Derniers Avis : La Planète des singes - Page 8

Tim Burton est un réalisateur que j'affectionne. Mark Walberg est un acteur qui n'est pas mal. Cette version de la planète des singes aurait pu être bien mais elle n'est pas à la hauteur de la version avec Charlton Heston, ni de la suivante. Je lui donne 2,5/5 car elle a le mérite de respecter bien plus le livre de Pierre Boole, et que le grand Charlton fait quand même son caméo.

Remake ou rebbot du film de 1968 ? On s'en cogne, aucune suite ne verra le jour et tant mieux, car ceci est un gigantesque doight levé à tous les fans de la franchise.
Réalisé en 2001 par Tim Burton, ce long métrage achève de nous montrer que son réalisateur ne sait pas faire un film de Science-Fiction, et doit se limiter au fantastique. Narrant l'aventures d'un astronaute partie à la recherche de son singe pilote Périclès, le film enchaîne incohérences, mauvaises répliques, mauvais rythme, et surtout, un scénario indigne d'un artiste auteur comme Burton. Car tout ceci n'est qu'un teenage movie : une leçon de morale (tolérance) dans une aventure ennuyeuse à souhait dans laquelle le prince (Mark Wahlberg) arrive dans un monde en galère, instaure la paix en 3 jours chronos et sort avec la princesse (les puisque visiblement, une femme n'est pas suffisante, il faut le singe en prime). Le tout agrémentée d'une fin incompréhensible et très mal gérée, dont le seul but a été de nous faire croire en une suite (qui dieu merci, ne verra jamais le jour).
Mise à part ces défauts plus qu'évident, c'est le travail d'adaptation de Burton qui est le plus blessant : le film perd toute la force et l'impacte du message du premier film pour un résultat sans saveur. Burton tentera bien de montrer l'appartenance du film à la saga (notamment avec des répliques originals), mais son Univers est tellement en désaccord avec le message originel que toute tentative sonne comme un rattage fumant.
Au final, un remake sans saveur, qui aurait pu le rester si le travail de scénario foireux de Burton n'avait pas insulté de la sorte un monument tel que La Planète des Singes.

C'est quoi ce truc ? C'est donc vraiment un remake ? Il fallait donc le faire et Tim Burton l'a fait ( d'ailleurs il faut savoir que c'est un de ses films ) .
Tim Burton nous ponds donc un remake totalement foiré laissant de coté les propos et les réflexions sur l'homme pour de l'action bas de gamme aux effets spéciaux foireux .
On passe donc d'un film intelligent a un film plus ou moins débile .

Mais il n'y a pas que ça, le film souffre d'incohérences et nage dans le ridicule le plus ringard possible . Là ou l'original cherchait la simplicité ici ça cherche a en faire des tonnes avec des combats a deux ronds aussi lourd qu'inutile .On ressent que le film a été tourné en studio ce qui enlève toute immersion .

Les singes sont bien fait c'est vrai mais leurs comportements sont juste insupportable, toujours a hurler a sauter dans tout les sens, ils sont censés être évolués non alors pourquoi ils sont comme ça ...
Et le chef de l'armée des singes qui est le pire de tous, insupportable et le seul mot pour le décrire .

La réaction de Mark Mark Wahlberg face a des singes qui parlent est juste un ridicule de haut niveau, le gars se dit " comment c'est possible je suis ou ", 5 minutes plus tard il s'en fout comme s'il avait eu les réponses a toute ses questions . Il ne semble tout simplement pas impliqué dans le film .
Les humains qui parlent ?? Non mais là c'était une des forces du film original de rabaisser l'homme au simple statut d'animal sauvage qui ne sache pas parler mais là les humains parlent sauf qu'ils ne sont pas capable d’arrêter de se faire rabaisser par les singes ou de communiquer avec eux .
Rajoutons les armures du seigneurs des anneaux au singes pour le donner un coté encore plus ridicule .

Ce remake est donc un échec en long et en large enchainant le ridicule et les incohérences préférant offrir un film d'action qu'un film de science fiction avec une réflexion sur l'homme, même les acteurs ne sauvent pas le film .

