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selenie
6 331 abonnés
6 203 critiques
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0,5
Publiée le 15 avril 2008
Navet de base soit disant sérieux qui compile un maximum de poncifs et de caricatures débilisantes. Malgré Virginie Ledoyen (superbe) le scénario tombe dans la facilité ; entre l'uniforme du flic fasco et odieux et du flic niais et idiot il faut amadouer en plaçant un flic en civil intelligent et intègre... Dans la banlieue heureusement que les gros durs honnetes (bien entendu !) font si peur au dealer du coin... Que dire de Yazi Ait qui joue comme un robot, qu'il aille prendre des cours ! C'est navrant, affligeant...etc...
Un scenario monstrueusement médiocre doté de dialogues à la hauteur d’une première année de maternelle (et encore je suis gentil) et des acteurs ridicules sans aucun talent le pire c’est Stomy Bugsy, Oh seigneur! Un véritable gâchis.
Un film écrit et réalisé par Jean-François Richet pour son actrice principale qui rayonne l'écran, Virginie Ledoyen !! Le réalisateur est natif des banlieues et le sujet se passe dans les quartiers, la vie quotidienne des jeunes qui pensent à changer de vie, des relations amoureuses, l'attente d'un bébé pour le personnage principale, le travail à l'usine mais aussi de cannabices , de vols à l'étalage dans les grandes surfaces et autres choses. Ce qu'on peux regretter chez Jean-François Richet, c'est qu'il donne comme ses films précédents "Ma 5T va cracker" ou "Etats des lieux" une mauvaise image de la police Française sans trop donner de détails dans la deuxième partie. A part ça, l'ensemble reste correcte avec de bons comédiens qui font vivre ce long métrage comme Virginie Ledoyen, Yazid Ait, Stomy Bugsy, Bruno Putzulu ou Jean-François Stévenin pour citer ceux que je connais. A voir.
Après État des lieux et Ma 6-T va crack-er, le trop rare Jean-François Richet poursuit son étude des banlieues avec De l'amour. Un film tout aussi sombre mais moins musclé tant l'amour semble être l'unique rayon de soleil dans le ciel des quatre protagonistes. spoiler: Car oui, le quotidien est morose. Rythmé, d'un côté, par le travail à l'usine qui n'offre aucune perspective d'avenir et où les salariés sont sacrifiés sur l'autel de la rentabilité et de l'autre, les petits larcins qui les emmènent directement au commissariat. Chez les policiers, ce n'est pas très reluisant non plus. L'inspecteur honnête est toujours indisponible. A tel point qu'il faut aller le chercher chez lui à son domicile. Le flic pourri est coupable d'agression sexuelle. C'est cette peinture sans concession de la vie de tous les jours de ces banlieusards au début des années 2000 filmée par Richet qui m'a séduit. Et Virginie Ledoyen (cette fille est super mignonne, j'en ai déjà parlé dans ma critique d'Une autre vie d'Emmanuel Mouret) qui doit être l'actrice qui doit se désaper le plus au cinéma avec Emmanuelle Béart et Sophie Marceau.
Troisième long-métrage du trublion Jean-François Richet, "De l'amour" est celui de la maturité mais aussi de l'assagissement pour le réalisateur originaire de Meaux. La première partie raconte l'histoire simple racontant la vie somme toute banale d'une jeune rebelle de 20 ans, en la personne de l'epoustanflante Virgine Ledoyen, est d'une sincèrité entre travail intérimaire et sortie avec son attachant entourage, loin des clichés des cités. Mais le brio arrive dans la seconde partie, d'une tension palpable, arrivant lors de la garde à vue de Maria qui va virer au cauchemar. Pourtant, loin du pessimisme affiché lors de son précédent "Ma 6-T va crack-er", Jean-François Richet va surprendre tout le monde, et sans rien dévoiler bien sur, en finissant sur une réjouissante lueur d'optimisme, mettant en valeur commele titre l'indique la puissance et la force de l'amour face à l'adversité sur la superbe chanson "Sache que je" de jean-Jacques Goldman (d'ailleurs exit le rap dans le film). Bravo M. Richet, c'est un coup de maître. Pour finir, petite anédocte en aperçevant un passage de "Halloween", film de John Carpenter, que Richet adore (moi aussi !!) au point, après d'avoir eu l'aval du réalisateur américain, de remaké de façon intélligente et efficace "Assaut sur le central 13", un autre film du maître du fantastique de série B.
