Mon compte
    A.I. Intelligence artificielle
    Note moyenne
    3,5
    24466 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur A.I. Intelligence artificielle ?

    569 critiques spectateurs

    5
    136 critiques
    4
    161 critiques
    3
    113 critiques
    2
    83 critiques
    1
    40 critiques
    0
    36 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 17 janvier 2019
    C'est un des films les plus émouvants de Spielberg et pour des raisons qui restent encore mystérieuses pour moi.
    Peut être déjà à cette époque Spielberg a eu une vision de la fin de l'humanité en tant qu'espèce, et la possibilité de sa continuation symbolique et archéologique, au sens d'une civilisation fossilisée, au travers de sa dernière création, l'Intelligence Artificielle.
    Spoiler: les dernières minutes du film, où il attend la fée au fonds des mers, puis souhaite revivre une journée avec sa "maman", m'ont arraché toutes les larmes de mon corps.
    Je fais le pari que ce film restera comme un des sommets de la carrière de Spielberg.
    Roub E.
    Roub E.

    937 abonnés 4 975 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 novembre 2018
    Je me souviens être allé le voir à sa sortie ciné et l’avoir trouvé très mauvais. Quasiment vingt ans après ma seconde impression est pire que mon souvenir. Ce film annoncé comme une reprise d’un projet de Kubrick est presque un blasphème car comment penser que le sieur Stanley aurait put faire un film aussi niais. Le gros talon d’Achille de ce film est son personnage principal, tellement dégoulinant d’amour qu’il en devient rapidement insupportable. Sa variation sur l’histoire de Pinocchio ne joue pas dans sa faveur non plus. Tout les rebondissements et thèmes annexes sont soit plats soit même agaçants. Et que dire de son final interminable qui donne l’impression qu’il y a 20 minutes de trop a un film ou on s’est déjà franchement ennuyé. Bref c’est un film que je déteste au plus haut point, à plus forte raison parce que c’est le talentueux Spielberg qui le réalise, à mon goût son pire film avec le terminal.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 octobre 2018
    Un chef d'oeuvre de Steven Spielberg ! Il arrive à nous faire voyager dans un futur proche avec efficacité.
    Un scenario entre fantastique et science fiction, rêve et réalité.
    Il nous incite avec habilité à se poser des questions sur nos représentations du lien si etroit entre l'homme et la machine.
    Un film magnifique avec une fin tout aussi magique.
    RealPrime
    RealPrime

    80 abonnés 1 730 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 septembre 2018
    Un des grands classiques de la S.F. des années 2000, Spielberg signe aussi bien une magnifique fable qu’une anticipation sur notre avenir avec les nouvelles technologies qui personnellement, nous dépasse. Pourquoi, car ces produits high-tech tout aussi con les uns que les autres continue à nous envahir jusqu’à une dépendance, en fin bref je m’égare. Pour en revenir, le film nous montre la relation très possible entre humain et machine (dans l’cas présent, relation entre la mère et son fils mécanique), une relation qui sera ultra-sensible, car on voit clairement comment cette rencontre hors du commun bouleverse de façon radicale son quotidien. Elle se sent et est de toute façon espionnée, suivie et questionnée. Cette machine est programmée pour ça, et c’est le reflet exact et c’est fait exprès, programmée pour ressembler à un p’tit garçon comme les autres. Mais il ne l’est pas. Certes, le film est long, il y à énormément de script, mais le truc qui fait que je n’ai pas kalé en route, c’est la direction artistique, l’atmosphère globale du film. Une atmosphère pesante quant à la situation, des moments de douceur artificiel avec cette machine, un mari voulant faire accepter tant bien que mal l’humanoïde à sa femme mais qui n’en est rien. Passons à Jude Law, incroyable prestation et quelle tenue et visuel, je croyais qu’il n’était pas réel mais tous de plastique vêtu. Son maquillage et son costume sont parfait, un corps qui a était exprès, fait pour qu’on le croie en plastique, pourquoi, bah j’ai ma raiponce qui est très certainement la bonne, Spielberg et son chef costumier ont voulu faire un simple costume sans rien d’ajout pour le p’tit garçon afin de confirmer qu’il veuille se sentir humain, et Jude qui à la total de maquillage pour que l’on voit parfaitement son aspect de machine. Les effets à présent, révolutionnaire pour cette année, 2001, alors que le numérique n’est pas encore ultra renforcer techniquement parlant, la preuve parfaite, Cameron n’a pas pu et voulu faire son « Avatar » car les moyens n’existaient pas. Le visuel est donc magnifique et est grandiose dans cette fable futuriste, du mécanique au numérique, tout est impeccable. Un film à l’imagination débordante, au visuel impeccable et à la direction artistique grandiose. Anticipation et avertissements face à ces engins qui nous feront de toute façon perdre la tête un jour ou l’autre, ce film est une perle. Bravo Spielberg.
    Florian Malnoe
    Florian Malnoe

