Mon compte
    Le Roi cerf
    Note moyenne
    3,4
    247 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Le Roi cerf ?

    22 critiques spectateurs

    5
    1 critique
    4
    9 critiques
    3
    4 critiques
    2
    6 critiques
    1
    1 critique
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Cinememories
    Cinememories

    487 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mai 2022
    Les rendez-vous annuels avec les films d’animation japonaise nous laissent souvent avec un sentiment de renouveau, bienvenu et parfois dans un élan de plaisir prolongé. La première réalisation de Masashi Ando, et de Masayuki Miyaji pour le seconder, nous rappelle ô combien il serait vain de toujours vouloir coller une étiquette aux nouveaux venus, qui ont peut-être fait leurs armes dans la même classe, mais chacun aura fait de son mieux pour laisser une empreinte distincte. Ce dernier a ainsi accompagné Hayao Miyazaki, Satoshi Kon, Mamoru Oshii, Isao Takahata et dernièrement Makoto Shinkai, dans un élan artistique caractéristique, qui pourrait lui faire défaut sur le papier, mais Ando compense correctement l’idée de comparaison avec une narration plus immersive et en économisant le verbe, afin que son nouvel univers prenne vie.

    Il adapte alors le roman de Nahoko Uehashi, qui présente un territoire divisé par des tensions politiques, questionnant ainsi l’humanité et sa place dans un cycle de vie et de deuil. Autant dire que le récit ne lésine pas sur la radicalité de son point de départ, évoqué par un prisme fantastique, avant de se retrancher dans un développement plus terre-à-terre. C’est aussi déroutant que les transitions hasardeuses, qui peuvent propulser l’intrigue vers une justification des enjeux, mais ce sera plutôt avec maladresse que l’on avancera, les yeux noyés dans un visuel saisissant. Heureusement que tout ce qui pêche, est rattrapé par la vivacité des personnages, immédiatement attachants grâce à un sens commun des liens familiaux, qui n’a plus rien de secret, mais qui prouve que nous sommes loin d’avoir épuisé le potentiel émotionnel. Et ce sera de ce côté-là qu’on pourrait fatalement de fâcher, car le film ne s’accorde pas le luxe de mettre les sentiments au centre de la table.

    Nous avons une famille recomposée, où Van prend soin de l’insaisissable Yuna, tous deux orphelins de la misère humaine et une mystérieuse épidémie. Le plaisir de les voir se retrouver est de courte durée, car nous virons rapidement dans un méli-mélo chaotique, où ils deviendront à la fois les cibles et les salvateurs du dernier acte, trop fonctionnel. Cela n’empêche pas de profiter d’un climat d’étrangeté, où la retenue semble être la pièce maîtresse du projet. L’action n’est qu’éphémère, comme tant d’autres moments clé, qui se rangent malheureusement dans le même tiroir. Il faudra alors s’armer de vigueur, pour compléter le parcours de personnages, en perpétuelle mutation, entre deux ellipses.

    En somme, « Le Roi Cerf » est rempli de confusion dans sa narration, mais tente malgré tout de remettre la paternité à sa place, en confrontant deux notions, comme la science et les malédictions. La frontière est mince pour véritablement conclure et le film gagne à rester évasif sur certaines thématiques et issus, à l’image du pouvoir et de la responsabilité de Van, comme ambassadeur et extension de la nature vengeresse. Ando ne limite pas ainsi la poésie qui se dégage naturellement des enjeux, les sublime avec un toucher rare, mais qui manque de maîtriser le rythme, comme il le souhaiterait.
    jm Andreo
    jm Andreo

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2022
    Un très bon film qui par moment malgré que ce soit une fiction rappelle malheureusement l'actualité du moment par ces luttes de pouvoir et de territoire à conquérir...un film parfaitement maîtrisé bien réalisé on reste un tout petit peu sur sa faim alors il ne faut pas partir dès que la lumière se rallume...
    Weil J.
    Weil J.

