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    Soy Libre
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    9 critiques spectateurs

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    Dracomas
    Dracomas

    11 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 avril 2023
    C'est chouette, c'est esthétique, c'est émouvant, c'est juste... : c'est maîtriser. Laure Portier connaît son propos et ça se ressent. Merci d'apporter cette narration au documentaire, c'est sublime.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 355 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 juin 2022
    Présenté à Cannes dans la sélection ACID, “Soy Libre” est le documentaire d’une jeune femme qui a filmé son petit frère de son entrée dans un centre éducatif fermé en 2005 jusqu’à son séjour au Pérou en 2016. Elle le rejoindra en 2019 au moment où la caméra était trop prenante dans la vie de ce garçon passé en 2012 par la case prison. Arnaud est un jeune homme souriant et charismatique. L’entendre parler est attrayant, mais il n’est pas attachant. En effet, le jeune homme ne peut s’empêcher de dégrader les murs, voler un scooter et enchaîner les actes malveillants. Ce film, prenant dans sa première partie, voudrait nous attendrir dans sa seconde au Pérou où Arnaud vit dans la misère. Non, une phrase du film résume assez bien l’ensemble, “c’est pour tes bobos de la culture qui vont dire, oui, il y a quelque chose d’intéressant, on sent qu’il y a de la haine.” “Soy libre” est un témoignage personnel, mais sans fond pour se frayer un véritable intérêt éducatif ou cinématographique.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Alex Motamots
    Alex Motamots

    7 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2022
    J'ai trouvé ce jeune homme intriguant.
    Son objectif : affronter la vie, et pourtant il part de plus en plus loin : Espagne, Perou.
    Arnaud marche beaucoup, avance, grimpe des collines. Il avance, mais je n'ai pas trouvé qu'il cherchait à construire spécialement quelque chose. Je l'ai trouvé plutôt dans la destruction (scooters, émeutes).
    J’ai aimé l’évolution des dessins : très urbain, bagarres vers un apaisement au contact de la nature, comme si il pouvait enfin se poser sans fuir.
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 avril 2022
    Durant seize ans, la documentariste Laure Portier, passée par l’ENSAV à Toulouse et l’INSAP à Bruxelles, a filmé son demi-frère Arnaud Gomez, un adolescent élevé par un père absent et par une mère instable, ballotté de foyer en foyer avant de sombrer dans la délinquance.

    "Soy Libre" est un documentaire doublement touchant.
    Touchant par son héros, Arnaud, un Antoine Doinel du vingt-et-unième siècle, sevré d’amour, qui cherche désespérément le bonheur, dans une fuite solitaire, en Espagne d’abord, puis au Pérou.
    Touchant par le regard aimant que porte sur lui sa demi-sœur, la réalisatrice Laure Portier, qui entrelace les images qu’elle a elle-même tournées et celles qu’Arnaud a filmées avec son téléphone portable comme autant de bouteilles à la mer lancées depuis l’autre bout du monde pour donner des nouvelles à sa sœur et l’appeler au secours.

    Si l’on manquait d’empathie – et j’en possède très peu – on pourrait avoir une réaction épidermique à ce documentaire, l’accuser de complaisance, considérer son héros comme un parasite social dont les délits répétés ne méritent aucune indulgence et que sa sœur, au risque de s’en rendre elle-même complice, filme avec une complaisance coupable. Je mentirais en disant que cette réaction là ne m’a pas effleuré.

