Troisième long-métrage du trublion Jean-François Richet, "De l'amour" est celui de la maturité mais aussi de l'assagissement pour le réalisateur originaire de Meaux. La première partie raconte l'histoire simple racontant la vie somme toute banale d'une jeune rebelle de 20 ans, en la personne de l'epoustanflante Virgine Ledoyen, est d'une sincèrité entre travail intérimaire et sortie avec son attachant entourage, loin des clichés des cités. Mais le brio arrive dans la seconde partie, d'une tension palpable, arrivant lors de la garde à vue de Maria qui va virer au cauchemar. Pourtant, loin du pessimisme affiché lors de son précédent "Ma 6-T va crack-er", Jean-François Richet va surprendre tout le monde, et sans rien dévoiler bien sur, en finissant sur une réjouissante lueur d'optimisme, mettant en valeur commele titre l'indique la puissance et la force de l'amour face à l'adversité sur la superbe chanson "Sache que je" de jean-Jacques Goldman (d'ailleurs exit le rap dans le film). Bravo M. Richet, c'est un coup de maître. Pour finir, petite anédocte en aperçevant un passage de "Halloween", film de John Carpenter, que Richet adore (moi aussi !!) au point, après d'avoir eu l'aval du réalisateur américain, de remaké de façon intélligente et efficace "Assaut sur le central 13", un autre film du maître du fantastique de série B.