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gimliamideselfes
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1,0
Publiée le 16 mars 2008
Ce film aurait pu me plaire : anticapitalisme, communisme, suède, hippies, le réalisateur… Mais au final je me suis ennuyé durant une heure quarante. Ce n'est pas un mauvais film, juste il n'est pas très intéressant… Ce n'est pas vraiment une comédie, pas d'humour à par une scène où les enfants jouent à Pinochet qui est géniale, mais le reste… Mais le film reste correct.
Au vu de la jacquette du DVD sur laquelle on peut voir des fleurs, un combi wolkswagen ainsi que la mention : "la comédie qui va vous rendre baba !" écrite en typo psychédélique, j'avoue m’être dit : "encore un film nostalgique sur les 70ies, bourré de clichtons et de musique indienne. Avec "Together", j'ai pu apprendre que la boite d'un DVD ne reflète pas vraiment l'ambiance du film. Le film évite intelligemment de nous donner une vision faussée de ce qu'était les 70ies, comme l'imaginent naïvement ceux qui n'ont pas eu la chance de connaitre cette période (dont moi). Ainsi, il n'y a pas de types au cheveux longs, bandeau rose et lunettes rondes qui sortent un "peace, mon frère" au milieu d'un nuage de marijuana. Et c'est par cet aspect, que le film mérite qu'on s'y intéresse. A travers cette famille de classe moyenne qui débarque dans une colocation hippie-communo-socialo-contestaire, Lucas Moodysson montre les instants de bonheur que peut avoir la vie en communauté, mais aussi ses failles ou ses contradictions. "L'amour libre, c'est cool mais il y a des limites". "La viande c'est mal, mais un bon hod-dog de temps en temps ça peut pas faire de mal". "La télé lave le cerveau, mais Rintintin c'est pas pareil". Les personnages sont attachants, mais pas dénué de défauts et la vision de ses hippies est plus nuancé que ce que nous a montré le cinéma jusque ici. Le problème de ce film c'est plutôt le rythme. Malgré quelques passage marrant, on ne peut pas dire qu'on se fende la gueule. On s'ennuie un peu pour ainsi dire. Rien dans ce film n'est réellement marquant. La mise en scène est minimaliste, les dialogues sont acceptables mais ne casse pas trois briques à un canard et le scénario est attendue. Bref, un film moyen et finalement assez anecdotique.
Entre Fucking Åmål en 1998 et Lilja 4-ever en 2002, Moodysson a exploré avec un peu plus d’optimisme le passé de son pays, profitant du tournant du millénaire pour regarder un quart de siècle en arrière, du temps où la communauté ”Tillsammans”, entassée dans une maison en face d’un vieux couple bourgeois aigri, se réjouissait de la mort de Franco et faisait perdurer les valeurs hippies dans un quartier de Stockholm n’ayant rien à faire de leurs revendications renfermées.
Ce n’est néanmoins pas le manque d’ouverture qui gêne, ni l’impasse qu’on pourrait aisément ressentir devant ces personnages qui ont des idéaux mais pour seul vrai mérite leur existence autarcique. En fait, une grande partie du charme de Tillsammans est là, dans ses éclairages très jaunes, conviviaux, impudiques, toujours pris à la limite du sérieux pour s’assurer que le spectateur suit.
On a vite fait de se sentir chez soi chez ces babacools boycottant ABBA, même si on n’adhère pas forcément à leurs convictions parties en roue libre, auxquelles on est initialement convertis par des zooms brusques comme si ces gens faisaient quelque chose de mal, à part s’isoler dans un anarchisme aussi naïf et impratique qu’il est pourtant efficace, et qu’on pêchait par curiosité en voulant les observer.
On est invité dans un groupe qui recherche des substituts à la vie toute faite, que ce soit dans l’inacceptance ou la libération, d’une façon à la fois surannée (le Combi est là mais défraîchi, depuis longtemps revenu de ses rêves floraux) et bien dans l’air du temps. Et cela par deux fois : l’œuvre de Moodysson date de 2000 et prend ses racines en 1975, pourtant les valeurs individualistes et libertaires qui sont revendiquées sont les mêmes qu’aujourd’hui.
