Avis sur Passe devant, je te suis

Une comédie policière italienne illuminée par le charme fou d'Agostina Belli, si le début est un peu poussif mais sert à présenter le personnage du commissaire, l'histoire principale sans être géniale est amusante et se regarde sans déplaisir, on appréciera plus particulièrement le final à l'ambassade dans lequel les auteurs ont choisi de faire dans le déjanté, et puis il y a ce tout dernier plan, ambiguë à souhait.

Je dois avouer qu'une des raisons principales qui m'a fait regarder cette comédie italienne, c'est la présence de la jolie Agostina Belli...et elle joue un travesti dans ce film.
Si Passe devant, je te suis n'est pas une comédie balourde comme certaines "sexy comédie" italiennes de la fin des années 70 / début années 80 (sans doute le sous-genre le plus médiocre du cinéma bis transalpin), ce n'est pas non plus une comédie particulièrement marquante.
La première moitié du film a du mal à trouver son ton, son rythme et même son humour. On suit les gaffes d'un policier maladroit, c'est encore son chien (un Saint-Bernard pataud) qui nous fait le plus sourire. Pour bien se faire voir de ses supérieurs, il décide de s'occuper d'une mission en douce, protéger un témoin joué par Agostina Belli, et éviter l'assassinat d'un Cheikh en voyage diplomatique en Italie. Le tueur à gages est incarné par Gordon Mitchell,un ancien culturiste américain qui a commencé sa carrière en tournant dans des péplums, vu aussi dans le film français Le Coup du parapluie dont lequel il jouait aussi un tueur à gages.
En fait ce film est sauvé par son final, toute ce qui se déroule à l'ambassade est très amusant. Les gags s'enchaînent, et il est regrettable que tout ce film ne fut pas du même niveau.
On peut aussi s'amuser du tout dernier plan final.