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    Ghost Song
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    AdamC
    AdamC

    59 abonnés 269 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mai 2022
    Film sur Les enfants perdu de Houston qui montre bien un phénomène de plus en plus en expansion.
    Une jeunesse ( qui n'est pas dans le film) pour qui tout réussi et l'autre partie qui virevolte entre street alcool drogue addictions en tout genre
    Les gens ont de plus en plus de mal à donner un sens à leur vie dans les grandes villes. Le film le montre bien
    Mention spéciale à la bande son
    velocio
    velocio

    1 300 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 avril 2022
    Le point le plus négatif de ce film n'est pas que ce qui est présenté comme étant de la musique est en fait du rap, c'est que "Ghost song" manque totalement de sincérité : présenté en tant que documentaire, on prend vite conscience que ce film a été beaucoup scénarisé, qu'il y a manifestement au minimum 2 caméras en action dans la plupart des scènes, et que, très probablement, de nombreuses scènes ont fait l'objet de plusieurs prises. Par ailleurs, la musique est utilisée comme dans n'importe quelle fiction. Résultat : ce que raconte ce film sur la situation de nombreux jeunes de Houston est sans doute proche de la réalité mais, finalement, on n'y croit pas !
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    375 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 février 2022
    Ce documentaire évoque les situations précaires de deux jeunes dans la ville de HOUSTON au Texas. Les personnages et la ville de Houston où ils évoluent y sont décrits comme de véritables fantômes en perdition. Ce film carrément désespérant n’est pas passionnant et n’apporte pas grand-chose. Heureusement, il n’est pas trop long.

    Bernard CORIC
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 196 abonnés 7 501 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 juin 2022
    A Houston, au Texas, 3 individus se battent pour survivre dans une ville qui semble ne pas se soucier des laissés-pour-compte. Ils ont tous les trois un parcours très différent, Alexandra est une ex-cheffe de gang devenue rappeuse (George Floyd était son oncle), Will devenu SDF est un gosse de riche renié par son père et enfin, Nate est un drogué livré à lui-même.

    Ghost Song (2022) dresse le portrait de 3 marginaux qui hantent les rues de Houston quelques jours avant qu’un ouragan ne s’abatte sur la ville. Dans une ambiance crépusculaire de fin du monde, les scènes de rap et de blues s’alternent avec des scènes de confessions et des séquences de fusillades entre les gangs de Third Ward et Scoot Up. Les morts tombent, les rappeurs exhibent leurs tatouages et autres dents en or (ou plaqués faux diamants) pendant que les journaux télévisés relatent les faits divers qui nous rappelle que Houston est loin d’être la ville fantôme à laquelle on s’attend.

    Nicolas Peduzzi réalise ici de beaux portraits, l’ennui, c’est que certaines rencontres ont été scénarisé, ce qui a tendance à complètement dénaturer les propos ou les séquences en question (notamment lorsque Will et son oncle chantent dans le salon). C’est d’autant plus regrettable qu’en pareille circonstance, le film oscille maladroitement entre le documentaire et la fiction.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    Loïck G.
    Loïck G.