Ah, La Planète des Singes de 2001, un bon vieux film de science-fiction qui a pris un sacré coup de vieux a part que les effets-spéciaux sont lamentables. Des singes qui parlent, rien de plus nul et de plus ringard. Le pré-quel de la saga réalisé en 2011 était vraiment génial avec James Franco, mais entre un singe qui se prends pour un homme et des singes qui dirigent la planète entière et qui traquent les humains... le scénario est un peu douteux. Bref, a ne voir sous aucun prétexte !

je n'aime pas beaucoup cette version mais il faut admettre que ce film est assez bien fait et que les acteurs sont assez bons

Remake d'un classique de la SF qui fut l'ouverture d'une pentalogie express (5 films de 1968 à 1973), Planet of the Apes version Burton est un film raté. Drôle d'idée d'abord, de choisir un réalisateur tel que Burton pour la réalisation d'un tel blockbuster. Entre ses désirs artistiques et les obligations mercantiles, Burton patauge, livrant un monde trop sombre, à la photographie terne et visuellement très laid. Dans le fond ensuite, j'ai été totalement dupé par mes attentes et mes prévisions. Moi qui, enthousiasmé par le pitch originel - et original - de singes humanoïdes à l'intellect développé, n'ait pas pris la peine de me renseigner un minimum sur le vrai contenu du scénario. Mais j'aurai pourtant dû m'en douter, le film étant un blockbuster et le cinéma autant un gagne-pain (ou gagne-caviar, la plupart du temps) qu'un art : la prise de risque scénaristique est nulle, inexistante. Les singes sont bêtement humanisés, dans un désir niais d'interpeller le public et de dénoncer en renversant les rôles les traitements infligés aux animaux et surtout, les désirs de domination interraciaux. Plus de différences entre hommes et singes, si ce n'est la force et les poils. Dès lors tout est prévisible, attendu, calibré, jamais boosté par des effets spéciaux à la ramasse. Jamais ou presque les singes ne peuvent être un véritable miroir de nous-mêmes, puisque grosso-modo, ils sont nous-mêmes. J'aurais jugé bien plus malin d'instaurer des différences comportementales plus marquées, et d'installer des ponts entre les mœurs des deux espèces, manière alors bien plus subtile et de fait puissante de dénoncer bien des travers que se permet l'homme dans son rapport à la Nature, à la vie. Las, il n'en est rien, et cette fable niaise et pleine de facilités se déroule bien entendu via un nombre incalculable d'aberrations scientifiques - et ne me dites pas que la SF peut tout se permettre à ce niveau. A mes yeux, on ne peut tirer le meilleur de ce genre en bannissant toute crédibilité, et si j'accepte bien facilement de fermer les yeux sur le postulat de base souvent fruit de préceptes ou de fantasmes scientifiques exagérés, le reste se doit de rester cohérent vis à vis du réel, sans quoi autant passer au fantastique de suite. Le pire, c'est que la trame scénaristique est idiote et faiblarde, Mark Wahlberg toujours assez falot, et qu'au final le film semble bien plus vanter la supériorité humaine qu'autre chose (l'humain descendu des étoiles, ça ne rappelle rien à personne). Demeure juste le charme de l'idée, pas assez fouillée, pas assez approfondie, et surtout pas assez étayée par une minutie naturaliste nécessaire pour me contenter. Une déception.

Ce remake est décevant , très étonnant de la part du réalisateur , mais reste pas mal dans l'ensemble. Le film ce termine en cliffanger qui était censé amené une possible suite qui ne verra jamais le jour .