    2 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mai 2022
    Je m'attendais à un petit chef-d'œuvre mais j'ai plutôt été déçu... Entre les idées pompées de Mononoke Hime et les dialogues interminable et creu... je me suis endormi avant la fin... Mon fils de 8 ans a toutefois adoré... Mais je m'attendais à un film pour enfants et adultes... Quel dommage car il y avait moyen de faire un beau dessin animé...
    Bertrand Théo
    Bertrand Théo

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 mai 2022
    Jamais vu un film aussi décevant, n'allez pas le voir, s'il vous plait. C'est un copier/coller raté de La Princesse Mononoke, mais sans la poésie, sans la portée écologique, sans portée du tout, avec une animation beaucoup moins maitrisée qu'il y a 30 ans, une mise en scène sans une seule originalité, une histoire digne d'une parodie d'un jeu de fantasy, un univers grandiloquant et totalement incohérent, une insulte à monsieur Miyazaki qui doit être en train de pleurer en réalisant que son héritage se transforme peu à peu en un nouveau genre commercial insipide, plus proche du "contenu/divertissement" que du cinéma. C'est un très gros raté ; ouvrez Netflix et lancez un film de Ghibli que vous n'avez pas vu depuis longtemps, vous passerez une bien meilleure soirée.

    Je vais m'expliquer point par point sur, l'univers, l'histoire, la mise en scène, la réalisation, la portée symbolique et je finirais par une réflexion sur le genre.

    Avant de commencer, le film est très très lourdement inspiré de Princesse Mononoke, également de Nausicaa de la vallée du vent et autres classiques du maître Miyazaki, c'est un point très important et j'y ferais souvent référence.

    Univers :
    Je ne vais pas m'étendre sur le roman originel de Nahoko Uehashi parce que je ne l'ai pas lu, mais il est évident qu'il y a eu d'énormes soucis d'adatation. L'on commence le film par un écriteau (je me permet de rappeler la maxime "show, don't tell"), puis on nous introduit à presque une dizaine de noms et de concepts étrangers. Les Zodiens, les Aquiferiens, la fièvre du loup noir, l'empereur, la religion, le mittsual, les clans des forets, les créatures fantasy, tout ça vous est lancé en pleine face dès les 10 premières minutes, si vous n'avez pas lu le livre, vous passerez tout le film à essayer de comprendre l'univers. Alors on se dit : woah, ça va être dépaysant et excitant de découvrir ce grand univers fantasy! Et pas du tout : l'originalité est absente, les concepts sont tellement revus qu'on en croirait une parodie, il n'y a pas une seule entité parmi toute la politique pourtant grouillante de détails qui ne soit pas un cliché de fantasy creux et insipide. La cohérence aussi est bâclée, et même pas besoin d'aller jusque dans les détails pour s'en rendre compte : la révélation finale du film est une incohérence en soi. spoiler: Dans un univers préindustriel inspiré du japon féodal, où la plus haute technologique que l'on voit c'est une grosse seringue en fer, ça m'étonnerais beaucoup que quiconque connaisse sur le bout des doigts le concept de mutation génétique ou d'anticorps.

    C'est un gros mashup salement collé des clichés que les préadolescents apathiques auront retenu des oeuvres de Miyazaki. A un moment, il y a une petite fille à moitié sauvage issue d'une tribu lointaine et oubliée qui se retrouve à se battre pour son clan dans un ultime assault vers la fin du film, alors qu'elle chevauche un loup aux pouvoirs presque divins suivi d'une armée d'animaux de la forêt. Non, ce n'est pas Mononoke, je parle bien du film Le Roi Cerf. Sauf que chaque concept qui est pompé ne copie que la surface, l'apparence, et perd toute sa signification. Par exemple, le nom du clan d'où viens le personnage principal Ashitaka n'est même pas cité dans le film de Miyazaki, pour une raison simple : on s'en fiche ! Pas la peine de nous embrouiller la tête avec des noms à rallonge si ça n'est pas pour s'en servir derrière. Alors que là, non seulement on connait le nom du clan originel du personnage principal, mais on connait même son lore, son surnom dans le dit clan, des versions alternatives, alors qu'on s'en fiche ! Ca n'est même pas utilisé une seule fois dans l'histoire, et c'est le cas pour TOUT. Encore une fois dans Mononoke : un village où y'a des mines = "Le Village des Mines", alors que dans Le Roi Cerf, on a le Royaume Zodien, la nation Aquifèrienne, l'empire de je-ne-sais-même-plus, le clan de bidule, la tribu de machin, tout ça pour aucun impact quelconque dans l'histoire.