    335 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 avril 2022
    Sur le bilan d’une enfance malmenée dans un décor peu propice, des jeunes de Houston tentent maintenant de reprendre leur destin en main. Bloodbath, la rappeuse du quartier au succès grandissant, est un peu leur porte drapeau pour dire au monde que la désespérance n’est pas une fatalité. Ça se passe à Houston, une ville abandonnée par les dieux, où les rescapés appellent à l’aide. Lyrisme macabre, musique gothique, leur refrain a beau chasser les fantômes de la cité qu’ils veulent fuir, un ouragan électro prend la place. Voie sans issue, désespérance programmée, ça craint ! Ce n’est pas le style de musique et d’univers que j’emprunte le plus souvent, mais le réalisateur suit avec une telle attention ce petit monde, que l’accompagnement devient presque naturel. Un documentaire en forme de reportage, inédit.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 avril 2022
    Alors qu'un ouragan s'apprête à dévaster Houston les enfants du ghetto s'accrochent à leurs flows et aux histoires ordinaires des déclassés de l'American Dream. Le documentariste français promène sa caméra dans la fièvre de la capitale texane dont le rap comme ses habitants se nourrit de drogues et de désillusions. La vie qu'il nous montre est celle que fantasment la plupart des clips de hip-hop, avec bitch, gun and codeine. Ici la réalité est plus forte que la fiction et la bande-son qui l'accompagne donne des frissons.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    354 abonnés 1 790 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2022
    C’est une réalisation de Nicolas Peduzzi dont le premier documentaire se passait déjà au Texas. Ghost Song a été présenté à l'ACID au Festival de Cannes 2021.
    Bienvenue à Houston, Texas. C'est dans cette ville des États-Unis, qui compte plus de 2 millions d’habitants, que va se dérouler Ghost Song. Un reportage qui va nous permettre de découvrir les bas-fonds de cette ville connue en France surtout pour son rôle dans la NASA avec le fameux « Allô Houston, est-ce que vous me recevez ». Alors bien que ce documentaire se déroule dans une ville américaine, on va quand même avoir un dépaysement dans une métropole encore peu explorer au cinéma.
    C'est donc parti pour suivre différents protagonistes que ce soit une rappeuse ou encore un gosse de riche frustré. Ce documentaire ne va pas y aller par quatre chemins ni s’autocensurer. On va donc voir des passages très forts où les protagonistes nous délivrent véritablement ce qu’il y a en eux. On va suivre Alexandra Nicks connue sous son nom de rappeur OMB Bloodbath. Pour ceux qui ne sont pas anglophones, ce mot veut dire bain de sang. Cela suffit à vous placer ce personnage reconnu du quartier de Third Ward. Avec elle, on va donc découvrir l’aspect pauvreté de cette ville. Cela étant, on reste sur le ressenti sans avoir de côté analyse.
    Ces moments vont être aussi l'occasion de connaître le style musical de la ville et plus particulièrement l'aspect hip-hop. On découvre le Screw, un son typique de Houston où la consommation de codéine a abouti à un ralentissement du flow des rappeurs pour aller vers un free-style assez jazzy. L’occasion de voir les talents de rappeuse d'OMB Bloodbath. Les différents morceaux qui sont proposés sont vraiment prometteurs. On va même pouvoir assister au tournage d'un clip ce qui est intéressant. La musique va être aussi l’occasion de nous parler de l’affrontement entre les gangs et de ceux parti trop tôt.
    Durant tout le documentaire, on va donc explorer la ville de Houston. La photographie est vraiment très bien travaillée et c’est agréable d’avoir cette découverte. On en oublierait presque les moments où on parle de la jeunesse dorée, mais déprimée. Une façade pour ton important d'une société, car chaque mal-être a le droit de s'exprimer. On le comprend, car le protagoniste a le temps de nous dire véritablement ce qu’il ressent et son passé. En revanche, la construction ne lui donne pas forcément d’importance et son cas sera vite oubliable en comparaison à celui de la rappeuse.
    Patricia Franchini
    Patricia Franchini

    51 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 avril 2022
    J'ai eu la chance de voir ce film en avant-première, il est dément ! La musique du musicien électro Jimmy Whoo (ils font des projections + showcases, ça tue) est magnifique, je l'écoute en boucle depuis. C'est un film qui ne vous quitte plus, la caméra nous embarque et nous hypnotise, une seule chose à dire : ENCOOOOORE.
    Jipéhel
    Jipéhel

    39 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 mai 2022
    Pipeau

    J’ai eu très franchement la désagréable impression que le sieur Nicolas Peduzzi nous a pris pour des gogos avec son pseudo-documentaire. Houston, Texas. Alexandra, Will et Nate se débattent pour survivre dans une ville qui dévore les gens -comme les rêves. Ex-cheffe de gang ou gosses de riches reniés, chacun affronte ses démons tandis qu'un ouragan approche. « Ghost song », c'est la promesse d'un nouvel élan de vie, entre musique, hallucinations et espoirs de rédemption. 76 minutes totalement fictionnées et mises en scène, 76 minutes d’images hideuses et qui plus est, totalement sans intérêt. Ça fait beaucoup pour un seul film. Non ?
    Houston est la 4ème ville des Etats-Unis. Une fourmilière bouillonnante que ce quartier de Third Ward d’où sont originaires Beyoncé, DJ Screw, Bloodbath, mais aussi George Floyd dont le meurtre avait mis le pays à feu et à sang. Vous l’avez compris, la musique a une grande part dans le film et surtout le Screw, un son typique de Houston où la consommation de codéine a abouti à un ralentissement du flow des rappeurs pour aller vers un free style assez jazzy, dixit les spécialistes du genre. L’autre caractéristique marquante de cette ville, c’est qu’elle vit sous la menace permanente des ouragans. Mais voilà, la mayonnaise ne prend à aucun moment. Ces 3 personnages - outre le fait qu’elles n’ont éveillé chez moi aucun intérêt – ne se rencontrent jamais. On a donc droit à un triple portrait en parallèle de OMB Bloodbath, William Folzenlogen et Nate Nichols, qui, pour couronner le tout, ne sont même pas filmés au moment de l’ouragan. Ça relève ni plus ni moins de la supercherie. Ici ou là, on peut lire que c’est un film sur les oubliés du rêve américain. Sur ce thème, on a vu beaucoup mieux. On entend aussi parler de poésie du désespoir, d’errance funèbre ou encore de récit d’une éternelle quête de rédemption dans un monde n’attendant plus que l’Apocalypse. Désolé pour ma part, je suis passé totalement à côté de l’expérience de cinéma immersive et fascinante vantée par certains autres. Moi je n’ai vu qu’un faux docu, roublard, sans structure qui ne repose que sur l’attente de l’ouragan Harvey, qui finit par arriver… dans les 5 dernières minutes. Ça pue l’amateurisme à plein nez et on n’y croit pas. Vous avez compris, je n’ai pas beaucoup aimé…
    critiquas in veritate
    critiquas in veritate

