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SAVONAC
1 abonné
87 critiques
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4,5
Publiée le 7 juin 2024
Excellente surprise que ce film coréen. L'histoire: Les ambassadeurs de Corée du Nord et du Sud (accompagnés de leurs familles et de quelques collaborateurs) sont contraints, malgré l'état de haine entre leurs deux pays, d'unir leurs efforts pour tenter d'échapper à l'enfer de la guerre civile en Somalie. L'enfer, il n'y a pas d'autres mots pour décrire l'apocalypse qui règne à Mogadiscio où tout le monde tire sur tout le monde y compris les diplomates étrangers. Images dingues de cadavres, de voitures en feu, de bâtiments dévastés: la guerre dans toute son horreur? Rien n'est épargné au spectateurs avec un tel réalisme qu'on imagine bien que des images d'actualité ont été utilisées. La réussite des scènes de rue est sidérante. Mais le film est aussi une histoire d'hommes et de femmes, qui, au-delà de leur haine les uns pour les autres (rappelons que le 2 pays -le Nord et le Sud- sont en guerre depuis les années 50!). Rarement l'absurdité de la guerre a été montrée à ce point. L'humanité des deux ambassadeurs est le point fort du film. Face à l'enfer de cette guère civile qui ne les concerne pas, peut-on continuer à suivre les mots d'ordre des gouvernements? C'est un film très fort, parfaitement réussi. Un presque chef d’œuvre.
« Escape from Mogadishu », film historique sud-coréen réalisé par Ryoo Seung-wan, sorti en 2021. Inspiré d’un fait réel, le film relate le rapprochement forcé des employés des ambassades des deux Corées lors de la violente guerre civile qui éclate en 1991 en Somalie, afin de trouver une issue pour sortir du pays. Un film parfaitement réalisé, sans temps mort, avec une tension qui nous tient dedans. Faits historiques, guerres, action, géopolitique et diplomatie, le scénario n’est pas sans rappeler, une autre histoire vraie, celle de la fuite des diplomates américains lors du siège de leur ambassade durant la révolution iranienne en 1979 dans le film « Argo » de 2012. Un film sur un événement méconnu qui appel à la fraternité et espère la réunification d’un pays toujours officiellement en guerre contre une partie de lui-même. Une belle reconstitution !
Ryoo Seung-wan a écrit et réalisé ce chef-d'œuvre humaniste, qui raconte des événements survenus dans le chaos de la guerre civile somalienne entre 1987 et 1991.
Lorsque les représentants des deux Corées ont fait fi de leurs différences pour survivre face à la barbarie des groupes armés, de la corruption des troupes gouvernementales et des pénuries de biens de première nécessité.
Dans des conditions totalement insalubres, où des enfants, des femmes et des hommes de paix pouvaient à tout moment être victimes de bêtes de guerre.
Les talents de Ryoo Seung-wan, ainsi que les performances de son excellent casting, ont été récompensés à juste titre par des critiques élogieuses, une solide performance au box-office et de nombreuses récompenses à travers le monde.
Bon film avec un sujet intéressant, qui allie habilement le mélange des genres (action, comédie, drame). Pour le reste les scènes d'actions sont filmée efficacement (la poursuite en voiture), quant à l'ambiance, elle contribue au décalage face au drame de l'histoire avec des couleurs aveuglantes et des décors ensoleillés. L'alliance entre les deux Corées et bien traitées. Un bon film immersif, mais qui manque toutefois un peu de suspens et de tension. Par moment j'ai trouvé le temps un peu long avec des scènes inutiles qui ralentissent la trame de l'histoire et son fil conducteur.
Un fait historique que je ne connaissais pas. Un début poussif à la limite de la comédie et ensuite, tout prend de l'épaisseur diplomatiquement et dramatiquement avec aucune concessions. Un bon rythme sur les 2/3, des moyens conséquents qui permettent une bonne immersion. A découvrir. 3/5 !
Faites fi de la VF catastrophique, et "Escape From Mogadishu" vous embarque dans un scénario digne des meilleures productions outre-Atlantique. Les acteurs manquent néanmoins de charisme, et le mélange des genres (drame, thriller, etc.) reste parfois déroutant. Mais l'ensemble est de bonne facture.
