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Cinemamonamour
1 abonné
3 critiques
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4,5
Publiée le 1 novembre 2024
Un polar contemporain très original qui va contre les clichés du genre, et qui en même temps parvient à raconter très justement une partie de la vie des cités. Des scènes et décors splendides avec des idées de cadres et de lumières exceptionnelles. Un film surprenant aussi où on sent qu'une grande part d'improvisation est laissée aux acteurs.
Que cela fait amateur : des longueurs ( chanson en entier lors de l'enterrement, la promenade en prison), des scènes inutiles (les wheelings, la fabrique de crêpes), des erreurs (mettre des plaques belges à une voiture servant au braquage et juste après le braquage fait, elle a des plaques françaises), des inepties (spoiler: braquer deux gars, en attacher un avec des menottes à un poteau, et attacher le second avec des menottes aussi mais pas au poteau, lui permettant d'alerter et aller chercher des secours ) Et c'est quoi ce scénario : un richissime prince arabe se fait braquer par le gang des bois du temple. spoiler: Celui-ci va rétablir la situation en retrouvant les membres du gang . Et à la fin le voisin ex militaire, qui n'est qu'un voisin, spoiler: va venger les membres exterminés par les hommes de main du prince en tuant le prince
Le film est un peu déroutant au départ mais, assez vite, le côté « sans esbroufe », qui n’est pas dans rappeler le style de Melville, fascine et l’on s’attache à ce récit.
Dans un registre froid, ce film clinique est dépouillé des clichés sur la banlieue présente une dérive morale qui maintient constamment en suspend les destins individuels des personnages d'un gang de quarantenaires zonards pourtant constamment rivetés ensemble. Le film est exempt d'héroïsme, de romantisme ou de sentimentalisme souvent en jeu dans ce genre et le scénario tient en deux lignes. Le talent du réalisateur réside dans l'élagage des artifices sans intérêt pour ne garder que la moëlle de ce monde en marge en étirant chaque plan à son point de tension maximale. Des chapitres rythmés se succèdent autour d'un magot qui sert de prétexte à ce portrait de groupe uniforme. Une scène hallucinée et abstraite implique un personnage de prince arabe amateur d'art, serpent sensuel et assassin au sang froid qui se dandine dans une boite gay sans ses oripeaux, comme un cobra devant ses proies, cette scène inattendue détonne et donne une singularité provocante et étrange à l'ensemble. Il est possible de faire un reproche sur l'absence de femmes sinon anecdotique dans ce territoire urbain à la marge, la part féminine reléguée au second plan et sans enjeu véritable. Un déficit de représentation sans doute volontaire et réel dans ce monde de petites frappes péri-urbain.
Franchement j’ai eu du mal à accrocher. Le premier 1/4 d’heure est ennuyeux à mourir. Ensuite je m’attendais à une histoire en région parisienne le bois du temple étant en Seine saint Denis et je reconnais dès les premières images la ville de Bordeaux et la cité du grand parc: un peu perturbant quand on est habitué des lieux et le film est mou quand même. Je suis désolé mais ça vaut tout juste la moyenne.
Quelle longueur ! Ce film manque cruellement de rythme. Dommage, le scénario avait de quoi faire un bon film, mais malheureusement, c'est raté. À éviter, sauf si vous le regardez le soir pour vous aider à vous endormir...
C'est un film ou un documentaire ??? Tu supprimes toutes les séquences qui ne servent à rien (spoiler: comme celle des crêpes faites par Monsieur Tireur d'élite à des mioches du quartier) , celles où Monsieur tireur d'élite ne sert à rien spoiler: (sauf à la fin pour descendre le roi du pétrole) , et il ne reste pas grand chose. Ah si, la séquence où la voiture du roi du pétrole se fait braquer ! = 0,5 / 5. Tout ça pour ça ....
Un polar intéressant avec des acteurs amateurs qui sonnent souvent juste, filmé comme un documentaire, ça avance tranquillement. la première partie sur le braquage marche mieux que le seconde sur la vengeance.
Difficile de se faire une idée ferme de la qualité de ce film. A la fois le thème (braqueurs marseillais, kalashnikov, cité, argent facile, misère sociale) est banal, le montage manque de nervosité (de nombreuses scènes durent trop longtemps et le film pourrait être raccourci de 10 bonnes minutes) et l'ambiance est assez misérabiliste. Mais on a aussi une histoire racontée de façon réaliste, avec des acteurs qui ne sont pas grimés, des décors naturels, une bonne tension tout du long. Donc avis global mitigé mais plutôt positif. Ce qui fait basculer mon appréciation du bon côté c'est l'émouvante et sublime chanson d'Annkrist dans l'église au début du film et un peu la scène dans la boîte de nuit. Si vous cherchez un film qui détende et qui propose des moments joyeux ou comiques, ce n'est pas (du tout) ce qui vous attend. A déconseiller en période de déprime.
Lent , inutilement long ( le début ressemble clairement a un reportage !) , le scénario tient sur un post it , aucun twist, aucun charisme d'acteurs , la scène d'action est sans surprise et ...molle ! . Bref film très vite oublié
Un film très original car essentiellement basé sur les rapports humains et la tension qui existe avant et après. le cas. Ce qui compte c'est les rapports entre les gens, la peur, la dénociation possible, la police, la traque, la délinquance et tout ce qui s'en suit dans ces cités étrangères abandonnées aux malfrats. Un final impeccable et sobre, comme le reste. Un très bon film à découvrir.
Grande déception pour moi. Si on peut saluer l'idée de renouer avec le film noir et serré (Melvil, les meilleurs M. Mann voire aussi James Gray), si on peut imaginer l'ancrer dans un réalisme social (une certaine banlieue entre misère, débrouille et solidarité) encore faut-il que ça marche sans ficelle de scénario ni postures d'auteur. Or ici rien ne fonctionne vraiment, ni l'amateurisme des braqueurs (ils ont réussi à monter un gros coup, mais parlent en public, changent les plaques d'immatriculation devant tout le monde et s'ils ont des armes sérieuses les manient sans entrainement), ni les péripéties (c'est fou comme tout est facile dans ce film, on trouve tout de suite qui a fait quoi et où trouver tout le monde), ni l'apparition largement éventée du héros sombre. Bien sûr, on sent que le cinéaste sait filmer et qu'il maitrise ses classiques (la bonne vieille tragédie) malgré tout, cela tombe à côté. On sauvera sans doute le charisme de Mr Pons (ancien tireur d'élite qui croise amicalement le gang de braqueur et dont on sait très vite qu'il jouera la partition finale), mais pour le reste l'ennui guette un peu, le manque de crédibilité de nombreuses scènes ou les temps étirés (mais n'est pas Rivette qui veut). Au fond, le scénario croit qu'en posant quelques symboles ( être la vigie du quartier sur son balcon, prendre le relai de la mère en faisant les crèpes) cela suffit à poser des engrenages suffisamment fermes pour entrainer la mécanique.Cela se révèle hélas trop faible. Bref une occasion ratée
Un film lent à la fois dans son rythme et dans sa mise en place. Des dialogues sans intérêt et des scènes qui peinent à se mettre en place.
Je vois bien le propos de dénonciation sociale et politique mais le film est si lent et ennuyeux que tout tombe à plat. Pourtant il semblerait qu'il y ait des fans du genre.