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Kiara Bardies
200 critiques
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1,0
Publiée le 8 décembre 2024
Ce n’est clairement pas mon genre de film. Bien qu’il y ait un contexte politique intéressant je n’ai pas accroché. Le thème du flamenco ne m’a pas captivée bien qu’il y ait une certaine esthétique.
Nous découvrons Jorge pendant une période difficile de sa carrière musicale. Les prises de son sont excellentes, et les gros plans magnifiques. Mais l'amertume et la désillusion envahissent le documentaire. Beaucoup de balades caméra à l'épaule le filmant de dos déambulant seul au avec des musiciens en tenant des propos décousus et souvent pour des banalités. Beaucoup de plans où il boit ou fume. Tout le film est centré sur son envie personnelle de réunir les meilleurs pour ce concert à Séville, mais le concert en lui-même on n'en verra que 10mn d'extraits très frustrants. On aurait au moins aimé entendre un morceau complet en live, en répétition ou en studio. Dommage!
Un très beau film !!! Je suis complètement étranger à l'univers du flamenco et pourtant le parcours et les mots de Jorge m’ont beaucoup touché. La fragilité de l’artiste lorsqu’il n’est plus sur scène, les doutes inhérents à la création, les joies éphémères et puissantes (la transe)… le film retranscrit avec beaucoup de justesse et de poésie ces dimensions de la vie d’artiste.
Un très beau doc sur un homme immense que je ne connaissais pas, une étoile du flamenco. Des images magnifiques, un son qui nous aspire, une magnifique découverte.
Transe m'a particulièrement ému par sa capacité à restituer la quête effrénée du flûtiste et saxophoniste virtuose Jorge Pardo de la symbiose musicale que représente le flamenco/Jazz. La force du récit tient aussi à l'épure visuelle assurée par un réalisateur à l'œil aguerri. Emilio Belmonte signe une ôde à la création.
Découvert par hasard lors d’une séance impromptue, Transe est une des plus belles surprises cinématographique et musicale de la rentrée. Des scènes prestigieuses à travers le monde aux soirées les plus intimes au cœur du foyer originel andalou, ce road movie sur les traces d’un des plus grands maestro du flamenco jazz, Jorge Pardo, prend la forme d’un voyage sensoriel nous faisant découvrir, scène après scène, le talent et l’âme de ceux qui font résonner leur souffle musical à travers le monde. La générosité avec laquelle Pardo nous livre au fil de ses rencontres son processus créatif ainsi que ses phases de doute (notamment durant les scènes drôles et chagrines avec son agent anxieux de pouvoir encore remplir les salles - la gloire n’est-elle qu’un lointain souvenir ? - aux moments grinçants face à ses proches supportant difficilement de n’être relégués qu’en arrière-plan de sa passion exclusive pour la musique) donne un charme inoubliable à ce film à la fois enthousiasmant et touchant. Merci au réalisateur d’avoir su tisser une relation de confiance qu’on imagine immense pour nous faire pénétrer à ce point dans les coulisses d’une véritable bête de scène. Film à revoir !
Techniquement parfait le film nous fait oublier que nous sommes au cinema. Grace a la musique, la danse, le chant et les personages attachants qui traversent ce documentares nous partageons ce que l humanité a de plus beau et chaleureux. Ces virtuoses à la simplicité joyeuse nous touchent au cœur et nous sortons de la salle émus et heureux.
Un film merveilleux qui vous prend aux tripes et vous fait vibrer au son du flamenco-jazz de Jorge Pardo. L'image, le son et la réalisation restitue parfaitement l'émotion de cette musique aux racines anciennes et multiples. Un vrai moment de bonheur et de sensation forte .
Ce film sur la musique va au-delà du documentaire. On suit le Jorge Pardo d'aujourd'hui dans ses tournées à travers l'Espagne et le monde. Ses projets, ses relations avec son agent et ses amis musiciens, ses relations plus intimes, le tout admirablement filmé. Même si le constat sur l'industrie musicale est peu reluisant, le plaisir de jouer transpire dans tout le film. C'est drôle, c'est profond et c'est fun. Une ode à la musique. On attend avec impatience le dernier volet que ce réalisateur audacieux et courageux consacre au flamenco, et en filigrane au processus de création. À noter qu'il choisit des figures du flamenco qui représentent une extraordinaire ouverture de ce genre musical au monde, ce qui nous fait penser que cette trilogie est déjà culte !
Second volet d'une trilogie consacrée au flamenco (il faut voir le premier "Impulso" sur l'incroyable danseuse Rocio Molina), "Transe" nous embarque en tournée avec une pointure du flamenco-jazz, le flûtiste Jorge Pardo et c'est un merveilleux voyage ! Je ne connaissais rien du flamenco avant de voir les films d'Emilio Belmonte et on est chaleureusement emporté dans la transe de cette musique à la fois énergique, élégiaque, sensuelle et populaire. Si la mise en son du film est excellente, un grand soin est apporté à la photo, au montage, les plans sont de toute beauté et une douce poésie affleure du regard de Belmonte, qui est toujours à la juste distance des personnages qu'il filme.
Très bon film sur un grand musicien espagnol qui a travaillé aux côtés de Paco de Lucia pendant longtemps. Paco lui a ouvert les portes du flamenco fusion en introduisant des instruments peu conventionnels dans le flamenco dans les années 80 comme la flûte, le saxo, la basse et le cajon. Ce road movie nous fait voyager dans le monde et dans la musique avec des musiciens de tous bords, avec une qualité d'image et de son exceptionnelle. Bravo Emilio Belmonte et son équipe. Un film à ne pas rater !
C'est un grand film de musique accessible à tous et pas uniquement aux aficionados de flamenco. On voyage avec un vrai musicien qui a connu toutes les scènes du monde entier et qui reste en proie au doute malgré son statut de légende. Le réalisateur et ses admirables plans nous ouvrent les portes d'un univers pas toujours accessible aux non initiés. La musique est présente constamment et la prise de son lui rend incroyablement hommage. Quel bonheur de revoir Chick Coréa et cette galerie de portraits qui compte dans l'histoire du Flamenco. Emilio Belmonte fait à sa manière avec le Flamenco ce qu' Alan Lomax a fait avec le Blues. Foncez voir ce film.