    118 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 août 2018
    A la base je n'ai rien de spécial contre Spielberg mais là il faut reconnaître qu'il a fait fort dans la mièvrerie. On ne peut qu'être déçu quand on imagine ce qu'aurait pu donner ce film dans les mains de Kubrick (je pense à un pamphlet cynique sombre emprunte de mysticisme et avec un gros pouvoir réflexif). Là c'est du mélo tellement surfait qu'on a du mal à y croire malgré une perf majuscule de Haley Joel Osment.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 juillet 2018
    Des personnages secondaires inoubliables (le sexbot et l'ours en peluche), la photographie si singulière de Janusz Kaminski, un début oppressant et vraiment réussi : voici quelques bonnes raisons de voir ou revoir un film qui glisse sans trop de bonheur de la fable acide au conte merveilleux et souffre d'un dernier tiers confus, où les péripéties s'enchaînent au prix d'explications toujours plus alambiquées. Pas le plus grand Spielberg, mais un film mélancolique qui reste très au-dessus du tout-venant.
    Thibault G.
    Thibault G.

    1 abonné 27 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 juillet 2018
    Un chef d'oeuvre. Je ne comprends pas le flot de critiques négatives. Quelques imperfections (la scène du double de David, les extraterrestres ou robots du futur ?) mais quelles émotions ! J'en ai pleuré !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 29 novembre 2019
    La version de Pinocchio en science-fiction, c'est un émerveillement ce scénario passionnant, émouvante histoire d'enfant automate, beaucoup de longueurs dépassées, étalages larges, l'intervention cosmique est divine, excellente réalisation.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 17 mai 2018
    Au-delà du fait que « A.I. » soit considéré comme le « Pinocchio des temps modernes » (ce que je ne pense pas forcément pour ma part), il pose également un regard très noir sur l’être humain et ses nombreux vices. En effet, ils créent des robots et s’en servent quand ils en ont besoin (effectuer certaines tâches pénibles, remplacer l’amour d’un enfant, assouvir leurs désirs physiques…), puis les jettent, les détruisent quand ils estiment ne plus en avoir le besoin ni l’utilité.
    spoiler: Cette scène du Flesh Fair, le derby de démolition de robots, fait notamment froid dans le dos et en dit long sur l’ignominie de l’être humain qui passe sa colère et ses nerfs sur les robots en les brûlant à l’acide.

    L’être humain dénigre ce qu’il a lui-même créé. Et même si on peut ne pas être pour les robots et l’intelligence artificielle, se croire supérieur n’amène pas l’être humain à l’être forcément, cependant.

    On donne donc à voir lors de la scène de l’abandon, un couple ignoble, irresponsable et indigne d’un adulte, comme lorsque l’on abandonne un animal.

    Teddy, cet ours qui accompagne David dans son « périple », est sympathique et donne un petit côté chaleureux dans un univers si froid et étrange. Il paraît parfois plus responsable et censé que la plupart des êtres humains rencontrés dans le film et conseille plusieurs fois tout au long du film à David d’être prudent et de faire attention lors de situations qui pourraient les mettre en danger.

    David n’abandonnera jamais, il cherchera toujours à devenir un véritable petit garçon afin d’être aimé par sa mère. Cette quête sera touchante. David se démarque par sa singularité parmi tous les êtres, vivants ou non, qu’il croisera lors de son périple.