    Histoire :
    Alors avec cet univers immense, y'a de quoi faire ! Toute cette politique, ces religions étatiques, ces races... Et pas du tout. L'intrigue se base sur une relation entre deux personnages, en bref ça aurait très bien pu se passer aujourd'hui ; l'univers fantasy est un accessoire inutile à cette intrigue, sauf qu'en plus d'être impossible à comprendre et incohérent, il rends même l'histoire difficile à suivre et lui fait perdre de son sens.
    On fait tout une esthétique sur l'empire, poussant le détail jusqu'à expliquer comment le dirigeable de l'empreur est guidé par des ballons à travers la montagne... mais l'empreur n'a aucun impact sur l'histoire ! On ne le voit même pas, il n'y avait aucune espèce de raison de le mettre là. Le pire reste les plans fixes de 15 secondes où un personnage se contente de bouger la bouche en expliquant le lore du clan X ou Y, alors qu'il n'a aucune utilité.
    La révélation finale est plus que décevante, je plains les artistes de l'équipe qui se sont donné au maximum sur un projet ou malheureusement les auteurs ne sont pas impliqué.
    spoiler: Alors qu'une maladie décime les royaumes depuis 80 ans, le médecin le plus doué du continent n'a même pas pensé à regarder les différences d'alimentation entre ceux qui meurent et ceux qui ne meurent pas ? En 80 ans, personne n'a essayé le jus de trèfles de la foret d'en face ? Je n'ai pas de mot pour commenter l'absurdité.

    Et malheureusement, même l'intrigue d'affect entre les personnages est plate. Le personnage principal ne montre aucune espèce d'émotion, c'est un cliché toxique et révoltant de l'ultra masculinité ; il fait 2 mètres, c'est une montagne de muscles, il est barbu mais pas trop, viril au possible, son regard est perdu, mystérieux, laissant entrevoir une humanité profonde cachée sous une carapace de muscles... Jacob dans les films Twilight était plus profond et moins cliché. Là ou Miyazaki avait des personnages féminins forts et originaux, ici il n'y a que des hommes dans toute l'histoire. Il y a seulement trois femmes dans ce film, la première est une fillette qui n'a pour rôle que d'être mignonette, la dernière est un stéréotype gerbant de la gentille épouse au foyer qui s'occupait des enfants et attends le retour de son chevalier, et la dernière est un cliché ninja totalement accessoire à l'intrigue du film.
    Le film se veut épique, avec des grandes nations, des pouvoirs divins, des magies mystiques ... ça pose deux énormes problèmes de débutant :
    1) Si il n'y a que de l'épique, alors rien ne l'est, c'est une question de contraste. Mettez une bille de sel dans un océan, rien n'aura changé, mais dans un yahourt à boire vous la sentirez passer. Il faut nécessairement du banal, du calme, du silence pour que puisse résonner le bruit, la violence ou l'innatendu, les auteurs n'ont rien compris de ça. De l'épique sur de l'épique, c'est un signe qui me fait penser qu'ils sont passé à côté de toute la poésie contemplative et philosophique de Miyazaki, ils sont simplement plagié ce qu'ils trouvaient "cool", donc les moments stylés. Donc pour le coup je l'admets, le film est stylé, c'est le seul point positif.
    2) Quel intérêt d'être épique ? Quel est l'intérêt de regarder un exposé de deux heures sur un univers incohérent ou des personnages fonctions t'expliquent le lore en plan fixe, si ce n'est pas pour toucher le spectateur avec ? QUID des rêgles ? Dans Mononoke, j'ai peur quand Ashitaka est gagné par la maladie, car je sais qu'elle est à priori incurable, les règles ont été établies DONC je peux suivre l'histoire. Alors que là, on me sort des nouveaux concepts si épiques qu'ils remettent en question le tissu de la réalité à chaque instant ! Comment je peux m'impliquer dans les personnages si je me dit "ah moui mais on va apprendre que la morsure magique de machin va donner des pouvoirs de resurrection à bidule ou un truc du genre". Pas de règles = flou scénaristique = pas d'implication du spectateur

