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    La Planète des singes
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    Critik D
    Critik D

    153 abonnés 1 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 janvier 2017
    Je n'avais pas envie de voir ce film, autant le dire. J'affectionne beaucoup trop la version de 1968, j'ai adoré le livre et je ne voyais pas l'intérêt de cette adaptation et ce même si le réalisateur est Tim Burton. Mais bon comme je mettais lancé dans le visionnage de la franchise il fallait quand même bien que je le découvre, qui sait je serai peut-être surprise. Bon je ne vais pas tourner autour du pot, j'ai détesté la version de Burton ! Trop de liberté dans le scénario par rapport au roman de Pierre Boulle et même par rapport à la version de 1968, les personnages n'ont plus les mêmes noms, les humains sont civilisés et parlent ! Je ne me souviens pas de tout mais j'ai assez vite décroché. En dehors du fait de mettre les effets spéciaux aux goûts du jour, je n'ai pas vu d'intérêt à ce film. Certes j'ai beaucoup aimé les maquillages et les décors mais c'est certainement la seule chose que je retiens. La griffe de Burton est totalement absente, même la musique de Danny Elfman n'est pas terrible. Un plantage complet. Le film a tourné jusqu'au bout, moi j'ai décroché assez vite, en ne choppant que de rares brides qui m'ont aisément permis de suivre le film. Personnellement je raye ce film de la franchise, je préfère nettement la version de 1968 et ses suites.
    Toto INF
    Toto INF

    37 abonnés 555 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2016
    Ayant découvert cette version de la Planète des singes bien avant les originaux, et les reboots, je suis parti avec aucun apriori sur ce film. Et je crois que c'est ce qui m'a grandement aidé à l'apprécier à sa juste valeur.

    Forcément, tout le speech de base reposant sur l'inversion du pouvoir entre les Hommes et les singes relève du génie. Montrer à travers les singes la cruauté des Hommes envers les animaux est une idée originale et incroyablement juste ! Tous les éléments amenés entre cette lutte inter-espèce sont pertinents et nous font réfléchir sur notre condition de mammifères.
    Niveau décor, costumes, et effets spéciaux il n'y a rien à dire. L'histoire quant à elle permet de détailler la survie d'un humain extérieure à ce système, et comment il va s'en sortir. La conclusion peut être envisagé sous différents angles de lecture, ce qui est un bon point également.

    Un très bon film de SF pour découvrir une licence décidemment étonnante et riches de vérités !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2016
    Contrairement à certains qui, de toute manière, penserons toujours que la version avec Charlton Heston sera toujours la meilleure (personnellement, je l'ai trouvé pas terrible mis à part les dernières minutes). Ce remake est très bien. C'est pas forcément le meilleur film mais il m'a intriguée jusqu'à la fin. Sans faire un film qui lui ressemble, Tim Burton reste un génie!
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    201 abonnés 2 519 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 septembre 2016
    Film plutôt maltraité par la presse alors que c'est plutôt un bon divertissement.
    L'histoire, reprenant celle de Pierre Boulle, est bien, sans erreur grossière. La fin est par contre une catastrophe, en comparaison avec celle du film avec Charlton Heston.
    Étrangement, on perçoit très peu le style Burton derrière ce film (des décors moins gothiques, des personnages moins fantasques, …), ce qui est au final pas plus mal, certaines caractéristiques des films à la Tim Burton n'aurait pas collé avec l'histoire et l'atmosphère du film.
    Les acteurs sont plutôt corrects. Mark Wahlberg est très convaincant et Helena Bonham Carter est très touchante. Quant à Tim Roth, il est particulièrement effrayant.
    La musique de Danny Elfman, relativement discrète par rapport à d'habitude colle très bien à l'atmosphère tribale que le réalisateur veut insuffler au film.
    Les effets spéciaux et surtout les costumes et maquillages sont de très bonne facture et font preuve de beaucoup de réalisme. On s'ennuie peu.
    Ce film était pas mal du tout.
    Alexis D.
    Alexis D.