Je viens de me revisionner d'affilée les deux "Planet of the Apes", l'original de 1968 et son "remake" 2001. Une excellente opportunité pour apprécier les choix de Burton, des scénaristes, ainsi que, ne l'oublions pas, de se replonger un instant dans la trame initiale de Pierre Boulle. In fine, c'est aussi l'occasion de démystifier les dires, acerbes pour beaucoup, sur l'œuvre de Burton. L'heure est donc à faire un léger et modeste recadrage, du moins un éclairage pour tempérer les ardeurs virulentes de certaines critiques plus ou moins virulentes et manquant d'à propos... Commençons donc par traiter du fond pour envisager la forme par la suite, une fois n'est pas coutume. Et histoire de faire vraiment tout à l'envers, traitons des polémiques autour de la fin du film. Ainsi, beaucoup de ceux qui ont été, comme moi, estomaqués par la fin du film de 1968 reprochent à Burton d'avoir "trahi" cette fin initiale de 1968. En effet, dans le film de Schaffner, spoiler: le héros (et le spectateur) ayant cru tout au long du film être sur une autre planète, réalise, à son grand dam, qu'il est bien sur Terre, quelques 3000 ans dans le futur ; dans la version Burton, le doute plane au cours du film (la faute à la version de 1968 qui hante le spectateur lors du visionnage de la mouture 2001) jusqu'à ce que l'on comprenne que la Planète des Singes est en réalité une autre planète que la Terre... et que la Terre est elle-même devenue une autre Planète des Singes (les raisons ne sont pas expliquées, laissant, selon Burton, la porte ouverte à une suite pour la Fox).
Beaucoup donc ont crié au scandale de faire une fin aussi confuse et aussi éloignée de celle de 1968. En réalité, le seul reproche que l'on puisse faire à l'encontre de Burton est de s'attribuer (cf. les commentaires audio du DVD) le "mérite" de cette fin qui n'est autre... que celle de Pierre Boulle!!! Dans le livre (de 1963 pour rappel), le héros, Ulysse (Taylor dans le film de 1968), spoiler: parvient à quitter Soror, la Planète des Singes, pour arriver sur Terre et se poser à Orly (après avoir survolé la Tour Eiffel) avant d'être accueilli par... des singes...
On peut dire ce qu'on voudra sur ce choix de conclusion de l'écrivain français, mais toujours est-il qu'entre les deux films, le plus fidèle est bien celui de Burton!! Et c'est là qu'en quelque sorte le bât blesse, bien malgré lui, pour le film de Burton... Les critiques se poursuivent en mettant en exergue le caractère confus des tenants et des aboutissants du récit: ces critiques résultent, pour beaucoup, du fait que ces gens, prisonniers du souvenir du film de 1968 ainsi que des attentes déçues qu'ils ont eues de celui de 2001, ne comprennent pas l'histoire, qui leur semble de facto floue, brouillonne ou incohérente (c'est selon...). Plus encore, le film de Burton joue sur les voyages temporels (pourtant simples ici, mais qui n'aide pas les nombreuses personnes ayant du mal avec la chronologie bousculée que permettent les voyages temporels), ce qui est susceptible de brouiller l'esprit de certains... Donc un petit éclairage chronologique s'impose: spoiler: au début, la capsule spatiale du singe Périclès est la première à s'engouffrer dans le nuage cosmique électromagnétique (qui provoque le voyage spatio-temporel), suivie quelques minutes plus tard par celle de Léo (Mark Wahlberg). On apprend par la suite que la station spatiale elle-même s'engouffre à son tour dans le nuage pour tenter de sauver Léo. Seulement, si les trois vaisseaux ressortent du nuage au même endroit dans l'espace (à savoir à proximité de la fameuse planète inconnue), ils n'en ressortent pas du tout dans le même ordre!! En l'occurrence, la station est la première à en sortir puis se crashe sur la planète, inhabitée. Rapidement, les singes (génétiquement modifiés et qui étaient l'objet d'expériences dans la station) (dont le fameux Semos) prennent le pouvoir dans le sang puis fondent leur propre civilisation pendant que les quelques humains survivants de la