    Mise en scène :
    Peut être le point le plus facilement critiquable. Besoin de chevaux qui font peur ? Mettez leur poil noir, et leur crinière rouge comme le cheval de Ganon dans Zelda. Besoin d'un personnage fort mais sensible ? Mettez un géant barbu ultra-viril de 2 mètres et qui élève une fillette trop choupi. Besoin d'une religion oppressante ? Mettez un gros oeil à la Big-Brother partout comme UNIQUE symbole religieux. C'est du design niveau 1, quand on a 12 ans on pense qu'un perso avec les yeux verrons c'est trop stylé parce que ça le rends original, mais le film est suffisamment violent pour faire comprendre qu'il s'adresse à des adultes, alors pourquoi ces clichés dignes d'un film Barbie ? Sans rire, un des personnages méchant est borgne et s'habille en noir et rouge, et il est lié à un loup, alors le loup est aussi noir, et aussi borgne avec une cicatrice rouge. J'écrivais ce genre de méchants quand j'avais 13 ans et que je faisais du rôleplay sur Minecraft, vous plagiez le Maitre de l'animation pour faire CA ???
    Aucun idée originale dans la mise en scène, les seuls plans intéressants sont certaines transitions 3D qui dénotent beaucoup de la stabilité ennuyante du reste du film.

    Animation :
    Je suis artiste peintre dans la vie, et j'ai travaillé dans le développement visuel dans le jeu-vidéo, et de mon point de vue, la qualité visuelle des anciens de Ghibli a pris un très gros coup dans la tronche. Les couleurs ont perdu toutes leurs symboliques, aucune cohérence visuelle globale, je suis sidéré que certains trouvent l'animation bonne voire excellente, je la trouve paresseuse, lente, souvent hors de propos, captant mal l'attention, bâclée et aux couleurs aléatoires dénuées des analogies qui soutenait jadis la poésie de Ghibli. Les décors sont vides, les tons aplatis et le peu de scènes détaillées sont plus recyclées que les chaussures en carton des bobos du marais. Encore une fois des idées pompées à Miyazaki qui étaient utiles aux histoires en question et maitrisées à l'époque, mais pas à celle-ci. C'était original et bien fait y'a 30 ans, maintenant j'ai une contrefaçon hors-de-propos des effets comme des fluides magiques ou des lasers ésotériques.

    Portée symbolique :
    C'est criant d'évidence, le film essaye de nous parler de la crise du COVID sans la moindre subtilité. Le film n'a aucun message, la fin est impossible à interpreter. spoiler: La morale c'est "Non fillette, retourne faire la boniche au camp pendant que moi je deviens Roi, laisse j'ai d'autres trucs à faire ?" Sans rire, pourquoi ne peut-elle pas être avec lui ? Pourquoi doit il absolument partir ?
    Qu'est-ce ce ça dit sur la monoparentalité et la part de l'homme dans l'éducation ? Je trouve ça honteux.