Une grosse claque, Escape from Mogadishu se tient fermement sur ses pieds de bout en bout malgré le challenge de mêler différents genres. Si le film ne s'épargne pas quelques petits écueils notamment en expédiant un peu trop facilement tout ce qui l'éloigne de son sujet principal, ce qu'il fait il le fait avec une nervosité tangible. La mise en scène est généreuse, sans parler du travail autour de l'ambiance et des décors, parfois presque apocalyptique..
A la frontière des genres, des relations, diplomatiques et humaines, des pays comme leurs ambassades, Escape from Mogadishu entremêle tout sans jamais nous faire perdre le fil. En espérant qu'il gagne en visibilité.. 4/5
Un film qui maintient notre attention du début jusqu'à la fin. Le décor est bien travaillé et les scènes d'action sont soigneusement faites quoique on a du mal à croire la scène spoiler: de poursuite où leurs voitures se prennent un tas de munitions de mitrailleuses ...
Il est peu probable que le représentant coréen pour l'Oscar 2022 du meilleur film international l'emporte, Escape from Mogadishu est fort loin d'avoir la qualité de Parasite mais le film de Ryoo Seung-wan n'en a pas moins de réels attraits, en particulier celui de savoir mélanger habilement les genres. L'argument de base est historique avec, au début des années 90, la guerre civile somalienne qui oblige les membres des ambassades de Corée du Nord et du Sud à s'allier pour un temps afin de fuir le brasier qu'est devenue Mogadiscio. Le film délivre un message humaniste et milite, de manière non dissimulée, pour un rapprochement entre les deux pays. Mais c'est aussi un film d'action très efficace et qui ne s'embarrasse pas de réalisme quand il s'agit de montrer une poursuite haletante dans plusieurs voitures, au milieu de rebelles déchaînés. Pousser le curseur à l'extrême limite est une habitude dans une grande partie des métrages coréens et c'est aussi cette violence brutale qui en a fait la renommée. Reste quand même qu'il y a de quoi être ébahi par la manière dont le film montre la population musulmane locale, sans nuance aucune, à la manière d'un bon vieux blockbuster américain. Les Somaliens ne sont visiblement là que pour valoriser le courage des Coréens face à des démons assoiffés de sang. Beaucoup d'observateurs ont d'ailleurs noté qu'aucun acteur somalien ne figure dans le casting et que ceux qui sont censés les représenter viennent manifestement d'autres régions d'Afrique. Mais bon, évidemment, ce n'est que le cadet des soucis d'un film qui ne prend cette guerre civile que pour la toile de fond dont elle a besoin pour développer d'autres enjeux.
"Mogadisyu" représentera la Corée du Sud lors de la 94e cérémonie des Oscars. Le film de Ryoo Seung-wan raconte la véritable histoire de la fuite des diplomates Sud et Nord-Coréens pendant la guerre civile en Somalie. Il s'agit d'un habile mélange entre faits réels et scènes d'action intenses. Alors que de nombreux pays sont sur place pour leurs propres intérêts, ils emmènent également avec eux leurs tensions comme c'est le cas entre les deux Corée qui ne se font pas de cadeaux même loin de chez eux. Pourtant, lorsqu’une guerre civile éclate, les ennemis de toujours peuvent devenir des alliés inattendus. Le réalisateur délivre un message positif, mais peine à exploiter tout le potentiel de son histoire et de son sujet. La mise en place est poussive tandis que l'immersion au cœur de cette guerre civile n'est pas totalement réussie même s'il y a quelques passages marquants. Je pense principalement à cette scène de course-poursuite qui a elle seule mérite que l'on regarde ce film. Elle est intense et très spectaculaire. Pour le reste, c'est sans grande originalité et même assez cliché même si la réflexion sur les relations entre les diplomates des deux Corée est intéressante avec notamment les Nord-coréens qui semblent coincés, peu importe ce qu'ils décident. J'ai apprécié le film, mais comme pour d'autres films du réalisateur, je n'ai pas été totalement conquis.