On dira ce qu'on voudra mais les gays français doivent beaucoup au film "la cage aux folles"... En effet, malgré d'énormes clichés gros comme des camions, le film d'Edouard Molinaro a permis de désacraliser le ghetto gay en le rendant moins honteux et plus "gai"... Des scènes cultes à gogo... Un Michel Serrault en grande forme entourés par d'autres acteurs non moins méritants... Le film a eu un tel succès qu'il s'est exporté outre manche avec "the birdcage" aux USA... 2 autres suites ont été également tournées avec moins de succès... La Cage aux folles restera pour moi THE film culte qui engendra bien d'autres enfants mais aucun d'eux n'aura une telle popularité...
Le film est truffé de clichés et de stéréotypes totalement dépassés. Le succès était au rendez-vous dans les années 70, mais aujourd'hui, l'aura est définitivement terminée.
Un classique de la comédie française où Michel Serrault s'en donne à cœur joie, surtout durant la scène des biscottes ! Pas incontournable, le film a donné une suite et a été joué plusieurs fois au théâtre, notamment avec Didier Bourdon et Christian Clavier. On aime ou on n'aime pas, le jeu des acteurs est bon et ce n'est pas une comédie trop lourdingue.
Une comédie culte un peu datée mais toujours réjouissante, qui fait valser les mœurs de la France giscardienne, portée par un casting efficace, avec notamment un superbe Michel Serrault (la Zaza) récompensé par un César. 2,75
Adaptation de la pièce de théâtre éponyme, La Cage Aux Folles est une très bonne comédie, bien plus profonde que son image extravagante laisse suggérer. L'histoire nous fait suivre un couple homosexuel, composé d'Albin et Renato, qui possède un cabaret de drag queens, dont le premier est l'actrice principale et le second le véritable patron du lieu. Seulement, jadis, Renato eu une liaison avec une femme dont est né un fils qui est aujourd'hui sur le point de se marier, ce qui va bouleverser toute la famille. Ce scénario nous plonge pendant une heure et demie, dans un univers exubérant particulièrement drôle, mais qui sait également se montrer touchant. En effet, si l'humour est très présent, on assiste également à de jolies scènes plus tendres. Cela est rendu possible par les nombreux thèmes abordés, comme les rapports familiaux mais aussi le fait de devoir se renier pour être accepté par certains. Tous ces sujets sont très bien amenés par une galerie de personnages hauts en couleur versant dans la dramaturgie, grandement appréciables et attachants. Des rôles formidablement interprétés par de grands comédiens comme Michel Serrault, qui livre une prestation remarquable. Les autres ne sont pas en reste entre Ugo Tognazzi, Michel Galabru, Benny Luke ou encore Rémi Laurent. Ces individus nous offrent une rencontre entre deux mondes différents, avec d'un côté celui du travestissement et de l'autre la famille bourgeoise de la future épouse. D'ailleurs, les futurs beaux-parents sont un peu moins appréciables et la place de leur fille est assez négligée. Malgré cela, ces protagonistes entretiennent des rapports véhiculant beaucoup d'amusement et d'amour. Leurs échanges sont délicieux, soutenus par des dialogues d'une belle justesse déclamés avec prestance. Leur phrasé est particulièrement agréable et les mots raisonnent parfaitement. Tout ceci est convenablement mis en scène par Édouard Molinaro, dans un décor possédant une identité forte et accompagné par une b.o. aux airs joviales, signée Ennio Morricone. Cette sympathique mésaventure se conclut sur une fin pas des plus inspirées mais qui n'entache pas le plaisir transmis par La Cage Aux Folles, qui est une très bonne comédie.
Un film excellent qui nous fait rire du début à la fin. Une performance exceptionnelle de Serraut. Des phrases cultes. Un film qui aujourd'hui ne pourrait avoir lieu sans déclencher 1000 procès. Un vestige du bon temps d'avant.
Un grand classique du cinema francais. Certainement tres ose pour l'epoque, ce film nous fait decouvrir cet univers avec beaucoup d'humour. Michel Serrault est absolument incroyable.