    Le fait pour ce long-métrage d’être un film de science-fiction le « sauvera » d’un certain nombre d’invraisemblances et de maladresses (ou que j’ai pu, du moins, personnellement, considérer comme telles). spoiler: À partir du moment où David, Gigolo Joe et Teddy se trouvent à Red City, toutes les autres scènes deviendront étranges par la suite. Pourquoi la fée bleue se trouve dans les profondeurs des eaux de Manhattan ? (et pourquoi pas, me répondrez-vous alors ?) ; lorsque 2000 ans ont passé et que les aliens retrouvent David et Teddy dans leur hélicoptère, dans la glace, comment peuvent-ils tous être à ce point « comme neufs » ? (même si on sait que le froid conserve, à ce niveau-là, tout de même…). D’ailleurs, pourquoi les aliens sont-ils là ? D’où viennent-ils ? Même si pour ma part leur présence apporte une certaine « profondeur » et une bienveillance bienvenues devant cet épilogue étrange, on aimerait en savoir un peu plus sur leur apparition.


    Car à mon humble avis, la fin du film traine trop en longueur et nous laisse quelque peu sur notre faim. Parfois aussi, certains évènements sont « tirés par les cheveux ». Que devient vraiment David ? On ne le sait pas vraiment, finalement…

    Ma critique complète sur mon blog; reves-animes.com
    Ricco92
    Ricco92

    216 abonnés 2 147 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 mai 2018
    Projet que Stanley Kubrick a développé pendant une vingtaine d’années, l’adaptation très libre (seule la thématique de base est commune) de la courte nouvelle Les Supertoys durent tout l’été de Brian Aldiss s’est heurtée pendant de nombreuses années aux limites technologiques des effets spéciaux de l’époque. La sortie de Jurassic Park en 1993 a convaincu le réalisateur d’Orange mécanique qu’il était désormais possible de retranscrire cette nouvelle à l’écran mais proposa à Steven Spielberg de le réaliser pendant que lui le produirait car il trouvait que la sensibilité du film était plus adaptée à ce cinéaste. Spielberg préférant que ce soit son ami qui le réalise, Kubrick décida de le tourner après Eyes wide shut. Hélas, peu avant la sortie de ce dernier, Kubrick décéda. Jan Harlan, beau-frère et producteur exécutif de Kubrick, proposa donc tout naturellement à Spielberg de réaliser cette adaptation depuis retitrée A.I. Intelligence artificielle, chose que Spielberg accepta pour rendre hommage à son ami.
    Cette genèse compliquée explique l’accueil critique mitigée que le film rencontra à l’époque (la plupart des films de Kubrick ont d’ailleurs fait l’objet de ce type de réception à leurs sorties pour être considérés quelques années plus tard comme étant des chefs-d’œuvre). En effet, il fut reproché à Spielberg à la fois de vouloir copier Kubrick et de le trahir. Toutefois, si Kubrick avait proposé à Spielberg de réaliser ce projet, c’est qu’il estimait que ce dernier était plus adapté à cette histoire. De plus, le cinéaste avait tenu son confrère informé du développement du projet pendant toutes ces années. En outre, les projets de Kubrick connaissant de très longues périodes de développement et de nombreuses modifications, on ne peut pas savoir quel aurait été le résultat final (sûrement aurait-il été au final très différent de la version de Spielberg). Enfin, il est tout à fait normal que Spielberg adapte son film à sa sensibilité pour pouvoir le réaliser, chose très courante lorsqu’un projet change de réalisateur : il ne prétendra d’ailleurs jamais se mettre à la place de Kubrick mais seulement vouloir lui rendre hommage.
    Cette critique peut toutefois un peu se comprendre par la structure esthétique et narrative du film. En effet, le film est construit en trois parties. spoiler: La première raconte la vie de David au sein de sa famille et possède un rythme assez calme, une esthétique et des couleurs assez froides pouvant rappeler justement le regard distanciée de Stanley Kubrick. La seconde, clairement séparée par un fondu au noir, décrit le parcours de ce même personnage dans Rouge City, un univers aux couleurs plus chaudes qui est plus bruyant et mouvementé. Enfin, la troisième, se situant dans un Manhattan envahi par les eaux, revient vers une esthétique plus froide et plus centrée sur la douceur. Surtout, cette dernière partie se conclue avec la présence de personnages qui font penser à des extraterrestres mais qui seraient en réalité de robots super développés (ce qui est loin d’être clairement expliqué et qui donc peut être considéré comme un point faible amenant le spectateur à mal interpréter le film).