    107 abonnés 877 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 mai 2021
    Tim Burton a longtemps été réticent à l'idée de revisiter un tel classique de la science-fiction. Il considérait (et considère toujours) la pratique comme une hérésie. Mais sa version de "La Planète des Singes" n'a rien à voir avec la version de Schaffner en 1968. Elle part bien évidemment de l'illustre idée de base de Pierre Boule, l'auteur du film qui a inspiré la saga au grand écran : un astronaute échoue sur une planète inconnue où les singes, doués de raison et de la parole, dominent les êtres humains réduits à l'esclavage. Mais les similitudes s'arrêtent là : une toute nouvelle histoire, des nouveaux personnages et surtout une nouvelle fin, tel est le pari du film. La séquence d'ouverture se situe spoiler: en 2029, sur une station orbitale, l'Oberon. De nombreuses études scientifiques sont menées par une équipe de chercheurs pour établir la capacité qu'ont les singes de piloter des capsules spatiales. A cet effet, les primates sont génétiquement modifiés et pris en charge par des pilotes expérimentés. Le capitaine Leo Davidson est chargé d'encadrer le chimpanzé Périclès, malgré ses réserves quant au réel intérêt des recherches. Son animal est cependant désigné pour aller étudier des tempêtes électromagnétiques en capsule. Malgré la préparation et toutes les précautions prises, le chimpanzé se perd dans les orages et disparaît des écrans de contrôle. Bien décidé à prouver à ses supérieurs qu'un vrai pilote était bien plus qualifié pour cette tâche, Leo Davidson part à la recherche du singe. Mais il est également aspiré par plusieurs vagues d'orages et perd le contrôle de son vaisseau. Il finit par s'écraser sur une planète inconnue voisine, dans une épaisse forêt. Il se retrouve très vite au milieu d'une vraie chasse à l'homme où un groupe d'humains en haillons est poursuivi par une horde de primates, vêtus d'armures et munis d'armes en tous genres. Finalement mis en cage avec ses congénères, Leo Davidson découvre qu'il a atterri dans un monde où les singes, doués de la parole, dominent les hommes devenus leurs esclaves
    ... On ne peut s'empêcher d'apprécier les personnages, comme Leo Davidson, le héros du film. Celui-ci se distancie vite des autres par son esprit rebelle : il refuse sa situation de pantin, qui réduit son ego (et aussi sa fierté). Voilà pourquoi, lorsque son singe Périclès (les noms des personnages ne sont pas innocents) se perd dans l'orage électromagnétique, il n'hésite pas à partir à son secours, bien que ses supérieurs le lui aient interdit formellement. Par amour pour son singe ? Peut-être. Pour prouver sa bravoure et ses capacités à ses supérieurs ? Sans doute. Ses motivations sont floues et le seront jusqu'à la fin du film, mails il fait un héros charismatique et assez attentionné. Son arrivée sur cette nouvelle planète, après s'être perdu à son tour dans les tempêtes électromagnétiques, va signifier pour lui comme une nouvelle naissance; son vaisseau ressemble à un œuf dont il s'extirpe, il s'extrait ensuite de l'eau (le liquide amniotique), enfin, il se défait de sa veste telle une mue. Mais sa transformation n'a pas déjà eu lieu pour autant (il en faudrait plus pour le déstabiliser). La planète des singes est conforme à celle imaginée par Pierre Boule. A l'instar de notre monde, cette planète est cosmopolite et complexe : divisée en deux races, les humains et les singes, eux-mêmes scindés en différents groupes ethniques et sociaux. Politiquement instable, elle permet au groupe minoritaire, les singes, de vivre dans la richesse, laissant aux humains le choix entre la vie sauvage ou l'esclavage. La religion et les mythes y tiennent un rôle important : les humains se languissent de leur messie qui viendra les délivrer (et qu'ils voient en Leo) et les singes ont basé leur civilisation autour de Semos, le premier des singes selon la fable. Toute innovation intellectuelle est considérée comme un danger et celui qui l'emporte est celui qui crie le plus fort ou qui emploie la force avec le plus de violence. Dans cette société, on trouve : un chimpanzé tyran, Thade, assoiffé de gloire et de pouvoir, une guenon humaniste, Ari, à l'esprit rebelle (mais bien différent de Leo : elle se révolte pour son prochain, là où Leo se révolte pour lui-même), une jeune femme fougueuse, Daena, ou encore un orang-outang, Limbo, dont les seules questions sont d'ordre financier, etc... Leo découvre finalement qu'il est le créateur de son cauchemar. Si cette planète et ce monde existe, c'est par sa faute : spoiler: son équipage s'est à son tour engouffré dans les orages pour tenter de le sauver, après avoir perdu sa trace. Arrivée des centaines d'années plus tôt que leur pilote dans cet environnement hostile, l'équipe a, peu à peu, perdu sa suprématie sur les singes, génétiquement modifiés, qui se sont établis comme nouveaux maîtres
    … Pour la première fois du film, Leo est pensif. Il semble enfin comprendre que ses actes ont une portée : il est l'unique cause de sa perte. A ses côtés, Ari lui souffle alors ces mots : "nous sommes vivants grâce à toi". Une réplique digne de Daniel Waters (scénariste de "Batman le défi") et qui va résonner dans la tête de Leo. Thade enfermé dans sa cage (symbole d'une violence que l'on croit sous contrôle, voire révolue, raison pour laquelle le jeu de Tim Roth est si peu nuancé : Thade, c'est la violence brute et sanglante qui se tapit en chacun de nous et que l'on arrive à refouler, du moins relativement), Leo pense avoir mené à bien son intervention sur cette planète qui lui a appris à aimer (ses sourires et la tendresse destinés à Ari) et se décide donc à retourner auprès de sa patrie, y retrouver la chaleur de son foyer et ses points de repères. Mais, à son retour, c'est une autre Amérique qui accueille Leo… Il s'agit bien de la même planète Terre, identique à celle qu'il a connu et que nous connaissons. Rien n'a changé. Sauf Leo lui-même : son humanisation lui a ouvert les yeux. Il peut désormais voir à l'intérieur de ses compatriotes et les découvre tels qu'ils sont : des animaux, des descendants de Thade, Thade justement, qui remplace Lincoln, emblème national du "Grand Homme" aux Etats-Unis pour nous montrer la face intrinsèquement barbare de l'Amérique (et de l'Occident aussi). Leo a beau ne plus comprendre ce monde qui l'entoure, il devra vivre avec. Comme nous tous. Une fin vraiment marquante donc, pour ce film de science-fiction qui est un divertissement intelligent et remarquablement efficace, réalisé d'une main de maître par le grand génie Tim Burton, avec un casting en or (Tim Roth, Helena Bonham Carter et Mark Wahlberg en tête)
    Maxime F
    Maxime F

