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Julien D
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3,5
Publiée le 19 janvier 2015
Il est difficile, au vu de ce que l’on en voit aujourd’hui, d’imaginer ce que Stanley Kubrick aurait pu faire de ce scénario s’il l’avait, comme c’était initialement prévu, réaliser lui-même. Connaissant la noirceur avec laquelle il aimait dépeindre l’âme humaine, il ne fait aucun doute que la quête initiatique de David aurait abouti à une tragédie d’un cynisme sidérant. Quoi qu’il en soit, dès l’instant où il décida que cette histoire futuriste pourrait tout aussi bien être le support d’une fable familiale, le choix de la confier à Steven Spielberg était évident et se révéla fructueux. Le réalisateur ayant toujours aimé faire de ces scénarios fantastiques des récits sur l’enfance et l’amour éternels, il n’y a rien d’étonnant de voir cette réflexion sur l’intelligence artificielle se muer en un conte de fées, directement inspiré de Pinocchio. L’absolue beauté des effets spéciaux, fournis par ILM, permet au film de ne pas vieillir et d’accroître la charge émotionnelle de la première partie, qui voit le jeune androïde apprendre les sentiments d’appartenance familiale. Dans la seconde partie en revanche, les effets numériques restent d’excellente facture mais ils saturent l’image et envoie notre attachant héros dans un univers robotique kitsch. C’est là que le personnage de Jude Law, qui joue à merveille de son image très lisse déjà exploitée dans Bienvenue à Gattaca, apporte de l’humour à ce scénario larmoyant. Après deux heures de pur spectacle et d’émotions touchantes, la dernière demi-heure se montre être une conclusion dispensable et d’une mièvrerie qui laissent de l’ensemble l’impression d’un film bâclé et mielleux. Toutes ces imperfections scénaristiques et stylistiques n’empêchent toutefois A.I. d’être un film de science-fiction d’excellente facture.
Il a beau être un drame comme un autre, ce film renferme une tristesse qui dissuade de vouloir le revoir même si on l'a aimé. Abandon, décadence, disparition : autant d'aspects pas forcément majeurs dans l'histoire mais qui, combinés, en font une oeuvre triste. Grâce au talent scénaristique, il n’apparaît pas comme une erreur qu'il y ait des extraterrestres à la fin : ils sont présentés comme les hommes et leur volonté de comprendre, et provoquent une cassure avec le reste du récit qui n'est pas pour déplaire. La fin est stressante, d'abord car on a peur que le scénario fasse le mauvais choix, puis, une fois de plus, par sa grande tristesse. Très bien interprété, futuriste et décadent, ce film fait douter de son objectif : critique de la modernisation ou simple oeuvre de réflexion.
Projet pensait par Kubrick au départ, A.I. est un mélange entre le cinéma de ce dernier et celui de Spielberg . Il aurait été intéressant de voir à quoi aurait ressembler ce film sans le décès de Kubrick. C'est à ce jour le seul film que Spielberg à entièrement écrit son scénario, afin de penser comme son ami défunt, la vision n'aurais sans doute pas été la même si Spielberg avait collaboré sur son histoire, c'est bel et bien son oeuvre la plus personnel (avec E.T.) et le film ou il c'est le plus impliqué . Interprétait un robot capable de sentiments n'est pas chose aisée, pourtant le talentueux Haley Joel Osment est superbe, dommage qu'il'il n'est pas fait plus de film étant jeune et que les affaires judiciaire soit passé par la ensuite . Ce gamin est vraiment attachant et l'on suit son aventure et sa quête avec grand intérêt . Bien qu'il se passe dans le futur, le film est loin d'être surréaliste, pas de gadgets inutiles dans tout les sens, pas d'exagération excessive sur la direction artistique, c'est subtilement mise en scène et en image . C'est vraiment une très belle histoire, très émouvante et passionnante, futuriste et poétique à la fois, une vrai réussite .
Je n'est que rarement vu un film devenir aussi ridicule alors que l'idée de départ est géniale. La première heure est excellente en tous points: la réalisation autant que le reste. On aurait pu débouler, sur la deuxième heure et après, vers un excellant film. Et bien non ! La recherche de spoiler: "la fée bleue" commence bien mais devient vite catastrophique car sans aucune issue de secours à moins de voir du déjà-vu. Les scénaristes Ian Watson et Steven Spielberg font donc vite oublier les excellant moments du long métrage et massacrent de clichés la suite et particulièrement les 30 dernières minutes du film. C'est VRAIMENT dommage, la tournure que prend ce film. Et même la BO de John Williams ne pourra sauver l'ensemble...
Decidement, Spielberg, je n'y arrive pas. Tout sonne faux, ça ne fonctionne pas, c'est incohérent, on n'y croit vraiment pas... En plus c'est larmoyant. Beurk.
