Un peu trop science-fiction à mon goût mais en même temps atypique avec scénario simpliste et étonnamment complexe. A.I. Intelligence artificielle reste une des plus belle réussite de Steven Spielberg assurée par la prestation inimittable de Haley Joel Osment.
Steven Speilberg nous livre ici un très bon film de sciences fiction contenant de l’émotion.
J’ai tout de même eu du mal à accrocher au début. Vis-à-vis de David, les parents sont assez cruels. L’atmosphère est un peu froide malgré que l’acteur qui joue David fait une bonne prestation. Ce que je dis est certes paradoxal car ces scènes de début permettent l’histoire du film.
Lorsque David est abandonné dans la forêt, l’aventure sera bien divertissante et touchante. Visuellement, le film est appliqué dont les décors futuristes (Rouge City est un univers incroyable qui fera légèrement penser à Tron). Il y a beaucoup d’effets de lumières dans la scène finale (cela fait comme un rêve). SPOILIER. Cette scène est très touchante par l’émotion dégagée par David et par le sujet du film (un rêve qui se réalise). Cette fin se montre comme un rêve heureux mais aussi avec une ambiance triste et tragique. Elle m’a aussi donné froid dans le dos du fait d’imaginer l’extinction des humains. FIN SPOILIER
Lorsque l’on regarde le film dans sa globalité, l’histoire fera logiquement penser à l’Homme Bicentenaire (un robot possédant des sentiments qui est à la recherche d’un amour). En dehors de l’histoire, il y a de réelles similitudes entres ces deux productions comme la mise en évidence du temps qui passe et de la mort.
Ai Intelligence Artificielle est donc un très bon film raconté comme un comte de fée touchant, beau mais aussi triste.
Mais quelle intelligence que cette idée de film ! La réalisation de Steven Spielberg elle rend la chose plus synthétique et universelle qu'un film de block buster puisse espérer. On applaudit surtout le don du jeune acteur décédé aujourd'hui.
Un film d'une qualité rare et marquant ainsi qu'un mélange parfait d'amour , de peine , de tendresse , d'horreur et de passion qui font de ce film un chef d'oeuvre inoubliable.
Dans un futur où le réchauffement climatique a fait monter les eaux, les humains on apprit à vivre avec les robots, ceux-ci servant à combler les besoins des personnes comme le ménage, la police, mais également l’amour et la tendresse. Une famille teste alors le nouveau modèle de « Mécas », l’enfant-robot. Au fur et à mesure, celui-ci commence à s’attacher aux parents, même un peu trop à leur goût… On reconnaît bien là la trace de Steven Spielberg qui retrouve une fois de plus sa S.F. chérie. Mais quand on est un peu plus attentif au film, on remarque qu’il y a certaines parties qui ne lui ressemblent pas. La cause ? C’est que ce film était basé sur un sujet de l’excellent et regretté Stanley Kubrick qui est mort avant le début du film qui est un hommage posthume à toute sa carrière. Il est vrai que les extraits « Kubrickiens » sont peu nombreux et que la marque de Spielberg est là, mais on est généralement d’accord pour nommer ce film « dernier Kubrick ». En tout cas, tout y est : de l’amour, de la tendresse, de l’humour, de l’action, de la frustration et beaucoup de tristesse ainsi que de l’inquiétude, de la frayeur et de l’angoisse. En effet, on a souvent au cours du film un pincement à la gorge pour le personnage et les épreuves qu’il doit subir. Par contre, la fin est tout à fait à côté de la plaque, elle prend une tournure tout à fait déroutante qui frise le n’importe-quoi et qui s’accompagne de gros blancs et de grosses lenteurs largement supérieurs au reste du film. Peut-être était-ce pour que ça dure plus longtemps ? En tout cas, Spielberg aurait pu couper le film bien avant, ce qui aurait donné une toute autre dimension au film, beaucoup plus profonde (en tout cas, plus profonde que des extra-terrestres étudiant les êtres humains). Niveau personnages, les robots sont largement plus attachants que les humains qui ne pensent qu’à leur petit confort et qui sont encore plus méprisable qu’aujourd’hui. Jude Law, interprétant le robot de l’amour Gigolo Joe, est charmant, très drôle et il campe parfaitement bien un robot, preuve du grand talent de cet acteur. Salutations distinguées également à Haley Joel Osment qui arrive à nous émouvoir pendant tout le film mais qui nous fait également un peu frémir. Un personnage qui touche beaucoup également, c’est le nounours robotisé Teddy qui n’a peur de rien et qui est toujours là quand David (Haley Joel Osment) a besoin de lui. Aussinon, la musique de John Williams est certes magnifique, mais elle a un moins grand rôle et est beaucoup moins présente que dans les autres films. Les décors sont très originaux, autant les villes futuristes que les décors aquatiques de la fin. Rien à redire sur les effets spéciaux (logique). Les dialogues, par contre, sont un peu mous et assez neutres, ce qui ennuie un peu le public. A.I. Intelligence Artificielle est donc un film mitigé, qui pousse assez à la réflexion, même après le film, et qui marque également les esprits.
