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    La Femme du fossoyeur
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    3,4
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    13 critiques spectateurs

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    Soizic
    Soizic

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 août 2024
    Vu sur ARTE samedi soir 23/08/24 ce film admirable de justesse et de délicatesse; certes, je suis née à Djibouti et y ai vécu 8 années en discontinu jusqu'à 16 ans, mais eu la chance extraordinaire d'avoir sillonné ce pays dans tous les sens ; ayant pris le film en cours de route, j'ai immédiatement reconnu les types physiques et l'habillement typique des autochtones-(les foutas des homes et les voiles colorés des femmes) comme on disait autrefois, tout en me demandant si c'était Mogadiscio ou même Zanzibar : puisles vues du grand Bara, les rochers, le sec partout, les acacias épineux, les palmiers de Loyada, la vieille mosquée, les arcades du marché, le port ..quant à la tong déchirée, ce n'est pas une simple histoire de chaussure, mais bien la réalité de qui n'est plus un nomade pied nus avec dromadaire et bâton en travers des épaules... la dureté de la vie sous ces tropiques arides explique celle des règles tribales et familiales de la culture somalie, inimaginable en France ; et puis, malheureusement ce qu'est devenu cette ville, refuge de tant de déracinés d'Ethiopie ou de Somalie, à l'image de tous les bidonvilles du monde, la misère au jour le jour pourtant vécue avec dignité et sourire, amour aussi, pas que la violence,pourtant omniprésente... je n'en n'ai pas dormi, tant j'ai été bouleversée par la sensibilité et la justesse de ton du film, comme l'évidence pour moi de la comparaison de vécus si différents, eux et nous :bravo au réalisateur, lui aussi entre deux mondes: il a exprimé ce que je ressentais à 9 ans comme à 15, puis après mon retour "en métropole" où je me sens aussi une déracinée depuis quasi 60 ans.Tant l'expérience de la jeunesse marque à vie.Je dédie mes pensées à Amina Aboubaker, disparue trop tôt, qui fut une de mes amies de classe et qui promut l'école pour tous les enfants de ce pays. L'université de Djibouti porte son nom et j'en suis fière et heureuse pour elle et sa famille.
    FaRem
    FaRem

    8 770 abonnés 9 626 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 avril 2024
    La vie de Guled tourne autour de la mort... Il vit en creusant la tombe des morts dans l'espoir de ne pas avoir à creuser celle de sa femme Nasra, qui doit absolument être opérée pour avoir une chance de survie. Livré à lui-même après avoir été rejeté par sa famille, il entreprend un voyage pour tenter de trouver l'argent. Si le dévouement de cet homme pour sauver sa femme est touchant, cela ne suffit pas à faire un film intéressant. Pourtant, ça partait bien avec Khadar Ayderus Ahmed qui montre la difficulté de survivre au quotidien avec en même temps des enfants livrés à eux-mêmes qui peuvent sombrer dans la délinquance, mais à partir du moment où Guled prend la route, l'histoire perd grandement en intérêt, et ce même s'il y a cette volonté de mettre les efforts du fils en avant. Bref, une belle preuve d'amour qui ne suffit pas à faire un bon film.
    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 décembre 2022
    Pour dire la situation générale du pays, et plus particulièrement ses difficultés hospitalières, Khadar Ahmed, d’origine somalienne, exilé en Finlande, raconte l’histoire d’un couple sans le sou, qui doit faire face à une opération onéreuse. Ce cas critique par excellence tourne au premier film plein de bonnes intentions et de bons sentiments qui ploient sous la nécessité d’une narration au détriment de la mise en scène très débridée. Au récit en déséquilibre constant, la somme du misérabilisme rapportée à un final quasi miraculeux renforce cette impression de flottement et d’égarement scénographique. Omar Abdi et de Yasmin Warsame ( top model canadien) sont deux interprètes qui répondent parfaitement à la donne de départ. Sensibiliser sur la douleur endémique du pays , lui donner à voir une histoire légitime. Ce que les enfants expriment le plus naturellement du monde dans leurs jeux et leurs réactions . La jeunesse, une voie possible nous dit le réalisateur.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Aurégane Lemière
    Aurégane Lemière

