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Un visiteur
4,0
Publiée le 14 décembre 2012
J'avais un souvenir mitigé de ce film de Spielberg lorsque je l'avais vu à sa sortie, trouvant que dans les trois parties qui le composent, la seconde était plus faible que la première, et la troisième complètement ratée. Le temps ayant fait son oeuvre, je revois mon jugement. S'il est imparfait, "A.I."est un film de grande qualité, dont le scénario, profondément inspiré de la version que Kubrick comptait réalisé, est le point fort. Au-delà d'une émotion intense (qui m'aura tiré quelques larmes), il mène des réflexions métaphysiques sur la vie, l'âme, l'amour et le temps. On pourra s'agacer de l'hommage appuyé au Grand Maître jusque dans les plans ("2001", "Full Metal Jacket"), ou être sensible à l'estime exprimée par le "jeune" maître à son aîné.
Du pur Spielberg: on va chercher un débat qui n'existe pas, on brandit une bannière humaniste pour récupérer le consensus et on enfonce des portes ouvertes. Mais l'essentiel n'est-il pas de faire pleurer dans les chaumières? Car c'est bien connu que le spectateur qui pleure a les lacets de son porte-monnaie qui se désserrent. On peut aussi se contenter de voir un joli conte de fées présenté par un illusionniste virtuose.
J'ai trouvé ce film magnifique de part déjà son histoire qui ressemble à un conte de fée. De plus la réalisation et l'interprétation est au top. Du grand spielberg
Après toutes ces années, j'ai revu ce film mais je me rends compte que peut-être la première heure est originale et sympathique, mais ensuite le film dégénère et devient de mauvais goût.
Dans un futur proche, le monde est à l'aune de l'apocalypse. Les Mécas, sorte d'androïdes intelligents, sont devenus de plus en plus indispensables pour les tâches de la vie quotidienne. C'est dans cet univers que David, lui-même robot et abandonné par sa mère humaine, va entamer un périple afin de pouvoir se voir transformer en "vrai petit garçon". De ce scénario inachevé de Stanley Kubrick, Spielberg prend à son compte les commandes et fait d'A.I. Intelligence artificielle un hommage bien senti du célèbre conte de fées Pinocchio. Pour moi, l'ambiance est vraiment réussi appuyé par visuel des plus époustouflants. Le film date déjà de 2001, les SFX n'ont pas pris une ride c'est assez flippant ! Il faut dire aussi que la crédibilité de ce film tient en partie par le jeu de ces deux acteurs principaux : Jude Law, troublant et froid tel que le sont les robots, et le jeune acteur Haley Joel Osment (le gamin qui voit des gens qui sont morts dans le Sixième sens), extrêmement crédible dans le rôle de ce robot vulnérable et touchant. Le scénario est travaillé et la BO indescriptible. Un très bon film de science-fiction qui, outre son côté mélancolique et triste, se regarde comme un véritable conte moderne.
Un très beau film qui mélange les genres dans les extrêmes, un drame dans une vraie bonne science-fiction. Je n'avais pas revu "A.I." depuis sa sortie en salles il y a 11 ans et j'avais oublié à quel point il était extra. Je me demande du coup ce que devient Haley Joel Osment, enfant acteur génie à la tête d'ange, véritablement découvert dans l'excellentissime "Sixième Sens".
bon film, avec de très bons effets visuels pour un film ayant plus de dix ans. le scenario est interressant intriguant et bien construit avec des longueurs certes mais une fin très emouvante qui cloture bien l'histoire. les acteurs sont bons, rien a dire. a voir.
Je n'avais jamais vue le film réellement, à l'époque bien trop jeune pour comprendre. En fait je me rend compte à quel point Steven Spielberg était en avance sur sont temps concernant ce film, l'histoire m'a réellement touché.
Mon argumentation est brève j'en suis désolé car exténuer mais je dois dire chapeau car le film n'a pas vieilli au contraire il est même d'actualité.
Un film plutôt ambitieux par son scénario original et son ambiance fascinante mais qui n'atteint pas son objectif : émouvoir. Le début est plutôt réussi et les thématiques abordées sont intéressantes (l'amour d'un enfant pour sa mère; la rivalité entre 2 frères, l'intolérance face aux êtres différents) mais il se dégage un telle froideur que je n'ai ressenti que peu d'empathie envers ce petit robot. Le deuxième partie du film où le petit robot cherche à devenir un garçon pour être aimé de sa mère est certainement la plus réussie. Spielberg nous montre toute l'étendue de son talent pour filmer la science fiction et certaines scènes sont vraiment réussies (le cirque des robots, le passage dans la ville avec l'hologramme répondeur de questions). J'ai regretté quand même, que certaines scènes n'aient pas été plus approfondies (spoiler: le meurtre de la fille que Jude Law va voir dans la chambre d’hôtel ) Cette deuxième partie se termine de façon touchante et aurait été une bien meilleure fin que celle proposée par la suite. Le troisième partie verse, en effet, dans une mièvrerie insupportable, et cherche à nous émouvoir par des artifices un peu faciles qui n'ont pas pris sur moi et m'ont même plutôt rebutés. Steven Spielberg a tenté un mélange des genres mais rate son objectif par de nombreuses longueurs et une fin complétement ratée. Dommage !
