Ring est le principal film du réalisateur japonais à succès, Hideo Nakata, ce film n’est autre qu’une adaptation cinématographique du roman intitulé Ringu écrit par Kôji Suzuki, considéré comme le Stephen King japonais. Il est sortit en 2007, un an avant sa prochaine suite et un remake se fera en son nom quelques années plus tard. Véritable film typiquement japonais, il démarrait pourtant très bien avec ces histoires étranges que se racontaient deux jeunes adolescentes à propos d’une cassette maudite qui une fois visionné, était suivit d’un coup de téléphone annonçant la mort sept jours plus tard des personnes l’ayant regardés, et sept jours plus tard, une fille d’une pâleur incroyable aux longs cheveux noirs sortaient de la télé pour vous tuer. Cette histoire toutefois novatrice faisait véritablement un retour en arrière sur ces histoires traditionnelles de fantômes nippones dans la lignée du film « Histoires de fantômes japonais » de 1955, en plus de cela Ring s’est vu touché par la modernisation rapide de ces pays tel que le Japon avec ce concept rajouté de la vidéo, toutefois frappé d’une histoire trop linéaire. Cela commençait bien jusqu’à ce que les personnages au lieu tenter des choses pour mettre fin à la malédiction, ne trouve rien d’autre à faire que de s’amuser à se prendre pour l’Inspecteur Derrick, s’obstinant à vouloir décortiquer image par image cette cassette particulière. Vraiment irréaliste, et la principale caractéristique de ce film et de son réalisateur respire le cinéma de suggestion, propre souvent aux films d’époque et aux classiques avec ces alternations hors-champ/contre-champ. Ici, contrairement au superbe Dark Water, ce système est vraiment très maladroit et pourtant je ne sais pas ce qui à bien pu faire peur aux gens tant que ce film est irréaliste ! Les acteurs ne m’ont pas convaincus et brillent par leur jeu sonnant faux. Seul quelques scènes sont passables voir correct, j’ai bien aimé celle ou la mère se rend compte que son fils Ohishi regarde la cassette maudite et lui cache instantanément les yeux, et c’est tout. La scène finale du puits bien qu’elle sente les révélations mauvaises et inutiles m’a l’air vraiment bâclé. L’ambiance sonore est toutefois bonne, et la toute dernière scène de fin dispose d’un bon procédé à savoir Sadako qui sort du puits (filé en train de marcher en marche arrière ce qui lui rend cette démarche si spéciale et si propre à son statut de fantôme.) également à la fin au lieu de montrer explicitement sa tête à la fin nous fais grâce d’un seul œil (Quel radin ! C’était toutefois une réponse de sa part aux critiques négatives de son ancien film de fantôme ou celui-ci montrait entièrement le visage de son fantôme). Sûrement l’un des films les plus ennuyeux que j’ai vu, car vraiment entre la première et la dernière scène s’écoule près de une heure et demi d’ennuie interminable, j’ai vraiment eût du courage à le regardé en entier (Car je suis quelqu’un de résolut à regarder le film jusqu’à sa fin même si il est très mauvais, à la limite du regardable ou ayant des tendances somnolantes, car on n’est jamais à l’abris d’un jolie twist ou de révélations de fins croustillantes. Ainsi selon-moi il ne faut jamais juger un film avant de l’avoir vu en entier !) Pour en revenir à ce film particulier, Hideo Nakata à très mal exploité ce film avec une mise en scène suggestive trop poussé à l’extrême poussant à un ennuie interminable pour des personnes neutre à la psychologie comme moi, vraiment dommage ! Film classique, certes mais film mauvais !