    Mais, en réalité, la plupart des éléments attribués à Spielberg à l’époque viennent de Kubrick spoiler: (cette fameuse fin était d’ailleurs un point de désaccord entre Kubrick et Brian Aldiss, à l’époque où ce dernier était rattaché au scénario)
    . De même, la première partie, malgré sa froideur apparente, possède déjà certains aspects purement spielbergien spoiler: (première apparition de David qui fait penser aux extraterrestres de Rencontres du troisième type, émotions exacerbées de David, thématique de l’abandon de la séparation d’un enfant avec ses parents…)
    . À contrario, d’autres éléments dans les parties faisant plus penser à Steven Spielberg revêtent des côtés kubrickiens spoiler: : l’esthétique des fauteuils se trouvant chez le Dr Sais-Tout (Dr Know en V.O.) fait penser à celle de 2001, l’Odyssée de l’espace, la fin énigmatique renvoie à celle de ce même film…
    De même, les nombreuses allusions à Pinocchio font penser à Rencontres du troisième type (Roy Neary veut emmener ses enfants voir son adaptation de Disney, quelques notes de la bande originale de cette dernière sont reprises dans la séquence finale…) mais sont en réalité présentes dès le début du projet par Kubrick : on peut donc penser que l’aspect conte de fée que possède le film était lui aussi déjà là.
    Cette double paternité de l’œuvre aurait pu offrir un résultat instable mais Steven Spielberg a une fois de plus prouvé tout son génie en arrivant à unifier ces aspects disparates sans que cela soit choquant un quelconque instant et montre tout le long du film sa maîtrise de la caméra (pour comprendre comment Spielberg peut raconter une histoire à travers un simple cadrage, il suffit de voir le plan où David est filmé à travers un lustre en forme de soucoupe volante signifiant que David est un extraterrestre à l’intérieur de cet univers). De plus, il est aidé par des effets spéciaux tout bonnement incroyables spoiler: (les séquences de la Foire de la chair)
    . Mais le film est également porté par l’impressionnante prestation de Haley Joel Osment qui arrive à la fois faire ressentir le fait qu’il ne soit pas humain (David a beau aimer, il ne possède pas des réflexes et des réactions humaines) tout en arrivant à nous faire ressentir ses émotions spoiler: jusque dans une fin d’autant plus émouvante que l’on sait que c’est un faux happy-end (s’il retrouve sa mère ressuscitée pour l’occasion une journée, c’est pour ne plus jamais pouvoir la retrouver un jour)
    et par une très belle musique, à la fois discrète et porteuse d’émotions, de John Williams.
    Ainsi, malgré les légères réticences que l’on peut ressentir sur les dernières séquences, cette adaptation très libre des Supertoys durent tout l’été (œuvre à laquelle Brian Aldiss a offert deux suites, Les Supertoys quand arrive l’hiver et Les Supertoys les autres saisons, qui possèdent certains aspects du film, mais qui ont été écrites entre la mort de Kubrick et l’aboutissement de l’œuvre par Spielberg) est une œuvre magnifique qui permet à un génie du cinéma de porter à l’écran un projet d’un autre génie du 7ème art tout en lui rendant hommage.
    Valentin B
    Valentin B

    15 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2018
    L'hommage du maître au maître : conçu comme une tragédie en plusieurs actes, AI Intelligence Artificielle est un bon Spielberg dans la mesure où il reprend ce qui a fait et fera toujours le succès de l'un des plus grands réalisateurs américains de l'histoire : Une réflexion aboutie, un sens de la poésie certain, un soin tout particulier aux décors et à l'ambiance... L'oeuvre inachevée de Kubrick atterrie n'aurait, à mon sens, trouvée aucun autre bon réalisateur à la hauteur. Spielberg, fan inconditionnel des grands cinéastes que sont Kubrick et Truffaut a sû rendre un bel hommage futuriste au britannique en réinventant Pinocchio... le tout sorti en 2001 !
    Enfin, mention très bien à la musique de John Williams (Star Wars, Alien...) qui effectue un travail comment souvent très correct.
    Néanmoins, il ne faut pas négliger quelques petits défauts qui rendent l'oeuvre imparfaite : la présence d'extra-terrestres à la fin m'a semblé un peu bancale même si l'idée est bonne ; elle aurait pu être mieux exploitée. Le rôle de Jude Law reste flou, j'aurais aimé le voir plus investi dans l'histoire, son personnage étant intéressant et visuellement réussi. Mais le reste est très correct et plaisant à regarder.
    "Pour Stanley Kubrick"
    tisma
    tisma