    43 abonnés 635 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juin 2016
    Beaucoup plus beau que les précédents film, en particulier les maquillages qui ressemblent vraiment à des singes, et plus rythmé et centré sur l'action. En revanche niveau scénario, le film est largement en dessous des premiers films. Le tout est très basique, avec certains éléments complètement tordus ( en particulier la fin). Il y a mieux et il y a pire.
    Benjamin A
    Benjamin A

    717 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 mai 2016
    En voilà un projet bien difficile, à savoir s'attaquer à sa façon à la Planète des Singes et devant passer derrière l'œuvre de Franklin J. Schaffner. Tim Burton se montre plutôt prudent, peut être trop, ne sachant pas imprégner son propre style au livre de Pierre Boule et proposant ainsi un spectacle, certes plutôt efficace, mais qui manque totalement de sensation, tension, originalité ou encore émotion. De plus, il n'est guère aidé par des acteurs ayant du mal à se fonder dans leur rôle, manquant soit de charisme, ou étant dans une exagération parfois un peu lourde. C'est dommage car le potentiel est immense et il y a tout de même quelques choses intéressantes, notamment dans la reconstitution ou certains personnages, mais c'est bien évidemment insuffisant...
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    186 abonnés 2 274 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2016
    Bien sûr, on fait du neuf avec du vieux mais j'ai bien aimé cette nouvelle version très linéaire et très rythmée : on ne s'embête pas avec des intrigues secondaires qui ralentiraient le film tout en l'épaississant. Ici, la devise, au contraire de l'O.M. en ce moment, c'est droit au but !
    Donc, du "blockbuster" bien fait et sans surprises (certains "rebondissements" sont vraiment très prévisibles).
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 26 mars 2016
    La planète des singes de 2001, est comme ma note l'indique, un film assez moyen, voir même assez mauvais.