    14 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 mai 2022
    Joli film sur une famille précaire qui ne s'en sort pas. Le père n'a pas de revenu régulier et la mère doit être hospitalisée. Le manque d'argent fait se démener les personnages pour en gagner suffisamment pour payer les soins.
    Je suis passée complètement à côté je crois. Le film m'a semblé plat et terne. Je ne me suis pas attachée au personnages. Dommage ça aurait pu.
    chas
    chas

    37 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 mai 2022
    Film tourné à Djibouti par un finlandais d’origine somalienne avec une superbe actrice noire mannequin de nationalité canadienne qui joue le rôle d’une modeste femme de fossoyeur atteinte d’une maladie très grave. Le mari est méprisé un moment par leur fils bien peu assidu à l’école. Mais celui-ci prendra ses responsabilités lorsque le père retourne au village pour essayer de rassembler l’argent nécessaire à l’opération de sa mère. Après un début prometteur ponctué de chants d’une équipe qui creuse la terre quand par bonheur l’hôpital leur délivre un cadavre, dans une ambiance où l’humour est nécessaire pour accepter la rudesse de la tâche. Le film tombe parfois dans l’outrance avec une improbable histoire de chaussure. La beauté des paysages en apparaît parfois trop appuyée alors que l’impassibilité de la vieille mère qui n’a pas accepté le départ de son fils est par contre très crédible. La curiosité envers de contrées d’où peu de fictions proviennent est brouillée par une artificialité qui abime le documentaire.
    Yves G.
    Yves G.

    1 494 abonnés 3 512 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mai 2022
    Guled est fossoyeur à Djibouti. En dépit de leurs conditions de vie misérables, Guled et sa femme Nasra (superbe Yasmin Warsame) forment un couple aimant et avec Mahad leur fils une famille heureuse.
    Hélas Nasra est gravement malade. Seule une opération coûteuse pourrait la sauver. Comment Guled trouvera-t-il l’argent nécessaire ?

    Il est rare de voir des films tournés à Djibouti. Il est tout aussi rare d’entendre parler le somalien au cinéma. C’est, je crois, pour moi, la première fois. Le mérite en revient à un réalisateur d’origine somalienne, émigré en Finlande qui a réussi l’improbable pari de monter une coproduction finno-germano-française et de venir tourner à Djibouti – dont on voit les banlieues misérables et les paysages sublimes du désert qui l’environne.

    "La Femme du fossoyeur" n’a pas beaucoup d’épaisseur. Son propos relève plus du conte ou de la nouvelle que du roman-feuilleton. Mais il a tant de fraîcheur, tant d’exotisme, tant de modestie aussi (jusque dans sa durée qui ne dépasse pas l’heure et demie) et réussit si bien jusqu’au dernier plan, dont je ne suis pas sûr d’avoir compris la signification, à maintenir le suspense qu’il mérite mieux que l’indifférence hautaine avec laquelle, dans un premier mouvement, je m’apprêtais à l’enterrer.
    Martine Zanardi
    Martine Zanardi

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mai 2022
    De la tendresse, de l emotion, beaute des personnages dans un pays C est tout simplement magnifique et tres touchant.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    232 abonnés 1 008 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 mai 2022
    Un homme travaille dur pour payer les frais médicaux de sa femme mourante. Après avoir enchaîné les petits boulots pour subvenir à ses besoins, il se résout à demande de l’aide à sa famille. Un film assez plat et au récit hasardeux.
    Anita
    Anita

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 avril 2022
    Film solaire qui traite d'amour, de cohésion familiale, de résilience dans l'adversité avec délicatesse, poésie, malice et tendresse, aux personnages beaux, humbles et dignes.
    clamaraph
    clamaraph

    21 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 avril 2022
    Une magnifique histoire d'amour, de famille, dans un pays auquel on prend trop rarement le temps de s'intéresser. Les acteurs sont sublimes, et incroyablement touchants.
    traversay1
    traversay1