    288 abonnés 1 958 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2018
    Un film unique en son genre, qui me fait beaucoup penser à Black Mirror. On est boulversé et happé par l'histoire du jeune enfant robotisé et on y est ému et reparti plein de questions sur la vie et l'avancée technologique !
    Scorcm83
    Scorcm83

    100 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 janvier 2018
    Lorsque Spielberg s'attaque à la science-fiction, il ne rate jamais son coup. *A.I. Intelligence Artificielle* le prouve et, bien que ce soit l'un des films les moins "populaires" du réalisateur, je dois avouer avoir été subjugué (comme rarement) par la poésie et la douceur du film. Il s'agit clairement d'une réécriture sauce sci-fi de *Pinocchio* et ce de manière extrêmement juste et touchante. Le film se divise en trois parties dont la première a pour sujet l'intégration de David dans sa nouvelle famille. Les trois parties qui composent le film sont plutôt homogènes, notamment dans leur tonalité, on a l'impression d'assister d'abord à un film d'anticipation glauque et froid pour ensuite passer à un récit d'aventure cyberpunk pour ensuite tomber dans le conte enfantin et la métaphore. Ces trois parties trouvent, malgré leur hétérogénéité, une identité commune, ce qui confère au film, plutôt qu'une sensation de dispersion, un sentiment de richesse et l'impression d'avoir vécu une véritable aventure physique et morale.

    Ajouté à cela la mise en scène parfaite de Spielberg, la bande originale magnifique de John Williams et les compositions toutes en justesse du casting, on arrive à un magnifique film de science-fiction, une mise à jour du mythe de Carlo Collodi appréciable autant par le jeune public que par les cinéphiles chevronnés.

    Chapeau.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    84 abonnés 1 740 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2018
    Sans doute le plus mécompris des Spielberg. Quelques scènes ratées (les robots dans les bois, la ville avec Jude Law) mais pour moi il reste un très bon film avec ce qu'il faut d'angoisse et de malaise sur notre espèce et notre civilisation. Un spielberg très différent des autres. Et des scènes spontueuses et je pense au début du film dans l'appartement et la scène déchirante ou la mère abandonne son enfant. Laissons ce film vieillir un peu et il sera à coup sur considéré comme un chef d'oeuvre !!
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    75 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2018
    Film mal aimé (surtout incompris) à sa sortie, "A.I.Intelligence artificielle" est pourtant une oeuvre passionnante qui réunit deux des plus grand cinéastes de l’histoire, Stanley Kubrick et Steven Spielberg. Ce dernier a bien fais d'accepter de reprendre le projet à la mort de Kubrick (selon le désir du défunt cinéaste) car il nous livre un film remarquable par bien des aspects. Premièrement, on ne peut que saluer la mise en scène toujours aussi grandiose de Spielberg qui n'a pas son pareil pour mêler l'intime et le grand spectacle. Très impressionnant visuellement, ce film nous offre également de véritables séquences d'émotions qui touchent profondément le spectateur et se trouvent sublimés par la magnifique bande originale de John Williams. On retrouve donc ce qui fait la sève du cinéma spielbergien mais l'on sent également que le réalisateur de "E.T" s'est inspiré du maître Kubrick notamment à travers certaines séquences très froidement mises en scène. Même si le scénario est imparfait et comporte des grosses facilités scénaristiques (cf l spoiler: 'énorme fusil de Tchekhov à la fin
    ), j'ai été impressionné par la foisonnance du récit qui développe une myriade de thématiques passionnantes sur l'enfance, la rapport de l'homme à la technologie, la quête d'identité ou même ce qui fait d'une personne un être humain. "A.I" est une oeuvre de science fiction comme je les aime, un film qui nourrit une réflexion profonde tout en proposant un univers riche et créatif que l'on a envie d'explorer à l'infinie. Il ne fait aucun doute pour ma part que "A.I" est un grand film et même une oeuvre majeur de science-fiction que tout bon cinéphile se doit d'avoir vu au moins une fois.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top