    L'intérêt n'est plus le même, les personnages ont été changés, l'histoire fût changée également, Le docteur ZIra remplacée par la princesse Ari (très cliché, le coup de la princesse... à côté, le docteur Zira donnait un semblant d'originalité et d'intelligence). En revanche, il est vrai que les effets spéciaux ne sont pas trop mauvais. Les lieux sont assez variés, et les singes sont très embellis via le maquillages/costumes/masques (surtout les guenons, super charmantes et sexuellement attrayantes à souhait de mon point de vue, comparé aux singes pas terribles de 2011 ou de 1968).

    Quant à l'histoire, elle est étonnamment appauvrie et perd de son originalité, comparé à la version de 1968, qui était doté de personnages plus charismatiques voir très sympathiques (référence à Zira et Cornélius), et les situations étaient bien plus intrigantes, ce que l'on ne retrouvera pas du tout dans cette oeuvre de Burton, étant donné que tout se passe vite, des tonnes de détails qui faisaient leur importance ont disparu (comme les humains qui parlent, et l'acteur qui ne se questionne pas plus que sa sur sa situation).

    En globalité, à part si on aime fantasmer sur des guenons évolués (ou des mi femmes-mi guenons ?), et si on est adepte des films moyens d'action et d'aventure sur un thème de science-fiction moyen (pour du 2001, du moins), alors ce film n'a pas grand intérêt. Et encore oui, je dis bien "pour ceux qui aiment les films d'action et d'aventure MOYENS". Car oui, même au niveau action/aventure, les luttes sont bâclés, tout se déroule trop vite nous n'avons le temps de ne rien apprécier et de ne pas piger grand chose. Le film va trop vite et nombre de phrases sont débiles comme "celui-ci m'a regardé" ou encore "Nous avons peur de l'eau, on se noie" ou encore "T'es qu'une femme !" (Rien de bien intéressant dans ces phrases, si ce n'est juste que c'est idiot pour rien, autant fallait-il les exclure des rédactions des paroles).

    Si ce que vous recherchez c'est un film d'aventure avec une histoire intrigante avec une certaine intelligence et réflexion dans le concept de base et les déroulement de situations, je pense que la version de 1968 avec Charlton Heston, sera un meilleur choix que ce film, bien que celui-ci, n'est pas mauvais non plus au sens propre du terme. Je pense plutôt que la plupart des visionneurs de ce films, sont trop cru et peu ouvert. Par ailleurs, contrairement aux autres, je ne dirais pas que Tim Burton n'est pas apte à faire de la science-fiction (Qui sait peut-être qu'un jour il fera mieux ? On ne réussi pas tout parfaitement du premier coup, du premier essai), je pense plutôt que Tim Burton voulait donner quelque chose de différent. Disons une version alternée de ce qu'était le film de 1968. Je ne pense pas qu'il se soit planté en faisant ce film. Je pense juste qu'il n'y a pas mis plus de passion que ça. Car avec quelques retouches par-ci par-là au niveau scénario, choix des acteurs et mise en scène, ce film aurait pu être bien meilleurs que ce qu'il est, et peut-être même sur certains plans, bien meilleur que les dernier films de "La planète des singes" sorties récemment.

    Donc pour comparer avec la version de 1968 en résumé.

    - Charlton Heston était un acteur bien mieux choisi et plus talentueux que Mark Wahlberg (Mark Wahlberg fait trop cliché du mâle alpha. En somme, un personnage principal trop prévisible et donc sans surprise, ce qui perd de son intérêt et casse déjà une partie de l'intrigue

    - La personnalité et rôles des personnages principaux étaient plus complètes et moins clichés dans la version de 1968

    - La musique n'a rien de spécial dans la version de Tim Burton

    - Dans la version de Burton les humains parlent trop parfaitement pour des êtres réduit à néants et sans possibilité de revanche, contrairement à la version de 68, ou les humains ne parlaient pas du tout et étaient réellement réduit à l'état préhistorique (avec les jeux d'acteurs de l'époque, bien sur...).