Conte futuriste un brin périmé dans le propos de l'intelligence artificielle (et surtout de l'enfant méca de substitution), mais mis en scène de manière absolument admirable de la part de Spielberg, bourré d'idées et avec une relative tenue concernant l'univers, rien de sensationnaliste alors que c'était tellement portes ouvertes. Après ça n'échappe pas à la mièvrerie, mais ça ne me dérange pas outre mesure ici, bien que dans le fond c'est un peu la "disneyrisation" d'un projet de Kubrick, je me souviens qu'on avait reproché ça à tonton Steven à l'époque, je reste partagé sur la question, c'est mon côté normand.
Et bien dites-moi ! Je viens de revoir AI et je me dis que j’ai dû être aveugle lors de sa sortie. J’avais été gêné par le côté melo à outrance, par le rythme lento surtout vers la fin… Et bien je me suis lourdement trompé. C‘est sans conteste l'un des plus beaux films de Spielberg. Il faut d’abord se replonger dans l’univers. C’est un conte fabuleux (comme Pixar sait les signer) qui choisit forcément l'émotion comme moteur puisqu’il y est justement question d’un petit robot (qui en est par essence dénué) en mal d'amour et rêvant de retrouver sa maman… J'ai surtout compris la beauté céleste de cette séquence finale avec des Aliens "rêvés de toutes pièces" par le petit David. C'est à mon sens un point capital et la conclusion logique de cette histoire à la fois féérique et noire comme le chagrin..Le film devient en effet le rêve incarné (un indice ? les extraterrestres sont à l'image d'une statue entr'aperçue par David juste avant de plonger du haut d'un gratte-ciel). Et c'est alors que naissent vraiment les rêves sous nos yeux. La quête de David peut alors s'achever et le film avec. Là où naissent les rêves, c'est aussi la naissance des images, l'intérêt supérieur du cinéma démontré en quelques plans magiques, à pleurer, qui retracent "en studio" la relation fragile de David à sa maman. La fonction première du 7ème art est alors divinement illustrée : créer de l’émotion, faire vivre et revivre des êtres chers, de grandes idées, des sentiments surpuissants... Dans le même temps, je comprends mieux la déception relative à l'époque de celles et ceux (dont j’étais) qui attendaient un film de SF dépaysant, calibré, musclé... Et bien non ! AI est au contraire un conte intimiste, l'un des films les plus personnels de Spielberg et la raison profonde pour laquelle il fait du cinéma. Pour que nous survive, comme ce petit robot après nous, quelque chose de notre humanité... Extraordinaire ! A revoir toutes affaires cessantes..
Ce film est un chef-d'oeuvre de Spielber, d'après une idée de Kubrick, mort trop tôt pour pouvoir le réaliser. L'histoire est originale et la fin du film émouvant. À découvrir absolument.
Ce film est vraiment très sympa malgré ces 2h30 ont y ressent aucune longueur l'histoire ne stagne jamais ont ce demande toujours quelle va être la suite de la péripétie (je ne le regarderais pas une seconde fois au risque d'y trouver des longueurs parcontre) film idéal pour être vue par une famille en entière et chaque un y trouvera sont plaisir , je trouve que ce film ressemble énormément à "Real humans" une série formidable, pour moi les créateurs de real humans ont l'air de s’être inspirer de ce film (d’ailleurs même le créateur d'IA s'appelle David hasard? ) Fin bref, je vous conseille de regarder cette série à tout ceux qui ont apprécier ce film.
Très longtemps entre les mains de Stanley Kubrick, "A.I. Intelligence Artificielle" atterrit dans celle de Steven Spielberg après la mort du réalisateur de "Orange Mécanique". Et que dire sur ce film, ça aurait été un très bon film de science-fiction si il avait été réduit de ses vingt dernières minutes, où Spielberg nous offre une longue fin un peu niaise et pleine de bon sentiments. C'est dommage, car si on parle de la première heure 50, c'est plutôt bien, tout le savoir-faire de Spielberg en terme de mise en scène et de rythme sont là, et surtout le scénario énigmatique et parfois fascinant, associé au superbe visuel, que ce soit dans les décors ou les couleurs, on avait quelque chose de vraiment bien. Mais Spielberg oublie la réflexion et la subtilité dont le sujet pouvait pourtant nous en offrir énormément. Au final, si ce n'est l'aspect du Pinocchio du futur, on ne retient peu de chose. Les interprétations sont plutôt bonne notamment Jude Law. Bref c'est dommage avec un sujet pareil on pouvait s'attendre à quelques choses de beaucoup mieux et on ne retient que le coté visuel du film finalement. Dommage.
Je viens de voir ce film en blu-ray, la réalisation est tout simplement magnifique, chaque plan est très travaillé, que ça soit la lumière, le cadrage, les jeux de miroirs , la couleur, les mouvement de caméra, ce soin chirurgicale est bluffant! Le jeune Haley Joel Osment est très c'est surtout sur un point technique que j'ai aimé le film, car l'histoire ne m'a particulièrement ému ni transporté.
le film n est certe pas parfait mais il s'en degage une telle émotion que je ne peux que mettre 5 étoiles. j'ai été submergé lors de mon premier visionnage par cette histoire de ce petit robot qui court après son humanité et de la question à laquelle nous renvoi cette course: le fait de vouloir à tout prix être un vraie enfant ne le rend-t-il pas déjà humain???