station s'installent ailleurs sur la planète. Pour ceux qui reprochent que les humains de Burton parlent (contrairement à la version de 1968), en anglais (comme les singes) qui plus est, l'explication est là: singes et humains sont issus de la station spatiale, la langue a perduré, là où, comme dans toute civilisation (re)partant de zéro, les souvenirs des origines se sont perdus avec le temps. Plusieurs milliers d'années passent (comme le confirme le cadrant de la capsule de Léo lorsqu'elle est prise dans le nuage) sur la planète et Léo sort enfin du nuage (il s'est bien passé plusieurs milliers d'années sur la planète, mais pris dans le nuage temporel, cela n'a été que quelques instants pour Léo). Enfin, Périclès est le dernier à s'échapper du nuage et parvient à atterrir en douceur sur la planète pour sauver le héros...
Voilà pour ce qui est de l'explication de texte... Et une fois cela fait et assimilé, j'ai peine à croire qu'on puisse continuer à assassiner le scénario qui au final se tient très bien, est riche en péripéties et en rebondissements et montre une originalité certaine par rapport à la mouture 1968, justifiant totalement l'idée du remake. En revanche, là où le film est attaquable est plutôt sur le manque de profondeur, en particulier en ce qui concerne les personnages. On aurait aimé un rythme de narration un poil plus lent par endroit pour laisser place au développement des personnages, trop survolés dans l'ensemble. De même, avec une narration plus lente et plus étoffée, il y a fort à parier que la compréhension de l'origine des singes et des humains sur la planète aurait été meilleure, du moins plus limpide... Pour en revenir aux personnages, même s'il n'est pas foncièrement mauvais, le choix de casting de Wahlberg est discutable: comme souvent, le comédien est un peu trop lisse et trop mono expressif, même si paradoxalement, cela fonctionne assez bien ici avec un personnage qui n'a qu'un seul but: rentrer chez lui -en se foutant royalement du reste- (et à sa place, on serait bien tenté d'avoir ce même empressement). Inversement, on savourera sans caprice la performance de Tim Roth qui en impose sous le maquillage (des maquillages bluffants pour les Singes mâles mais qui, la faute à une volonté d'anthropomorphisme et de séduction, sont ridicules pour les Singes femelles (on appréciera, n'est-ce pas, les beaux sourcils (?!) épilés et les choucroutes capillaires lissées de celles-ci...). Force est de reconnaître que l'ensemble du travail réalisé sur les singes est de grande qualité: des maquillages (avec la réserve évoquée plus haut) au jeu des comédiens, en passant par les effets spéciaux ou les choix artistiques et de direction, tout a été pensé pour qu'on croit en ces primates et qu'on oublie l'humain dans le costume! Et ça fonctionne brillamment!! Pour en revenir à la question de la profondeur, il eût été également apprécié d'avoir des dialogues plus consistants dans l'ensemble. Les aficionados de Burton pourront aussi être déçus par le manque de "patte Burton", quoiqu'il aurait été mal venu que l'univers "Planet of the Apes" soit trop marqué de la sauce Burton, en particulier en terme de décalage, telle qu'on la connait et qu'on l'aime. On la retrouve néanmoins par touches équilibrées dans les décors. Visuellement, le film de Burton est très propre, lisible et esthétique avec une belle photographie, mais sans être somptueux pour autant. L'ambiance visuelle est vraiment plaisante et riche et plonge bien le spectateur dans l'atmosphère d'une civilisation originale et cohérente. Au final, "Planet of the Apes" version Burton est un excellent divertissement et un film de très bonne facture mais qui ne parvient pas à se hisser dans les grands films de SF: encore une fois, si l'histoire à proprement parler est bonne et originale, si le visuel est totalement au rendez-vous, il manque cette profondeur narrative pour créer ce déclic affectif (et envers les personnages et envers l'univers) nécessaire aux grands films...