Envoutant, émouvant... On se laisse bercer agréablement tout le long de cette poésie futuriste. Dommage cependant pour le Happy End qui laisse à cette belle histoire une sensation d'inachevée et un scénario à mon goût un peu tirée par les cheveux sur la fin.
Un couple dont l'enfant est tombé dans le coma décide de se trouver en attente de son réveil un androïde de substitution, capable d'affection. Au retour de l'enfant biologique, la situation dégénère petit à petit... Sans doute le film le plus dérangeant et le plus fascinant de Spielberg. En reprenant un projet de Stanley Kubrick, le cinéaste signe une oeuvre tout à fait atypique, au rythme ciselé, aux effets tape à l'oeil, au style noir et blanc à la fois. Les trois premiers quarts d'heure sont splendides, intégrant David (merveilleux Haley Joel Osment) dans une famille en crise. Le changement est ensuite radical. Après la saine famille à l'appartement blanc, David rejoint ses compagnons mécha dans un monde nettement moins lumineux, et où il ne fait pas tellement bon d'être fait de métal et d'acier. Dans cette seconde partie, le style visuel de Spielberg frôle l'excès. Des couleurs de tous les côtés et une architecture de la ville de Rouge City entre autres pas toujours très fine. Mais très belle quand même. La troisième et dernière partie revient à la lenteur et l'esprit de la première. C'est dans ce troisième segment que l'influence Kubrick opère. Sans raccords, froid, révélateur, ce dernier chapitre à l'arrivée à Manhattan est ce que Spielberg a filmé de plus grandiose. Et pourtant, malgré l'émotion portée à l'écran, impossible de ne pas rester frustré devant cette fin sans fin. Au final, "A.I." est un film un peu bancal, Spielberg semblant changer de méthode de narration toutes les dix minutes. Mais le spectacle emballé a au moins quelque chose de purement Kubrickien : une aura et un style hypnotiques, que ce soit dans le jeu parfait de ses acteurs ou dans l'inclusion d'évènements inattendus. Le film le plus controversé et dérangeant de Spielberg, mais aussi son plus intelligent exercice de style.
encore un bon film de Spielberg , un conte pour enfants futuriste , rendu assez sombre , il dépeint la haine que voue la société humaine à celle des robots, qui détiennent l'immortalité . Un jolie histoire "d'amitié" entre Joe et david , un réelle histoire d'amour entre david et sa mère, qui nous montre que les robots sont parfois plus humains que les hommes eux même .
Très moyen... Je n'ai pas été ému par ce robot. Peut-être le fait que le robot aux sentiments soit du réchauffé... En tout cas, ca ne prend pas ici. Jude Law est super dans son personnage loufoque, j'aurais aimé que Spielberg le développe encore plus!
Début Magnifique , le robot avec des sentiments qui essaye encore plus de se faire aimer par sa mère , magnifique ! Le robot essaye de tué son " frère " , la maman l'abandonne dans une forêt , très émouvant parfait ! Maintenant le but du Robot trouver la fée Bleu de Pinochio pour devenir un vrai petit Garçon , on suppose une aventure superbe , mais non il se fait capturer , par les hommes pour aller dans un jeu de destruction de robot , il rencontre un autre robot , il arrive a s'enfuir , il va a Manhattan voir la fée bleu , mais il y rencontre son créateur , il comprend ensuite que ce n'est qu'un jouer commercialisé , après il va sous l'eau et trouve la fée bleu , et pendant 2000 ans il reste là jusqu'au jour ou des aliens vienne le sortir de là et face revivre ca mère Youpi , ca part vraiment en cacahuète , la fin j'ai été terriblement déçus tant pis Spielberg ne peut pas faire du bon partout .
Je n'y arrive pas. Spielberg rencontrant Kubrick ne fonctionne pas. C'est un peu DeFunes chez Hitchcock. Pourtant revisiter Pinoccio au 22e siècle à travers un Google géant (Pinocch io cherche une âme) était une bonne idée mais la sauce ne prend pas. Le rythme est trop lent, trop appuyé et fini par lasser car le faux suspens se termine en queue de poisson et la fin ouverte n'est qu'un aveu d'échec; de la difficulté de savoir finir un film complexe. Kubrick a su le faire avec 'Eyes wide shut', Spielberg a échoué avec ce A.I
Émouvant et visionnaire. Spielberg demeure un immense conteur et s'approprie à merveille un projet de Stanley Kubrick. Rien ne dit que le Grand Stan aurait fait mieux...ou moins bien.