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JUJUBE20
30 abonnés
59 critiques
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2,5
Publiée le 2 novembre 2023
William Defoe transforme un loft bien rangé d'un amateur d'art contemporain en œuvre d'art totale, dans un film survivaliste nietzschéen (le surhomme doit affronter les éléments, l'adversité, le destin comme dans une jungle primitive). Il est perdu, mais dans un espace confiné et réduit. Il est seul, mais voit les autres. Il veut fuir, et d'abord sa propre folie. A la fin l'appartement ressemble à un mélange du facteur Cheval, de Thomas Hirshhorn, de la maison cassée de Raynaud, avec un peu de Tapies et même de figuration narrative (chacun choisira son univers préféré). Cela ne casse pas trois pattes à un canard, mais le film va quand même loin et ose - parfois dans le kitsch. Pas entièrement réussi, mais ça sort du tout-venant.
Willem Dafoe est le Nicolas Cage du film d'auteur : quelle que soit la qualité du film, il est toujours à fond, à la limite de l'apoplexie dans de nombreuses scènes, et on peut le retrouver dans à peu près n'importe quel type de film (son manager doit choisir les projets avec une fléchette lancée à l'aveugle, on ne voit que cette explication). Encore une fois, le film ne vaut que pour sa prestation timbrée, très impressionnante, mais qui ne fait que souligner combien le reste est fainéant (il se décarcasse tout seul). A commencer par le synopsis du cambrioleur enfermé par mégarde dans un appartement qui déborde d’œuvres d'art contemporain, dont un superbe frigo qui chante la Macarena dès qu'on l'ouvre (on ne s'en remet pas), et qui devient maboule. Le réel problème est que l'homme chute trop vite dans sa santé mentale (il devient dingue bien trop rapidement, on n'y croit pas, surtout avec le niveau de folie XXL que donne à voir le jeu de Dafoe), que la critique de la société des "riches qui se pâment sur de l'art hors de prix, totalement risible et absurde, qui rendent fous le petit peuple qui cherche juste à manger dans son frigo (dale a tu cuerpo alegria Macarena... Heyyy Macarena !!!)" est plus que balourde, que l'on tourne vite en rond dans cet appartement qui n'a à proposer que Dafoe en roue libre (et qui ouvre ce satané frigo un milliard de fois : non, ne l'ouvre pas, il va chanter !) et sa critique sociétale très vite comprise, sans rien d'autre en renfort. La fin ne fait aucun doute, et la maxime artistique "il n'y a pas de création dans destruction" semble une dernière phrase qui se pense intelligente, mais est surtout un sophisme ridicule. Le film parfait pour les étudiants de cinéma philo du fond de la classe, et pour les autres : bon courage. Nous, on retourne au frigo de l'Enfer : Heyyyy Macarena !!!
Un film huis clos qui ne tient que par la présence de Willem Dafoe, un peu perturbant mais avec des éléments intéressants. Ca peut ennuyer profondément comme ça peut faire réfléchir, c'est selon. Pas indispensable à voir.
Film assez pessimiste et pas drôle, qui tourne autour des mêmes choses et des métaphores pour montrer que la solitude et le luxe peuvent se côtoyer sans que personne ne s'en préoccupe
« A l’intérieur », c’est avant tout un beau numéro d’acteur de Willem Dafoe et un superbe décor : un penthouse New Yorkais gigantesque. En revanche, l’histoire pouvait à la rigueur tenir dans un court-métrage mais là c’est vraiment trop trop long. Une seule salle le projette à Paris la semaine de sa sortie et je comprends maintenant pourquoi.
Mouais, une déception ce film. Un survival dans un musée comme métaphore sur la douleur de la création. Le concept est génial et du coup, très déçu que ce film soit aussi mal joué. Le thriller est ridiculement invraisemblable alors que la fable est pataude. 1h45 de durée? ça aurait pu tenir en 1h20 de temps.