Il est des films où une petite culotte est synonyme de rencontre amoureuse, de coup de foudre, d'une relation qui s'installe petit à petit pour arriver à ce que tout le monde cherche ici bas : le bonheur. Des films comme Margie par exemple. Et puis il est d'autres films où la petite culotte volée au Leclerc du coin, fait que la coupable finie avec un flingue dans les mains, sous la pluie, en train de pointer un flic pourri. vraiment un très bon film a la française et une très grande virginie ledoyen.
Ce film ne plaira pas à tout le monde, c'est un film qui dérange. Pour ma part, j'ai surtout retenu l'excellente interprétation de Virginie Ledoyen. La fin est poignante.
Tout demarre comme une banale chronique sociale sur une jeunesse ouvriere de banlieue. Puis quelques incidents, mineurs pour la plupart, font tout derapper. Un film court, assez rythme, pas desagreable, inscrit dans la realite avec une Virginie Ledoyen tres talentueuse et impliquee
Ce film n' est ni très bon ni mauvais avec notamment son caractère réaliste. La toute dernière scène est un point noir, le film se termine en étant bâclé.
Avec De l’amour, Jean-François Richet semblait abandonner la violence de la banlieue présentée dans ses deux premiers films pour livrer une histoire d’amour. Mais, s'il adopte un style plus classique (il oublie totalement l’influence d’Eisenstein d’État des lieux et n’offre qu’un seul réel effet de mise en scène à travers un décadrage) et qu’il donne pour la première fois des rôles importants à des artistes reconnus comme Virginie Ledoyen, Stomy Bugsy (qui apparaissaient tous deux dans Ma 6-T va crack-er dans des petits rôles), Jean-François Stévenin, Bruno Putzulu, Jean-Marc Thibault ou Brigitte Roüan, il retourne malgré tout à ses thématiques habituelles au risque de tomber dans les clichés de la banlieue (drogue, violence, bavure policière…) comme s’il avait peur de filmer une simple histoire d’amour qui ne soit pas liée à ces aspects comme il en existe tous les jours dans les cités. On pourra aussi lui reprocher une dernière séquence laissant un peu perplexespoiler: (on n’a l’impression que l’acte final des protagonistes principaux n’a pas eu de conséquence, ce dont on peut douter) . Toutefois, Richet arrive à livrer des personnages attachants malgré leurs aspects négatifs. Ainsi, De l’amour est une œuvre qui se suit sans déplaisir et qui conserve la personnalité du cinéaste mais qui ne possède ni l’originalité de ses deux premiers films ni la force de son diptyque sur Jacques Mesrine qui suivra quelques années après.
Virginie Ledoyen dans un rôle fort. Jeune fille qui essaie de s'en sortir, Maria s'épanouit uniquement en présence de son copain et deux amis - à la vie, à la mort. Tandis qu'elle se fait pincer pour un vol en magasin, la vie de Maria bascule. Jean François Richet dénonce le comportement et les actes abominables d'un homme dont le pouvoir est renforcé par l'uniforme et l'insigne qu'il porte. A l'instar du film "A vif" de Neil Jordan, le réalisateur traite, en 1h20 de temps, de la loi du talion. La vengeance peut-elle effacer les traumatismes ? Jusqu'où un individu peut-il aller par amour ? La mise en scène est efficace malgré une histoire emplie de lieux communs; les comédiens sont convaincants (Virginie Ledoyen et Jean-François Stévenin en tête). Enfin, pour terminer le film, le réalisateur a choisi en musique de générique la chanson "Sache que je" qui accompagne pertinemment ce long métrage poignant.
Un beau film et une très bonne prestation de Virginie Ledoyen, si on peut apprécier de ne pas sombrer dans le tragique on regrette que toiut s'enchaine sans aucun approfondissement, le film aurai gagner à être un meu plus creusé et long, dommage. Un bon film quand même.
Richet cartonne souvent avec ses réalisations (ASSAUT SUR LE CENTRAL 13, MESRINE,...) mais là, j'ai été un peu déçu. Cette fois-ci, il aborde le quotidien des jeunes de banlieue en insistant sur les sentiments des personnages. Un film assez touchant, mais parfois long. Par contre, on ne peut rester indifférents à la séquence très brutale vers la fin.