    Mais – car Dieu merci l’humanité qui sommeille en nous se réveille parfois – on ne réussit pas à trouver ce chien fou tout à fait antipathique, à ne pas être affligé par sa longue errance solitaire au bord des autoroutes espagnoles ou des rues pluvieuses de Cuzco, à ne pas être ému de son chagrin au chevet de sa grand-mère agonisante et à ne pas être rasséréné par l’équilibre qu’il semble avoir enfin trouvé au fin fond de la jungle amazonienne auprès de sa femme et de son bébé (ne me reprochez pas de spoiler un film que, de toutes façons, vous n’irez pas voir faute qu’il soit diffusé dans plus d’une salle bobo du Quartier latin !)
    Alfredo69
    Alfredo69

    2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mars 2022
    Ce film m'a énormément touché. J'ai rarement été autant ému devant un film et encore plus un documentaire.
    Il y aurait beaucoup a dire sur ce film et sur la relation frère soeur. C'est éblouissant.
    Assurément un de mes coups de coeur de l'année.
    Je vous recommandent chaudement de le voir !!
    Jul93
    Jul93

    6 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 mars 2022
    La rudesse de l'histoire ne devrait pas forcément laisser le Cinéma de côté ... le documentaire peut s'élever loin de la caméra de surveillance
    chas
    chas

    37 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mars 2022
    Une occasion incandescente de revenir sur la question de la Liberté, ponctuation de bien des discours par chez nous.
    La cinéaste a confié à son jeune frère une caméra pour retenir des images d’un parcours chaotique à la sortie d’une adolescence passée de prison en centre d’éducation surveillée.
    Ce jeune homme dit pardonner à ses parents, juste avant de revenir sur le poids de leur responsabilité. Il proclame son envie de changer mais veut qu’on continue à le reconnaître.
    Il va au bout de ses envies d’émancipation d’abord puériles, autour d’une vespa et de tags, de larcins, avec le body building comme construction de soi plus solide.
    La caméra de sa douce sœur réalisatrice lui permet de sortir de la posture « je me la joue » pour passer à un rôle véritable, éclatant d’authenticité lors de retrouvailles avec une grand-mère d’une sagesse transcendante. Le personnage concrétise un projet de vie annoncé dans les dessins qui abandonnent les stéréotypes au profit de la représentation de tablées fraternelles, devant une maison où jouent des enfants.
    Zoe B.
    Zoe B.

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mars 2022
    Merveilleux film, bouleversant, juste... À la fois poétique et politique. À voir absolument en salle !
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    351 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mars 2022
    C’est une réalisation de Laure Portier. Soy Libre a été présenté à l'ACID au Festival de Cannes 2021.


    Soy Libre porte parfaitement son nom. C’est l’occasion de suivre un adolescent intrépide de son quartier toulousain d’origine, jusqu’à l’Amérique latine. Ce documentaire va nous faire partir du début. Alors qu’il n'avait rien, Arnaud a décidé de “conquérir le monde”. Pour cela, une simple caméra et c’est parti pour l’aventure. Comme quoi le monde nous ouvre les portes. On va d’ailleurs se sentir proche de lui dans ses étapes. Une occasion de voyager à travers un écran.

    Ce jeune homme va donc se transformer en un impressionnant baroudeur. Son parcours ne peut que forcer le respect. Au moment de le voir brûler un scooter, il était dur de voir ce que l’avenir pouvait lui réserver de positif. Après de moultes épreuves, Arnaud a trouvé sa voie. Cela est dû à un impressionnant travail sur lui-même. Il n’est jamais trop tard pour se prendre en main.

    Sa progression est donc toujours constante. L’évolution d’un adolescent devenu homme. Au-delà d’être centré sur ce phénomène, Soy Libre va aussi aborder la relation avec sa sœur. Celle-ci est belle à voir. Une complicité naturelle existe entre les deux. On ressent d’ailleurs la tristesse de la sœur quand elle voit son frère s’éloigner. Malgré tout, on sent une fierté de voir le chemin parcouru par Arnaud.

    Les petits bémols viennent plus de la réalisation. Par moments, on est un peu perdu. Rajouter des précisions claires sur l’époque et le lieu aurait été bien. En matière de rendu visuel, on a plus l’impression d’être sur un film de vacances plutôt qu’un documentaire. C’est trop brut de décoffrage. Après, cela donne une certaine authenticité. Un choix qui pourrait donc plaire à certains. On note tout de même l’ajout d’un fil rouge bien pensé avec les dessins ainsi que les commentaires en voix off. Une chose est sûre, Soy Libre est fait avec le cœur.
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