A l'heure ou l'on voit passer tellement de films médiocres voire détestables, je m'étonne qu'un film comme "oui mais" ne soit pas davantage reconnu. Une actrice adorable qui prend son rôle avec talent, une histoire délicate et sensible, un vrai moment de plaisir avec un Gérard Jugnot comme on le trouvera beaucoup plus tard dans les choristes. Un film plaisir qui plait à tous ceux pour lesquels cinéma ne rime pas nécessairement avec action, violence et gros budget.
Un bon film sur les relations humaines à la fois drôle et profond. Le sujet est intéressant sur les relations des adolescents et des parents. Émilie Dequenne joue très bien le rôle de cette adolescente qui est entourée d'une mère étouffante, un père absent et un petit ami trop entreprenant. Pour se libérer du poids de son entourage, elle va suivre une brève thérapie et Gérard Jugnot joue juste dans le rôle du psy.
comprendre les relations humaines créer un lien authentique avec l'autre à la base de l'estime de soi le triangle dramatique pour expliqué avec humour par gerard jugnot
Si on ne s'intéresse pas aux thérapies brèves, on risque de passer à côté du film. Pour ma part, j'attendais les interventions de Jugnot, qui donnent bien le ton concernant cette branche de la psychothérapie. Plus documentaire que film, mais bien agréable à regarder pour qui veut comprendre un peu mieux les relations humaines.
Un film intéressant pour sa présentation de la discipline passionnante qu'est l'analyse transactionnelle. A voir plus comme un documentaire que comme un film (sinon on peut être déçu). Très intéressant pour ceux qui pensent que seuls les fous font une thérapie ou qu'une thérapie dure forcément des années.
L'idée de l'intervention du psy était bonne mais elle casse perpétuellement le rythme et c'est plutôt agaçant. Je n'aime pas trop les films où l'on nous explique ce qui se passe à l'écran, c'est assez énervant. Raté!
Film pour ados sur fond de psychanalise qui reste interressant surtout grace au jeu de Jugnot. Pleins de clichés mais quelques lecons de psychologie. Le scénario est trés classique mais l'ensemble se laisse voir sans trop de mal et reste divertissant sans toutefois laisser un souvenir imperissable
OK, Jugnot est bien dans ce rôle comme il serait bien dans un autre, mais tout ces autres acteurs tous aussi nuls les uns que les autres... Bon l'histoire est celle d'un téléfilm classique, donneur de leçons, happy end, et tout le tralala, mais ça passe une petite soirée gentillette.
Ce film est très donneur de leçons sur le bon comportement et la bonne conduite à suivre par un psychologue qui se donne un rôle au dessus des autres.
Il nous fait l'apologie des thérapies d'analyse transactionnelle en nous les présentant comme étant la seule et unique vérité.
Les personnalités qui y sont présentées sont vraiment des clichés comme une Eglantine un peu naïve qui se laisse avoir par le Don Juan qui ne pense qu'à coucher, et qui ne prête vraiment aucune attention à ses sentiments lors de la scène d'amour dans la voiture !
2sur5 Il y a comme un décalage anachronique dans ce premier (et seul à ce jour) film du scénariste Yves Lalandier, adepte déclaré de la psychothérapie mettant en scène cette lubbie sans revendiquer le moindre esprit de sérieux. Le film donne un coup de projecteur sur ces schémas dans lesquels on s'enferme et se prive. Mais son héroine, Eglantine, sympathique cela dit, ressemble à un prototype de série teen 80's : pourtant, un charme curieux s'en dégage. Autre anachronisme majeur : en le travestissant en bonne âme, avenante et sincère, Lalandier réussit l'exploit de rendre Gérard Jugnot sympathique (comme il pouvait l'être dans ses films des 80's), à contre-courant de son image d'aujourd'hui qui est celle d'un débiteur de vérités réactionnaires et de vieux capitaliste sermonneur et suffisant. La vocation de Oui, mais... à s'établir en ''comédie décalée'' n'est qu'à demi-satisfaite, puisque s'il amuse franchement, le film est aussi astreint par des manies de téléfilm passe-partout qui le font basculer dans une certaine désuétude. C'est la sortie du trou noir de cette lycéenne bobo, et l'affranchissement des blocages qui l'y maintienne, qui rendent le film aussi attrayant. En résulte une sitcom sur une ado assez audacieuse mais desservie par son manque de goût (voir de choix) sur le plan esthétique. On pourra regretter, bien que cela n'ôte rien à la profondeur du traitement général de ces névroses familiales, cette façon qu'a le film de s'achever comme une grossière pub pour la thérapie. Oui, mais.. pêche sans doute par naiveté, toutefois cette tare lui autorise aussi une certaine fraîcheur, bien qu'on dirait celle d'une autre époque.
Un film qui aborde des sujets peu abordés par le cinéma, comme la psychologie, les gens manipulateurs etc.. et en plus d'une manière non superficielle, ce qui change de la plupart des films français actuels. J'ai trouvé çà intéressant et original. Et Gérard Jugnot est pas mal dans son rôle. Par contre j'ai trouvé Emilie Dequenne un peu énervante par moments. Evidemment ce film risque de décevoir les fans de James Bond et de Stallone, parce qu'il n'y a pas une seule poursuite en bagnole et aucune explosion.