Une bonne fiction réussie sur un thème ayant déjà fait ces preuves dans la série du même nom. Un voyage agréable aux pays des primates où l' Homme est chassé pour devenir esclave. Un immense travail de costumiers et de maquilleurs, nous apporte une sensation beaucoup plus réaliste que de simples images de synthèses et ce film est digne de représenté une série à succès, de part son effort.

Je n'ai jamais trop aimé l'univers de Tim Burton, il a un style particulier dont je ne suis pas forcément fan.
Avec ce film, j'aime encore moins son univers car il y a trop de fantastiques, d'irréalistes, je n'ai pas trop accroché à ce film. Les acteurs sont très moyens, pour l'époque le maquillage des singes sont assez réussis mais quand on regarde ce film maintenant c'est sûr que ce n'est pas extraordinaire même si ça reste correcte. Les scènes de combats sont parfois ridicule, j'ai même failli en rire. Malgré ces nombreux défauts, j'ai quand même aimé l'intrigue qui assez captivante, on se demande ce qui s'est passé sur cette planète et comment les singes ont pu devenir plus intelligent que les Hommes.

Tim Burton a voulu reprendre cette série culte mais comme souvent dans ce cas, la copie est moins bonne que l'original. En effet, même si les effets spéciaux et surtout le maquillage et les costumes arrivent sans peine à convaincre, l'histoire en elle-même n'apporte pas grande nouveauté. Le scénario n'est pas très fouillé (notamment le prétexte du pilote qui veut aller récupérer son singe...) et la fin est assez prévisible (mais pas convaincante pour autant). Mark Walhberg fait ce qu'il peut mais son personnage est inintéressant. Les autres, sous leurs masques, s'en sortent mieux. Bref, un remake ni bon, ni mauvais, mais en tout cas pas à la hauteur de son ainé.

Je me rappelle assez vaguement du film original, mais suffisamment pour voir à quel point Tim Burton a pris des libertés dans son remake. Il n'y a plus grand chose à voir ni avec le film, et encore moins avec le roman de Pierre Boulle. L'ambiance oppressante n'y est plus du tout, et on frise le ridicule par moments. Et il y a ce craquage à la fin. Malgré tout, il y a du bon dans ce film, notamment une belle photo, et de magnifiques décors, ainsi que quelques dialogues assez drôles.

Encore une fois, le côté obscur des reboots/remakes a encore frappé. La Planète des Singes est film consternant, tellement le niveau est bas pour un film qui avait du potentiel. Pendant presque 2 heures, on n'assiste qu'à des références aux anciens films mal placées, à des jeux de mots simiesques grotesques et à de l'action molle et sans rebondissement, pour arriver à une fin incompréhensible (en fait, correspondant bien au reste du film). Le scénario pouvait être intéressant, mais les failles sont trop grandes pour ne pas être décelés et on a l'impression que le scénariste ne maitrise pas bien son sujet. Les acteurs n'ont pas non plus la possibilité de prouver leur valeur, pourtant si grande pour certains (Tim Roth, Michael Clarke Duncan, Helena Bonham Carter, ...). On ne retiendra aucun thème marquant de Danny Elfman qui signe là une musique banale mais dont on reconnait l'auteur. Pour finir, il faudra parler du réalisateur qui est ... Tim Burton ???? En quoi La Planète des Singes est-il un film de Tim Burton ? Il n'y a aucun de ses thèmes de prédilections et on ne reconnait absolument pas ses marques de fabriques (à part la présence de Carter peut-être) et dès qu'on voit les premières scènes, on se rend compte qu'il n'est pas fait pour la science-fiction. Une faute lourde dans le CV de Burton avec ce film. Regardez la version de 2011 (si vous êtes découragé par les anciennes versions bien sûr, sinon regardez celle-là) elle est beaucoup plus intéressante.

Burton, roi du fantastique, qui réalise le remake d'un des plus grands films de SF post-apocalyptique, à savoir la Planète des Singes, c'était un pari risqué même si les films de Burton sont pour la plupart des succès commerciaux. Car le seul film SF qu'il avait auparavant réalisé, c'était Mars Attacks! qui lui était un hommage parodique aux séries Z de SF des années 50 ce qui est radicalement différent. Et le résultat est assez moyen.
La réalisation est classique pour un blockbuster de ce type : on ne voit évidemment pas la patte macabre et déjantée de Burton.
Les acteurs sont corrects mais ça part parfois dans le surjeu comme Tim Roth.
Le scénario quant à lui accumule les clichés hollywoodiens et surtout les incohérences comme la fin littéralement sorti de nulle part.
La musique de Danny Elfman est transparente au possible mais les effets spéciaux (dont les costumes de singes) sont bons.
Au final, un film juste divertissant sans plus.

Un excellent film de SF qui reprend tous les codes du genre pour s'imposer comme un énorme block buster. L'univers burtonien (pour une fois) s'efface au profit d'un autre, celui de la Planète des singes. Pour le plus grand plaisir du spectateur !