    3 638 abonnés 4 875 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mars 2022
    La femme du fossoyeur nous convie à un voyage à Djibouti, auprès d'une famille où le père n'a pas toujours du travail, où la mère doit subir une opération coûteuse et où le fils traverse une crise de préadolescence. L'histoire est simple mais elle est transcendée par des personnages lumineux et une mise en scène qui combat la dureté du quotidien, jamais montré de manière misérabiliste, en privilégiant de rares moments précieux : l'alchimie d'un couple, un mariage, des conversations dans un café, etc. Le film se déplace, de la ville au désert en passant par un petit village isolé et indique en sous-texte que la région a été en grande partie oubliée par la modernité : aucune trace de portables ni d'internet tandis que l'hôpital n'a pas d'anesthésiste à demeure. Malgré un rythme parfois peu soutenu et un dénouement décevant, La femme du fossoyeur fait partie de ces œuvres dont la dignité et la sensibilité ne peuvent laisser indifférent. Son regard est à comparer à celui de Dhalinyaro (2018), le film de la réalisatrice djiboutienne Lula Ali Ismail, qui s'attachait plus particulièrement au portrait de trois lycéennes confrontée à une alternative : partir du pays ou rester. Deux visions et thématiques différentes au sein de ce cinéma de la corne de l'Afrique dont le développement ne semble passer que par la mise en place de coproductions internationales.
    Xavier B.
    Xavier B.

    17 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 octobre 2021
    Joli conte, qui parle avant tout d'amour, plus précisément de la force de l'amour au sein d'une cellule familiale, entre un couple, Guled et Nasra, et leur enfant. Loin d'un "cinéma social" auquel le sujet et le cadre se prêteraient, le film ne cherche pas à être réaliste et évite toute analyse sur les écarts de revenus, sur les problèmes d'accès aux soins ou sur les mariages forcés. Il nous propose avant tout de très jolies images et quelques scènes symboliques :
    - la joliesse de Nasra, joué par le top model Yasmin Warsame ; même ses scènes d'agonie sont élégantes,
    - le groupe de fossoyeurs se lamentant parce que personne n'est mort dans la journée,
    - le slow à genoux que dansent Guled et Nasra quand, à une fête très brillante où ils se sont introduits, sa maladie la fait tomber,
    - le reproche muet fait par une paysanne à son mari en entendant le récit de Guled sur sa rencontre avec Nasra...
    Sympa. Le jury du Fespaco 2021 -la film a eu l'étalon d'or- a été très généreux !
    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    299 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 août 2021
    Des rats se réunissent pour savoir comment s'alerter quand le chat approche. La solution serait de lui mettre une clochette au cou, mais qui la lui mettra ? C'est par cette histoire monstrueuse tournée en somali en 2019 à Djibouti que débute le film du Finnois né en Somalie Khadar Ayderus Ahmed : qui aura le courage ? Les fossoyeurs réunis pour creuser une tombe rigolent mais c'est bien cela thème du film autant que de leur vie. Avec leurs pelles, ils se pressent aux abords de l'hôpital dans l'attente des morts à enterrer. On ne meurt pas assez à Djibouti : le travail est rare et l'argent manque pour que Guled puisse acheter les médicaments de sa femme avec laquelle il a une belle connivence mais qui est atteinte d'une grave affection rénale (jouée par la top modèle canadienne Yasmin Warsame… !). Il propose ses services de porteur au marché mais ça ne rapporte rien de bien consistant non plus. Quand il faut l'opérer, c'est une grosse somme qui est demandée. Leur fils Mahar lave les voitures, les copains aussi, tandis que Guled retourne au village pour vendre son troupeau. Mais ils en étaient partis pour échapper à un mariage forcé, rien n'est simple…
    L'histoire, développée durant une résidence à la Cinéfondation à Cannes en 2015, se déroule ainsi selon le schéma classique du problème impossible à résoudre, de l'engrenage des précarités, de l'énergie déployée malgré les obstacles, des solidarités multiples et d'une fin miraculeuse sauvegardant l'espoir. Ce n'est pas un film à message, c'est un film-tonus pour trouver la force d'aller de l'avant. Sa sélection à la Semaine de la critique où il a obtenu le principal prix tient à ses choix esthétiques. Les intérieurs sont en clair-obscur lumineux, les extérieurs épousent l'environnement urbain puis, élargissant la focale, la rudesse du désert. Le récit ménage les ellipses, privilégie l'action aux dialogues, est attentif aux détails, profite d'une caméra sensible, d'un déroulement précis et d'un montage parallèle développant la tension. Si la musique était moins insistante, cette épure toucherait pleinement son but : une ode au courage.
    (compte-rendu du festival de Cannes sur Africultures)
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