les larmes le sont tout autant, chaque parent, chaque enfant peut se reconnaître. Le scénario est intelligent, les images pures et cette voiture devient un concentré d'émotions.
Hit the road est un très chouette film, créatif et plein de joie ! La réalisation est singulière, belle et poétique et les acteurs (à commencer par l'enfant) sont assez extraordinaires !
Critiques dithyrambiques, on se demande pourquoi! Des beaux paysages et un joli petit garçon ( archi pénible du reste) ne suffisent pas à faire un bon film! Le scénario est bien mince! Bonnes critiques parce que le fils de...
Merveilleusement poétique ! Édifiant sur l'ambiance en Iran. Superbes paysages.Acteurs émouvants. Mais la voiture est trop neuve pour être crédible....
Les commentaires des spectateurs de ”Hit the road” sont particulièrement contrastés. Certains ne voient dans ce film qu’un road movie ennuyeux, le récit d’un voyage familial absurde dans de beaux paysages. D’autres, dont je suis, ont été émus aux larmes par cette histoire simple qui en dit tant et où tant est tu. Pourquoi cette famille voyage-t-elle? Pour conduire, on le devine peu à peu, le fils aîné sur son chemin d’exil. La vérité, à peine révélée au spectateur, est cachée au petit frère, sans doute pour qu’il ne puisse pas la répéter. Et rien n'est dit non plus des raisons de cet exil. Comment sinon affronter la censure? Cette même censure qui sans doute impose au réalisateur de tourner une partie de son film dans une voiture, comme avant lui son père, Jafar Panahi, auteur de Taxi Téhéran, ou encore Kiarostami, maître du cinéma iranien, dont l’influence est ici sensible. La censure n’interdit en revanche ni l’humour ni la poésie. Et ”Hit the road” qui tire des contraintes politiques le meilleur des partis est un film bouleversant.