    20 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 avril 2022
    Magnifique. On sait pourquoi on aime les documentaires, après avoir regardé celui-là.
    Tout y est : la vérité, l'ambigüité, la fascination, et de surcroît la musique hypnotisante.
    Mais surtout, il y a une ambition biblique à ce film, qui lui donne une portée universelle : ce n'est pas tant sur Houston, c'est sur le monde entier en perdition, avec un rai de lumière qui vient percer les nuages, l'espérance invincible qui reste à l'humanité.
    Seul bémol selon moi, l'emploi des musiques d'opéra, trop lourdes à mon goût. Je comprends la volonté d'opérer un décalage et en même temps un rapprochement entre ces deux mondes (scène d'opéra et cités américaines), mais cela ne marche pas toujours.
    patrice vatan
    patrice vatan

    11 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 mai 2022
    La caméra de Nicolas Peduzzi griffe l'écran du MK2 Beaubourg de longs travellings horizontaux à ras du bitume. Third Ward Neighborhood, le coin le plus trash de Houston, Texas.

    Les images de mon Houston diffèrent, vues à travers les vitres de la Lincoln Continental dont Hertz nous avait upgradés à l'arrivée à l'Intercontinental Airport, rebaptisé George Bush douze ans après. Soirée country au Gilley's, nuit au Motel 6.
    Pas le Houston que filme d'une caméra magnétique Nicolas Peduzzi.
    Elle serre au plus près trois jeunes qui survivent dans la poubelle de Third Ward en dealant, en rappant, tentant d'éviter la balle dans la tête qui abat leurs potes.

    Pas mon Houston dont j'avais pourtant ressenti la fracture violente symbolisée par le skyline conquérant des pétroliers et agro industriels qui écrase les baraques en planches, aux fenêtres obstruées par la crise, où se terrent les Noirs.
    "Police omniprésente, la vie est dure pour les Noirs" avais-je noté à la date du jour.

    Niggers, ou sa déclinaison rap niggas, le summum de l'injure raciale, ne sonne pas en gros mot dans la bouche de OMB Bloodbath, une rappeuse si jeune, si frêle qu'on ne la voit en cheffe de gang, régnant sur ses niggas qui zonent en rappant et quand ils ne rappent pas, s'expriment avec ce phrasé, ce flow qui est du rap parlé.
    L'ouragan s'annonce, sature Houston d'ozone électrique, retaille la mégalopole en deux blocs que le réalisateur s'attache à opposer au maximum en forçant le réseau des freeways à faire écran entre les riches gratte-ciel et les misérables cabanes qui font Third Ward, frontière autant physique que mentale pour OMB Bloodbath, William Folzenlogen et Nate Nichols, ses hérauts.

    Amoureux du Texas où il avait tourné en 2018 "Southern Belle" sur la vie d'une héritière désargentée, Peduzzi ne se prive pas de s'élever du bitume défoncé, de la belle image, de référencer.
    D'immenses freight trains barrent l'horizon pourri du neighborhood, et on capte au détour d'une image la Commercial Bank of Texas où Wim Wenders avait envoyé Harry Dean Stanton prendre du fric dans Paris Texas.
    Mais Harvey l'ouragan rappelle le cinéaste à l'ordre, foudroie - quel dommage - la bande son électro ; écran noir au MK2 Beaubourg, salle éclairée s'il en est, l'un des rares biotopes où survivent les films du genre de Ghost Song.
    Rudi R.
    Rudi R.

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mai 2022
    Un film magistral, vibrant, poétique...
    D'une rare puissance esthétique.
    Un réalisateur à suivre !
    Valentine Catzé
    Valentine Catzé

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 avril 2022
    J'ai vu ce film en projection au Louxor, et j'ai été vraiment émue. L'oeil, le regard de ce réalisateur est rare, d'une humanité folle. Chaque personnage m'a parlé... comme si je les connaissais depuis toujours, pourtant ils sont loin dans cette Amérique décadente. C'est beau, intelligent, généreux, et l'image est fantastique. allez-y.
    Maïa
    Maïa

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2022
    Film génial ! Je suis allée le voir par hasard. Les personnages hyper touchant, des histoires incroyables!! La musique est géniale. C’est impressionnant... avec en plus un arrière plan de sujets importants, le climat et la liberté du genre !! Ça me réconcilie avec le documentaire
    Je conseille !!
    Zoe B.
    Zoe B.

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 avril 2022
    Un joyau électrifiant où bouillonnent deux héros écorchés d’une Amérique déchue. C’est au beat du rap et aux rythme du blues que Nicolas Peduzzi filme, sous la lumière des néons, deux voix qui cherchent leurs voies. À voir absolument !
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