Tres tres platonique, mais l' intrigue reste bonne. On se pose des questions sur l' avancement des choses bien que illogique, irréfléchi par moment, mais on s' obstine à connaitre le dénouement, qui au final est vraiment nul et illogique, et on se demande quand meme comment il s en sort. Bref, une grosse perte de temps ce film.... loin d' etre aussi bien (du meme style) a " seul au monde "
À l'intérieur est un huis clos dans le sens noble du terme. Au côté d’un cambrioleur, nous sommes enfermés dans un appartement qui se transforme en un piège pour lui. Impossible de sortir, privé d’eau et de nourriture, il va devoir survivre comme il peut. Ce lieu à première vue luxueux devient alors un endroit des plus hostiles. Plus le temps passe, plus il devient oppressant. L’aspect soigné du départ se transforme en un taudis à mesure que cette cage dorée se dégrade.
Durant ce thriller, nous aurons donc affaire à un seul véritable protagoniste. Dans un premier temps, il est captivant de voir comment celui-ci va se débrouiller dans ce marasme. Loin d’être bête, ce cambrioleur use d’ingéniosité pour ne pas se laisser mourir. C’est surtout la seconde partie qui est profonde. À partir de ce moment-là, tout l’aspect psychologique ressort. En tête à tête avec lui-même, le cambrioleur sombre logiquement dans la folie.
Pour jouer cet esprit qui devient torturé, qui mieux que William Defoe. Son aura suffi à faire transpirer cette dégradation psychologique du personnage. Bien qu’il n’ait pas beaucoup de dialogue, son attitude permet de voir le basculement. D’autant plus qu’il exploite parfaitement chaque mot. Son attrait pour l’art ajoute un côté esthétique appréciable.
Un voleur chevronné à la recherche d'un auto-portrait d'Egon Schiele se retrouve prisonnier de l'appartement qu'il cambriole. La qualité principale de ce trop long film, vu sur quoi il tient, est le lieu en lui-même, j'adorerais vivre dans un endroit pareil où le minimalisme se mêle à une collection d'art contemporain de toute beauté. La seconde qualité du film est Willem Dafoe qui même s'il cabotine un peu le sauve par sa présence. Sinon tout est très ennuyeux et sans grand intérêt.
Un film intrigant, blindé de références et réalisé d'une main de maître. Willem Dafoe est un acteur de premier choix qui prend plaisir à explorer chaque recoins de sa prison. C'est beau, intelligent et maîtrisé.Pour une première réalisation, c'est un sans faute de la part de Vasilis Katsoupis.
INSIDE (qui signifie intérieur mais aussi "Enfermé" en language de prison ) est un film assez original et qui permet de voir Willem Dafoe dans une de ses meilleures compositions hallucinées.
Nemo (Willem Dafoe) est un cambrioleur, spécialisé dans le vol d'œuvres d'art. Son effraction dans un penthouse de New-York (appartenant au personnage incarné par Gene Bervoets) prend une tournure inattendue et il se retrouve piégé. Bloqué à l'intérieur de l'appartement, au milieu d'œuvres d'art hors de prix mais sans moyen de subsistance, il doit user de toute son ingéniosité et de sa créativité pour survivre.
Il est assez délicieux de voir Nemo déconstruire image après image ce penthouse "galerie d'art" et sombrer dans la folie d'y rester enfermé quand on imagine que ce lieu peut être qualifié de demeure de rêve de luxe assez inaccessible au commun des mortels.
Le film bascule même en son dernier tiers dans une sorte de cauchemar éveillé, les oeuvres accrochées au mur se mettant en scène dans les hallucinations de Nemo.
Film très long, vraiment barbant et pourtant on regarde. On dirait un peu le Willem Dafoe des Vacances de Mr Bean, sauf que ce n'est pas de la parodie, c'est du cinéma un peu intello qui ne divertit pas vraiment. Les images sont vraiment belles, décor au top, une muse magnifique qui aide le quasi seul acteur du film dans ses moment de souffrance à regarder en faisant autre chose ou pour dormir peut être.
Un huit-clos "survival" intéressant et joué par un bon Willem Dafoe. Quelques petits défauts, mais pas de quoi fouetter un chat. On se prend bien au jeu et on ressent chaques situations comme si on était aussi dedans.