    Le genre :
    Ce point en dernier, car ça sera un bon résumé, et je recoupe avec l'intro.
    Après "Mary et la fleur de la sorcière" qui étaient un mashup raté entre Harry Potter, Kiki's Delivery Service et Le Chateau dans le Ciel, c'est le second film prétendument "quasi Ghibli" qui sort en France. Dans la bande annonce il y même écrit "Après Princesse Mononoke et Le Voyage de Chihiro", je ne comprends pas que ça soit légal, j'ai travaillé sur des jeux comme Avatar, si un jour je sort un court-métrage, il n'y aura pas marqué "Après Avatar..." sur l'affiche hein.
    C'est là ce qui me fait dresser les poids d'horreur : je me rends compte que Miyazaki est devenu populaire pour les mauvaises raisons. Maintenant, il suffit de plagier son esthétique à outrance, d'embeaucher des anciens techniciens et pouf, on voit des titres comme "La nouvelle révélation, la resurrection de Miyazaki, le nouvel espoir de l'animation japonaise". Ce film est franchement très moyen, oubliable, commercial, inintéressant et à priori un navet inoffensif MAIS voilà le souci qui me fait déscendre la note (en plus du sexisme) : c'est l'émergeance d'un nouveau "genre : Miyazaki", et je ne veux plus voir des producteurs donner des sommes pareilles pour faire de tels flops alors que des centaines d'équipes ultra talentueuses dans le monde, Miyazaki lui même ou encore son fils, sont prêtes à re-faire des films magnifiques si on leur donnait le budget pour. Si vous donnez de l'argent au boxoffice de ce film en allant le voir en salle, "Miyazaki" désignera bientôt un nouveau genre d'animation commerciale, pseudo poétique pour nourrir les fils des bobos du monde entier. Je vous en supplie, ne laissez pas ce genre apparaitre, ne salissons pas les oeuvres d'un des plus grands génie du cinéma. Allez voir les films Ghibli, ils sont déjà très bien.
    De toute façon, ce film n'a qu'un seul public potentiel : les adolescents nunuches qui ont vu Miyazaki dans leur enfance sans comprendre la portée symbolique, qui sont nostalgiques de l'esthétique et qui vont cirer au génie en allant voir ce grossier plagiat, préquel raté de La Princesse Mononoke.
    golgot13
    golgot13

    19 abonnés 81 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mai 2022
    Magnifique film adapter d'un roman sensé être inadaptable. Les thèmes abordaient sont très contemporains, avoir le choix entre la science et le religieux.
    On est dans le grand film d'animation japonais, Masashi Ando avec l'un des héritiers de Miazaky.
    A voir absolument!
    Pumluf
    Pumluf

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 mai 2022
    Sans spoil:
    Des anciens techniciens de chez Ghibli qui en partent en reprenant la surface des histoires de leur ancien studio sans avoir compris comment on créée une histoire avec des enjeux, qui partent avec des photocopies des chara-design des films qui ont marché sans avoir compris pourquoi ils étaient pertinent... On dirait un gamin de 5 ans (mais avec quand même un peu plus de compétences techniques) qui a fait une fan-fic de Princesse Mononoke et Nausicaä de la vallée du vent... (Mais sans AUCUN personnage féminin qui a plus de 2 mots à dire… Et avec des figures de masculinité et paternité complètement toxique… XXIème siècle…)
    Après vous rajoutez un peu de symbolisme débile du niveau: "tel chien tel maître", un univers louuuuuuuurd de namedropping et vide de sens exposé à la perceuse, un chara design """"inspiré""""" de quelques bonnes idées de divers zelda et ghibli mais qui n'est en fait que du personnage-fonction maquillé d'une avalanche de lore, des incohérences inexcusables dans les révélations finales, deux minutes de texte pour introduire un univers trop compliqué pour rien une absence totale de message cohérent à la fin (et pourtant yaurait eu assez facilement de quoi faire un message sur le conflit entre spoiler: spiritualité et rationalité... mais dans un monde où on peut devenir l'élu du dieu des loups qui contrecarre les méchants envahisseurs impurs visés par les dieux (mais qu'en même temps il semble suffire de boire du lait de cerfs nourri au trèfle pour devenir ce nouvel élu-roi des loups) comment venir ensuite expliquer qu'en fait il existe un anticorps végétal qui immunise contre une maladie soi-disant spécifique des méchants visés par les dieux? Soit c'est une malédiction divine et les Dieux existent, soit c'est une interprétation reliigieuse d'une réalité plus complexe et rationnellee, mais ça ne peut pas être les deux à la fois... Ou alors il faut l'expliquer et ca doit être ça le sujet du film. Ca ça aurait été intéressant comme thématique un conflit entre volontés divines et pragmatisme rationnel MAIS: Pas exploité, pas creusé, donc : nul sur vingt)
    .
    Zéro émerveillement : des visuels jolis mais qui ne servent aucun message. Sound design trèèèèès mauvais qui arrache les oreilles à de trop nombreuses reprises.
    Passez votre chemin, A mettre dans les mêmes poubelles que Marie et la fleur de la sorcière. Honte aux producteurs qui ont financé sans aucune race ce plagiat de vrais chef d'oeuvres...
    Refaites vous des vrais Miyazaki ou des Hosoda, pas leur mauvaise version Wish, réactionnaire et sans profondeur...
    Désolé pour les distributeurs qui ont parié sur ce film : ca a été produit pour de très mauvaises raisons (et ça se voit) et réalisé par des gens qui semblent ne surtout RIEN vouloir raconter d’un minimum subversif (message final du film : spoiler: Papa part en mission, c’est son destin, bobonne s’occupe des enfants, et puis la société dysfonctionnelle est en fait parfaite et ne doit pas être remise en question, la seule importance de l’écologie se résume à préserver un potentiel médicament)
    .

