Il y a des acteurs-actrices qui font leur notoriété sur leurs passages sympathiques dans les talk-shows télévisés... Ceux que l'on qualifie de "bons clients".
Je pense que Michèle Laroque en est la parfaite représentation. Elle est sympa, souriante, aime plaisanter...
Seulement, dès lors qu'il s'agit de jouer la comédie, elle atteint vite ses limites. "Ténor" en est la confirmation. Son jeu fait très "téléfilm", et le film fait très vite "téléfilm". Il y a pas mal de scènes qui sont surjouées, et moi, ça me gâche tout...
Un très beau film contraste de deux mondes qui s opposent et un MB14 extraordinaire. Quel talent a ce jeune homme ! Il a une belle carrière d acteur et de chanteur devant lui. Mon mari et moi avons fini en larmes, touchés par la beauté des sentiments. Une vraie réussite pour passer une très belle soirée ! Ne vous en privez pas. Les décors sont magnifiques et les acteurs jouent bien. Les jeunes de banlieu sont touchants et on comprend leur mal-être. Bravo pour cette comédie réaliste !
Beau film, bien tourné avec de bons acteurs et surtout de bonnes découverte. MB14 joue très bien, n’étant pas un fan de Laroque, elle était très bien dans son rôle. Félicitations au réalisateur qui a fait un bon film 👏🏽
Encore un film français bourré de clichés ! Ça dégouline de toutes parts... Entre la banlieue avec ses combats clandestins, des jeunes qui ne peuvent pas aligner trois mots sans grossièretés, de l'autre côté le monde de la musique classique avec que des Jacques Henri blonds de bonnes familles, on ajoute à ça la police pas très fufute et forcément anti-banlieusard... Bref un scénario cousu de fil blanc et bourré de clichés... Sans intérêt !
touchant. dans la même veine qu'en corps. magnifié par l'interprétation et la musique, une belle illustration de l'expression chacun cherche son chat (oui j'aime beaucoup klapisch)
Techniquement « Ténor » est un film plutôt habile, à la limite de la manipulation. En premier la médiocrité du rap français exposé au moins deux fois dans le film, afin de mieux faire ressortir la grandeur de l’art lyrique. En second la rencontre entre MB14 et Roberto Alagna où le premier donne la réplique au second dans « Rigoletto », comme si cela pouvait s’improviser. La troisième est le choix plus qu’habile de « Nessum Dorma » incroyablement chargé d’émotion et dont le piège de vincero est évité par une performance très propre mais peu grandiose (c’est clairement pas Pavarotti dans « Le concert des trois ténors ») permettant à ce final de rester quelque peu crédible et rehaussé émotionnellement par le regard vers le paradis de MB14 qui sauve l’ensemble des cris inappropriés du « frérot » alors qu’un simple applaudissement aurait démontré a quel point il venait de découvrir l’humilité et le respect (des gros mots aujourd’hui) devant la grandeur. Malheureusement il y a le reste dont seule la touchante Michèle Laroque et son cynique directeur finissent, l’une dans une lettre admirable (quand on boit du Château de La Tour il ne pouvait en être autrement) l’autre dans une reconnaissance émue, sauve l’ensemble du naufrage. Car il y a aussi le cliché des keufs et le délit de sale gueule, les cours de compta bien pesants, le lèche cul doué et richissime, la petite chanteuse nymphomane de la grande bourgeoisie (Marie Oppert nommée aux Victoires e la musique classique 2021), le frérot bien épais et la pauvre petite black qui a toujours cru en Antoine. A j’oubliai le beur qui craint l’eau, prouvant que Zidi jr à le même humour à deux balles que sont paternel. Médiocrité héréditaire ? Pour être juste, ce pur divertissement s’adresse essentiellement au public des 14 – 20 ans et aux amateurs d’opéra égarés dans ce qui est globalement un bon moment, même si la réconciliation rap-art lyrique est juste le rêve d’un cinéaste qui ne connaît ni l’un, ni l’autre. Rêvons un instant ce qu’aurait fait Vincente Minnelli ou Francesco Rosi d’une tel conte de fée.