Les révolutionnaires suédois ont leur mollesse ailleurs, dans un martèlement de la phrase ”je ne sais pas” qui laisse supposément deviner un déni sans parvenir à s’élever vraiment au-dessus. Alors on se contentera de voir les membres de la communauté devenir tour à tour eux-mêmes ou leur propre contraire, effleurant leurs idéaux avec leurs propres paradoxes, et cette imbrication dans le familial que Moodysson semble soigner toujours.
Together est un film léger, une comédie où Lukas Moodysson nous dépeint avec un regard affuté (plein de détails douloureux sentent le vécu) et beaucoup de tendresse la vie d'une communauté hippie dans les années 70. La galerie de personnages perchés et la tranche de vie vaut vraiment le détour.
Filmée caméra au poing à grands coups de zoom avant et arrière, cette comédie touchante sur une communauté hippie danoise est l'une des plus réussies en son genre. On assiste à une savoureuse galerie de portraits individuels bien trempés et on se marre fréquemment. Et peu importe si certaines longueurs auraient pu être évitées. Cela ne boude en rien notre plaisir...
Film réjouissant et très agréable sur les aléas de la vie en communauté qui veut s’absoudre des règles de vie « bourgeoise ». C’est drôle, et dessine avec tendresse une galerie de personnages attachants et de situations savoureuses.
together n'est pas un très grand film cependant il est tout de même assez touchant. Il évite habilement le côté trop moralisateur et c'est pour cela que tous les personnages restent attachants. Certaines scènes sont vraiment excellentes, notamment la préparation de la purée et la fin, font vraiment réfléchir et nous conduisent à nous interroger sur ce monde individualiste dans lequel nous vivons.De plus, beaucoup de thèmes sont abordés tout en légèreté et gravité. Un film à voir, pas inoubliable mais très agréable.
Deuxième film de Lukas Moodyson, après Fucking Amal. Ici il nous plonge dans la Suède des années 70, en 1975 plus précisément, en conservant ce style très proche du Dogme. La société change, la liberté sexuelle, le "flower power", venus d'Amérique avec la musique pop et l'opposition au Vietnam. Ainsi, plusieurs jeunes vivent telles les communautés hippies dans une maison, prônant de nouvelles valeurs, épris de liberté, avec des femmes émancipées et modernes. Chacun d'entre eux ayant une personnalité très distincte. L'impact de ces gens au style de vie innovant sur une nouvelle arrivante, une mère au foyer symbolisant la femme traditionnelle, est très bien décrit, ainsi que sur ses enfants, qui vont grandir dans une société libérée de bon nombre de principes et d'interdits. L'histoire, comme les dialogues, sont dans l'ensemble très intéressants. La scène finale est très vivifiante et l'atmosphère de l'époque superbement restaurée, avec une musique de circonstance... On a en plus le droit à des clins d'oeil à la Suède de l'époque : des morceaux du groupe ABBA, et un tendre hommage au pilote de Formule 1 Ronnie Peterson et à sa Lotus, à bord de laquelle il trouva la mort en 1978, lors du terrible carambolage du grand prix d'Italie à Monza.
Film tout simplement génial traitant des communautés hippies. L'intérêt de ce film est l'angle de vision pris, à savoir montrer tous les côtés, positifs ou négatifs, de la vie en communauté dite libre et sans aucun tabou. On s'aperçoit que les hippies aussi ont des principes à respecter et que la liberté sexuelle trouve également des limites pour les couples.
Another great movie that tries to teach us how a society can evolve under a socialist system, leaving behind all kind of difference and stigmatisation in a society. Ola Norell (Ola Rapace) played a good role in this movie! I don't know why it took me so long to watch it.
Un film que j'ai adoré ! Drôle, des personnages très différents mais très attachants ... Et surtout, le réalisateur a une manière d'aborder la vie en communauté que je trouve géniale, car il montre tous ses avantages mais aussi ses inconvénients. Ce n'est pas du tout une vision manichéenne, mais il y a toute une réflexion sur ce modèle de vie !