    Plus proche d'un """contenu""" de mauvaise plateforme streaming pensé uniquement pour être rentable sans brusquer qui que ce soit en mélangeant sans inspiration des ingrédients fades que d'une oeuvre.

    Ne donnez pas d'argent à ce genre de production sinon ils vont en faire d'autres et les vrais pépites seront de plus en plus invisibles...
    Je ne veux plus voir de long métrage d’animation comme ça.
    Plus jamais.
    S’il vous plait.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    365 abonnés 1 814 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 mai 2022
    C’est la première réalisation de Masayuki Miyaji et de Masashi Ando. Ce dernier est une pointure de l’animation en aillant auparavant travaillé sur Le Voyage de Chihiro et Your Name. Le scénario a été écrit par Taku Kishimoto en adaptan le roman de Nahoko Uehashi, Shika no Ou. Le Roi Cerf a été présenté au Festival du Film d'Animation d'Annecy 2021.

    En termes qualitatifs, le cinéma d’animation japonais nous déçoit rarement. On peut même dire qu’il est source de nombreux chefs-d'œuvre. Cette fois-ci encore, ce sera un énorme coup de cœur que nous propose le distributeur Star Invest Films France. Attention, Le Roi Cerf est clairement destiné à un public adulte. L’histoire sombre conte la querelle entre une nation et un peuple dont le pays avait été conquis. Une malédiction va venir se mettre entre eux et bouger les lignes.

    Sur le fond, des thématiques passionnantes vont être abordées. Tout d’abord on s'émoi de la relation entre Van et la petite Yuna qu’il recueille. Un amour pur d’un père pour sa fille. Leur relation va grandir et devenir de plus en plus touchante. Certains passages sont d’une rare beauté. Ce film d’animation a aussi un porté politique pertinent. C’est l’histoire d’un peuple près à tout pour son indépendance. On voit l’importance pour un homme d’être libre, mais aussi les pires horreurs qu’il peut faire si on l’oppresse. Moralement où sont les limites ? Finalement, chacun se fera son idée de savoir la légitimité de ces exactions.

    Bien que parfois, un peu sinueux, le scénario arrive à créer de vrais enjeux. Il faut cependant bien suivre, car il est riche en information. Entre complot et sang, on voit que ce sont les adultes visés. Cela se ressent aussi dans le visuel. Les dessins sont sublimes et rappellent les créations du Studio Ghibli. Ce style « old school » est un régal. Dans les affrontements, le trait est vif et on ressent la violence des personnages.

    Les protagonistes ont bien entendu un rôle primordial. Leur construction est parfaite. Même si on ne se penchait pas une éternité sur leur passé, on arrive tout de même à bien les cerner. Les rôles secondaires vont être plus ambigus dans leur motivation et dans leur positionnement. Ce n’est pas un défaut, au contraire. Cela va permettre de ne pas avoir un déroulé linéaire. C’est un reflet de la complexité de ce genre de conflit.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top