Niaise tentative de concilier le monde du RAP et le monde de l'opéra Michelle Laroque super agaçante Tentative ratée avec un scénario mainte fois vu Mais la bande-annonce m'avait laissé l'espoir de quelque chose de plus émouvant mais il n'en est rien Dommage, mais je l'ai vu jusqu'au bout Quelques moments sympas mais sans plus, tout est justement dans la BA
Très beau film, qui mélange humour, rap et opéra ! Malgré un manque de surprises dans le scénario, on ne s'ennuie pas et l'acteur est une véritable révélation ! Dubitatif au début, on se laisse emporter dans cette histoire improbable !
Un hymne à la diversité. Pas vraiment crédible (un rappeur connaissant par coeur des textes d’opéras italiens), mais on adhère néanmoins, parce que le rêve est nécessaire à tous et que l’émotion est omniprésente, surtout à la fin. Michèle Laroque toujours impeccable, et le jeune héros est très impliqué. Une oeuvre personnelle vraiment à voir.
Plutôt déçu de ce rendez-vous entre les deux univers musicaux et des ressorts scénaristiques. Les liens sociaux restent clichés et pas grand chose pour en sortir. Il est essentiellement question de ce qu'on attend de quelqu'un, de la responsabilité qu'on s'impose en tant que ``tuteur``, les liens du sang, les changements de trajectoire par le biais de belles rencontres, le respect et j'en passe... et tout ça surnage sans aucune profondeur ni trop de vigueur par ailleurs. Ainsi, seuls Michelle Laroque et Guillaume Duhesme, réelle surprise du film, expriment et portent avec émotions certains aspects. MB14 reste une figure le style, un simple levier et ce n'est pas sa faute, qui permet au sujet de prendre vie, un faire valoir grâce à son talent vocal mais rien ne lui est accordé pour briller davantage. Manque un savoureux contre pied, un vrai récit pour faire de ce Ténor un moment inoubliable, à l'image de sa première venue à l'opéra.
je suis rarement touché par les films français. Mais je dois bien avoué que celui-ci m’a vraiment plu. Ce n’était pas non plus un chef-d’œuvre, mais il reste un film à voir. MB14 est une belle découverte.
Il faut le reconnaître Claude Zidi Jr propose un très beau film à l'histoire prenante sous la forme d'un joli conte moderne. Son succès critique peut alors aisément se comprendre . Il est toutefois difficile de crier au génie tout de même tant le scénario est cousu de fil blanc et ne fait preuve d'aucune originalité en empruntant à bon de films sortis avant lui en citant par exemple Billy Elliot pour le plus évident ou Un triomphe, avec Kad Merad , sorti plus récemment. Il ne s'agit pas exactement des mêmes thématiques si ce n'est l'universalité des sujets en présentant des personnages faisant preuve de résilience pour sortir de leur milieu. De découle un récit prévisible et sans surprise. Que dire de l'écriture des personnages puisant, là aussi, dans tous les poncifs du genre et ne proposant que très peu de subtilité excepté dans leur évolution exige plus de nuance, mais elle semble alors être intégrée et chausse-pieds. J'énumère tous les défauts qui semblent difficile à éluder, et pourtant , le film reste très agréable notamment parce que les acteurs proposent de bonnes interprétations réussissant à rentre leurs personnages attachants. Et si la réalisation ne marquera pas les esprits, elle parvient à mettre en valeur tantôt les personnages, tantôt l'opéra de Paris, magnifique par essence. L'histoire est donc simple et sans originalité, mais belle et universelle, joliment interprétée et permet d'initier le grand public à l'opéra, c'est déjà preuve d'une belle réussite. En conclusion, il s'agit d'un film classique, mais efficace dans son ensemble pour un résultat réussi. Alors pour les amateurs du genre, il est recommandable.