La caricature n’empêche parfois pas de faire avancer les choses. La Cage aux folles en est un bon exemple. Le film d’Édouard Molinaro adapté de la pièce à succès de Jean Poiret en est une bonne preuve. En effet, si l’homosexualité est représentée sous un jour caricatural puisque nous avons affaire à des "folles" (en particulier Zaza et Jacob), elle est montrée aussi sous un jour sympathique ne traumatisant pas les enfants (Laurent semble parfaitement équilibré et est hétérosexuel bien qu’élevé par un couple homosexuel) et pouvant être intégré à la société (l’homosexualité de Renato n’est pas particulièrement voyante). Le film est plus acerbe envers les représentants de la bonne conscience incarnée par le très drôle Michel Galabru (qui incarne un élu d’un parti très conservateur dont le président vient de décéder dans des conditions allant à l’encontre des valeurs qu’il était censé incarner) qu’envers ces personnages atypiques finalement très sympathiques. Parmi ces derniers, si Benny Luke est très amusant dans le rôle de la bonne Jacob, c’est Michel Serrault qui domine la distribution avec son personnage de Zaza en arrivant à être très amusant par son aspect caricatural tout en laissant poindre, sous cette carapace, un côté plus émouvant (il fait ressentir lors de quelques scènes le rejet qu’il a pu subir).spoiler: On pourra donc être surpris de constater, dans une des toutes premières séquences, que Renato peut frapper Zaza même si cela se déroule hors-champ !
D’un point de vue formel, l’ensemble est assez discret que ce soit au niveau de la musique (pourtant signée Ennio Morricone) ou de la réalisation (si on excepte le plan-séquence d’ouverture illustrant le générique, Molinaro se concentre surtout sur la direction d’acteurs). On pourra juste regretter que la fin soit un peu expédiée et que la coproduction avec l’Italie ait entraîné la post-synchronisation de certains comédiens notamment d’Ugo Tognazzi, pourtant excellent dans le rôle de Renato (interprété à la scène par l’auteur de la pièce, Jean Poiret), qui refusa au dernier moment de jouer en français alors que son contrat le stipulait et qui fut doublé par Pierre Mondy (qui mit en scène la pièce d’origine). Malgré ces aspects, La Cage aux folles reste plus de quarante ans plus tard une comédie très amusante qui malgré ses côtés volontairement caricaturaux a pu faire avancer les mentalités en rendant l’homosexualité sympathique. Un classique du genre dont la réussite ne sera hélas pas égalée par ses deux suites.
autant d habitude je préfère les originaux au remake mais la c'est l'inverse je préfère vraiment le remake usa avec Robin Williams. Car cette version la ne ma pas fait rire Une seul fois alors que sont remake lui oui plusieur fois. Un casting ne fait pas tout et ce film le prouve . Meme si le film essaye de joue sur l'émotion. l'émotion ne ma pas concernée. Sinon j'ai trouver le faite de prendre Un casting de plusieur pays (France,Italie,Usa) y a quelque petit truc que jai bien aimer mais sans plus je pense pas que je regarderais ce film a nouveau dans ma vie
Grand film adapté de la pièce de Jean Poiret brillamment interprétée par Michel Serrault et Ugo Tognazzi, en compagnie de Michel Galabru. Même si l'image est médiocre et les défauts techniques s'en font ressentir, cette comédie culte est très bonne.
Une comédie qui ne fait pas autant rire parce que tout est stéréotypé aux amoureux des grecs anciens, de même chez les conservateurs de l’ordre moral et ce couple de gay où l’un fait la femme et l’autre fait le mec. Comme un couple normal d’hétéro dans les jeux des acteurs, Ugo Tognazzi et Michel Serrault, au hurlement de folle en cage, au long terme très pénible, moyen et sonne tout simplement faux, la joyeuse compagnie du cabaret de boite de nuit est à retenir, y compris l’adorable fiston et sa fiancée, heureux jeunes mariés.
Il est certain que la mise en scène de Molinaro ne rend en rien le film supérieur à la pièce de Jean Poiret dont il est tiré. Au contraire, ce sont seuls les dialogues coécrits par Francis Veber et littéralement sortis de la pièce de théâtre et leurs interprétations par Michel Serrault et Ugo Tognazzi, déjà excellents dans les mêmes rôles sur les planches, qui sont si drôles qu'elles rendent certaines scènes, telles que celle du tartinage de la biscotte, absolument irrésistibles.