    - L'absence de armes à feu dans la version de Burton, qui elles étaient bien présente dans la version de 1968, cassent également la crédibilité de l'histoire (comment les singes, ont-ils pu battre les humains sans (apparemment) leur avoir volé d'armes à feu pour ensuite daigner les retourner contre eux ?). Comment se fait-il que les singes, n'ont pas d'armes à feux pour continuer d'assurer leur sécurité dans leur monde ? Auraient-ils réussis à vraiment toutes les faire disparaître de la surface de la Terre après l'écrasement de l'humanité ? Bizarre, tout ça... Et personne n'en parlera dans ce film, ce qui est quand-même très idiot de la part des producteurs et réalisateurs, il faut le dire.
    Stephenballade
    Stephenballade

    402 abonnés 1 238 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mars 2016
    Ne vous y fiez pas, "La planète des singes" n’est pas un remake du film de Franklin J. Schaffner (1968) mais un reboot. Tim Burton a donc revisité le roman éponyme de l’auteur français Pierre Boulle. Selon moi, il n’y aucun comparatif à faire entre les deux versions. On reconnaît d’entrée la patte du réalisateur dès le générique, puisqu’il bénéficie d’une qualité visuelle saisissante. C’est d’ailleurs la seule partie où on reconnait Tim Burton. Cependant nous retrouverons cette qualité visuelle tout au long du film, avec des costumes et des maquillages exceptionnels, si exceptionnels qu’ils furent nominés aux Bafta awards 2002. Le film a été réalisé avec beaucoup de sérieux, Tim Burton s’étant une fois de plus distingué par sa rigueur. Une rigueur qui a bien lié un scénario un peu faiblard en apparence. Mais Tim Burton sait faire, en dépit d’un aspect moins gothique que ce qu’il a pris l’habitude de nous servir, alors que ce style aurait été peut-être le bienvenu ici. Seulement voilà : "La planète des singes" millésime 2001, aussi maîtrisé soit-il dans son récit, n’est pas aussi prenant que ce à quoi on peut s’attendre, la faute sans doute à l’absence de tout effet de surprise, et du peu d’action, plus ou moins mollassonne sur les bords. Pourtant, à l’image de la diversité humaine, les singes ont été dotés de psychologies différentes, jusque dans le regard, allant du plus humain du côté d’Helena Bonham Carter dans le rôle d'Ari, au plus méchant et haineux chez Tim Roth dans les poils du général Thade. D’ailleurs on peut féliciter les acteurs pour avoir su si bien adopter les attitudes des singes. Certains reprochent les comportements bestiaux qui consistent à sauter partout et à pousser fréquemment des petits cris alors qu’ils sont censés être évolués. Ce n’est pas faux. Mais je fais partie de ceux qui disent : "chassez le naturel et il revient au galop". Les singes paraissent donc pour moi tout à fait crédibles. A l’inverse, j’ai trouvé Mark Whalberg pas très convaincant, notamment quand il se rend compte que les singes parlent : il semble à peine étonné… et le charisme semble l’avoir déserté pour rendre son personnage intéressant. L’exact inverse de Tim Roth, qui a donné tout ce qu’il avait pour rendre le général Thade aussi détestable que possible. Et il y est arrivé. Michael Clarke Duncan bénéficie d’un personnage gorille intéressant, voire stratégique, mais est finalement peu exploité. Paul Giamatti a quant à lui hérité d’un singe fantasque, tout à fait dans ses cordes, et on sent bien qu’il s’est amusé comme un petit fou. Vous ne trouvez pas qu'il a un petit air du roi Louie ("Le livre de la jungle") ? Donc le seul et unique problème de ce film est bel et bien dans l’impression générale. Le grand spectacle promis ne décolle vraiment… à aucun moment, pas même lors de la bataille finale. Pourtant cette dernière se présentait sous son meilleur jour avec tous ces êtres humains face à une gigantesque armée de singes. Mais elle a été réduite à sa plus simple expression et c’est franchement frustrant. Décevant. D’autant plus décevant que la chute laisse un peu perplexe mais appelle à une suite. "La planète des singes" de Tim Burton est donc loin de tenir ses promesses, mais ses qualités visuelles, ainsi que les prestations de Tim Roth et de Paul Giamatti, suffisent à garder le spectateur devant l’écran. La composition de Danny Elfman est digne d’une partition de blockbuster. Pour ma part je retiens surtout celles qui ont été utilisées pour les génériques (en particulier celui de fin).
    Karim A.
    Karim A.

