Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
dahbou
201 abonnés
2 186 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 24 octobre 2010
Même un petit génie comme Henry Selick peut connaitre une sortie de route c'est ce qui s'est passé avec Monkeybone. Non pas que le résultat soit une catastrophe mais Selick s'est confronté aux mondes des studios et à Chris Columbus. Les différents entre les parties étaient énormes et ont nui au film mais d'un côté Monkeybone se voulait irrévérencieux et salace dans son humour tandis que la Fox pensait avoir un produit familial et l'a markété comme tel, ce qui illustre un peu la bêtise de cette dernière. Le film est donc inégal et bancal du fait de cette lutte de pouvoir.Selick est un maitre de l'animation cette dernière est évidemment réussi. Par contre les prises de vus réelles sont plus contrastés et semblent vraiment avoir été bâclées. L'éclairage et la photographie sont par moment horriblement moche ce qui contraste avec certaines scènes de cauchemar magnifique. Selick a aussi eu beaucoup de divergences avec Columbus et il semble que c'est ce dernier qui ait eu gain de cause, malheureusement pour le film.
Un film relativement surprenant grace notemment à Brendon Fraser mais il reste tout de meme un peu trop original pour etre totalement plaisant. Et les effets scéciaux ne sont pas terribles .
Horriblement nul. Tellement nul que cela en devient une torture. Ce film est l'un des pire qu'il m'est été donné de voir. Il n'est même pas divertissant.
Après être resté dans l'ombre de Tim Burton pour L'Étrange Noël de Monsieur Jack, le talentueux Henry Selick décide de s'affranchir en mettant en scène son premier film-live, chose qu'il avait un peu touché avec son précédent film, James et la pêche géante. Pour cela, le nouveau roi du stop-motion s'intéresse à l'adaptation d'un roman graphique peu connu intitulé "Dark Town", où un dessinateur de BD tombé dans le coma va découvrir un monde peuplé de créatures bizarres et va devoir lutter contre un seigneur maléfique qui a pris possession de son corps... Ici, le seigneur en question en remplacé par un singe malicieux et obscène, héros de la bande dessinée adulée de tous de notre héros (Brendan Fraser, une simple erreur de casting) qui va faire vivre à son créateur une folle aventure. Toutefois, ne vous méprenez pas : Monkeybone n'est pas une comédie fantastique destinée aux enfants, bien au contraire. Vulgaire, irrévérencieux, sombre et parfois dérangeant, le long-métrage s'avère être une œuvre hybride, une aventure fantastique pour adultes déjantée qui s'entrechoque malheureusement contre un côté cartoonesque malvenu et surtout inapproprié. Car entre trois/quatre séquences excentriques où Fraser fait son show (sans succès) et des apparitions rigolotes de Whoopi Goldberg, c'est face à un film relativement dark qu'on a affaire, un film peuplé de créatures étranges, de cauchemars déstabilisants et de thèmes violents. Ainsi, dans sa première partie inégale mais passionnante, Monkeybone est une perle d'inventivité, un Cool World réussi où notre héros tombe dans ce monde fantastique garni de monstres en stop-motion et en animatroniques, de décors hallucinants et de séquences effrayantes. Le film porte indéniablement la patte de Selick, même s'il continue de légèrement marcher sur les traces de Burton. Hélas, arrivé à la deuxième partie (revenant dans le monde réel), c'est la catastrophe : Brendan Fraser en fait des tonnes et le scénario sombre dans la bêtise infantile avec des grimaces, des retournements de situation prévisibles et des séquences d'action hideuses (le final sur le Monkeybone gonflable géant est d'une rare laideur). Bref, Monkeybone est un film inégal et raté qui aurait mérité un tout autre traitement pour devenir culte. Dommage. Vraiment.
Si vous avez aimé "Mais qui veut la peau de Roger Rabbit?", vous risquez d'être terriblement déçu : du point de vue de l'animation, c'est moche, comme la plupart des séries animées anglo-saxonnes récentes (genre Cartoon Network), quand à la réalisation en images réelles, c'est d'une pauvreté d'esprit affligente, qui réutilise toutes les grosses ficelles classiques de la comédie familiale. Conclusion : à réserver exclusivement pour les 9-12 ans.
Henry Selick quitte Walt Disney et réalise ici son premier film avec de vrais acteurs et.... et rien. Le bide. Les idées fusent, le début en enfer est même assez plaisant mais passez le retour à la réalité ça deviens n'importe quoi et Brendan Fraser se met à cabotiner à outrance ruinant le film.
Pour ma part j'ai regardé ce film surtout pour son casting et même si les acteurs sont excellent, ce film est un gros nanar sans nom qui ne mérite pas d'être vu. Passez votre chemin, y a pas grand chose à voir.
4 480 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 27 juin 2021
Le film commence par un court dessin animé Monkeybone avec un pilote créé à partir d'une bande dessinée populaire écrite par Brendan Fraser. Le dessin animé dépeint les origines de Monkeybone lui-même et son attrait est purement infantile et c'est gentil. Après la première de ce chef-d'œuvre animé Stu assiste à la soirée de promotion avec sa petite amie le Dr Julie McElroy (Bridget Fonda) qui est indirectement responsable de l'existence de Monkeybone. Stu souffre de troubles du sommeil dus à des cauchemars et c'est le Dr Julie qui a changé sa vie en le soignant dans la clinique du sommeil où il s'était inscrit lorsqu'il n'en pouvait plus. À cette époque les dessins de Stu allaient de l'épouvantable au carrément dérangé tous des prolongements de ses cauchemars. Puis Julie lui a suggéré de dessiner de la main gauche plutôt que de la droite ce qui a donné naissance à Monkeybone qui est apparemment censé être l'envers de ses cauchemars. Ce qui est peut-être vrai pour Stu mais pas nécessairement pour le public qui lui ni voit qu'un cauchemar de film...
Un auteur de bande-dessinée se retrouve dans le coma suite à un accident de voiture. Il y découvre un monde enchanteur où se mêle féerisme et cauchemar. L'auteur de l'Etrange Noël de Monsieur Jack nous livre ici un film rappelant les étranges et magnifiques fables du Docteur Seuss. Un univers original et attachant pour un long-métrage réussi.
Voilà une comédie fantastique plutôt sympa qui aurait gagné à avoir un humour plus fin (j'ai horreur des blagues douteuses). Parce qu'à part ça, l'univers visuel illustrant l'état comateux de Brendan Fraser (cabotin comme toujours) est bien délirant (des codes sans doute hérités de Tim Burton) et l'histoire se laisse suivre avec plaisir jusqu'à un final complétement dingue (imaginez un gymnaste mort se relevant le bide ouvert en pleine autopsie). Original mais perfectible.
Ce film m'a déçu. J'attendais beaucoup mieux de Henry Selick, le réalisateur qui a donné "The Nightmare before Christmas" ou "James and the giant peach". C'est amusant de penser que c'est seulement après avoir quitté Disney (l'ignoble bête commerciale), que Selick merde sérieusement. Parce que "monkeybone" est clairement raté. De bons ingrédients mais une recette qui ne prend pas. Une ambiance burtonienne ne fait pas un bon film, le mélange animation/vrai acteur n'est pas toujours convaincant et l'excès de références ou de clins d'oeil ne rend pas intelligent pour autant! Mais la fille-chat est sexy en diable! Deux étoiles bien payés.