    45 abonnés 615 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 janvier 2016
    Tim Burton, tu tiens un livre de Pierre Boule qui est en béton armé
    de quoi faire un film qui peut gagner un oscar sur quelque chose.
    et là tu castes mal (Whalberg) pas bon du tout
    l'histoire est bien dans le vaisseau, mais une fois sur la planète devient à mourir d'ennui.
    C'est bête.
    Gabith_Whyborn
    Gabith_Whyborn

    39 abonnés 842 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 janvier 2016
    Un remake signé Tim Burton, je n'ai jamais vu l'original donc je ne peux pas comparer. En tout cas j'ai passé un bon moment devant ce film, il est divertissant, les décors sont très réussis et on ne s'ennuie pas.
    Eric C.
    Eric C.

    246 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 décembre 2015
    Grosse espérance avec ce remake car conduit par Tim Burton qui généralement apporte sa folie, sa poésie, sa patte, son style à chacun de ses films. Là le résultat est plutôt plat, réalisé de façon assez académique, collant énormément au scénario du premier film de la série et évidemment on ne peut que souffrir de la comparaison. Dans cette nouvelle version, les humains sont dès le de patron civilisés, ils parlent, réfléchissent, ont une vie sociale, et cela casse toute la magie du scénario original inspiré du chef d'oeuvre de Pierre Boule. Et puis comment arriver à la cheville de Charlton Heston et à la beauté sensuelle et sauvage de Linda Harrison . Mark Wahlberg et Estella Warren, charmante par ailleurs, font ce su'ils peuvent mais le compte n'y est pas. Un divertissement agréable tout de même mais on espérait tellement mieux.
    alouet29
    alouet29

    77 abonnés 1 514 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 octobre 2015
    Voici donc d'adaptation pat Tim Burton de l'oeuvre de Pierre Boule. Par rapport à la version des années 60 que j'aime bien, dans laquelle Charlton Heston joue le rôle le Taylor, on a ici un film plus cru, plus moderne, plus violent, avec plus d'effets visuels mais sans la magie et l'efficacité. De plus les singes sont vraiment peu convaincants.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 22 avril 2015
    Remake du film de 1968 ou devrait-on plutôt dire nouvelle adaptation du roman de Pierre Boulle tant ce film n'a rien à voir avec celui de Schaffner. Ici pas de réflexion sur la bêtise humaine, on perd tout le côté dénonciateur de l’original pour se retrouver face à un blockbuster d'action formaté et sans réel saveur. Une bonne part des personnages sont totalement vides, en particulier celui de Mark Wahlberg qui, il faut le reconnaître, n'a pas le quart du charisme de Charlton Heston. Sans parler du dénouement finale qui arrive comme un cheveu sur la soupe, plus frustrant qu'autre chose ou de la bataille plus que mollassonne qui le précède. Toutefois le film bénéficie d'un gros point fort qui n'est autre que les maquillages qui sont justes sublimes. Bluffant de réalisme, à aucun moment ils ne gênent le jeu des acteurs, comme en témoignent les formidables prestations d'Helena Bonham Carter et de Tim Roth, terrifiant en général singe. La direction artistique n'est pas en reste avec une cité des singes magnifique, radicalement différentes de celle du film original. Mais retirez ça et vous vous retrouverez avec un film bien fade dont on s'étonne qu'il ait pu être réalisé par Tim Burton car à aucun moment ne transparaît la patte déjanté du réal. Mieux vaut retourner voir le film de 1968 !
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