Assez déçu par ce film, qui mélange à mon gout des genres trop incompatibles. C'est ainsi que la première partie est assez angoissante, la 2nd partie nous plonge dans un film pour enfants, mais c'est en même temps traité avec quelques scènes "difficiles" pour un tel public. Et enfin, la dernière partie est très poétique avec la lenteur que cela implique. J'aime ces 3 genres mais traités de manière séparée, la c'est un méli-mélo qui peut vite nous agacer. C'est dommage car le scénario est vraiment très intéressant, quelques répliques sont fortes et les décors sont magnifiques !
Ce film est assez spécial, j'ai mis beaucoup de temps a rentrer dedans, car pour moi le début est très long. Mais tout le film laisse quand même sous entendre bien des choses, de très bonnes remises en questions. La première je pense, qu'on retrouve assez souvent des les films ses derniers temps, est l'évolution de l'homme qui veut toujours plus et très vite, on vois les problèmes que ça peut engendrer en retour. Mais passons je pense que pour moi ce qui est le plus intéressant de ce film, quand on creuse plus profond, est la détermination que peut avoir un enfant, de voir cette grande puissance dans un si petit être. Certe c'est un robot et c'est d'ailleurs la première vision qu'on a de lui au début (ce qui est normal). Mais au fur et a mesure qu'on avance dans le film on distingue bien plus l'enfant qui sommeille en lui. De voir un telle courage et une telle aventure pour seulement devenir un vrai humain, c'est assez fou. Cela montre bien que bien des fois l'homme ne réalise pas la chance qu'il a. En plus de ça les acteurs sont vraiment super. Mais j'ai quand même été très déçu par la fin. Les extraterrestre, je trouve ça vraiment de trop.
Ce film est tellement beau que j'ai failli verser une petite larme à la fin. L'histoire est magnifique, la réalisation grandiose et les effets spéciaux absolument impressionnants. C'est en plus un film intelligent non seulement dans son propos mais aussi dans sa mise en scène. Bien sur on ne peut pas s'empêcher de penser à ce que Kubrick aurait fait de cette histoire et comment il y aurait transposer ces propres obsessions. Le sujet s'y prête à merveille. Certains plans sont d'ailleurs purement Kubrickien, je pense à ceux faits sur Osment en fond bleu au début du film qui ne sont pas sans rappeler certains plans de Shining ou Eyes Wide Shut. Je me suis aussi demandé ce qu'en aurait fait Cameron. En vérité, je me suis dit que ce film aurait gagné à prendre un peu de distance avec ce jeune enfant robot et à proposer quelque chose de plus fougueux. Spielberg, en effet, fait de cette adaptation un très joli conte futuriste. C'est une métaphore superbe dans laquelle chacun pourra y mettre son lot et son niveau d'interprétation mais cela manque de peps et je ferais le même reproche que certains critiques à savoir qu'il existe un problème de "longueurs" à certains moments. Pour être précis j'ai trouvé la première et la dernière partie passionnante. C'est la rencontre avec Jude Law et les 45 minutes qui suivent qui m'ont posé problème. Là, on sent le Spielberg "petit garçon" qui se manifeste et ça m'a un peu ennuyé. C'est problématique, en fait, car c'est véritablement là que commence la quête du héros. Et c'est justement là, je trouve, qu'il aurait du y avoir de la fureur. Mais Spielberg préfère jouer sur l'espièglerie, l'humour Walt Disney, et le volontarisme enfantin comme il le fait si souvent jouer par ces acteurs en culotte courte. Bref, j'aurais aimé plus de folie et un peu moins de Spielberg pour dimanche après-midi pluvieux. Ca reste l'un des plus grands auteurs de cinéma au monde et c'est un sujet en or. Si le film avait assumé un coté plus adulte, plus fou, j'aurais crié au chef d'oeuvre. C'est très bon mais cela aurait pu être divin.
Un film de Spielberg sur un monde qui se détruit peu à peu, où les robots sont et seront finalement le seul héritage de l'espèce humaine qui disparait. Un film avec beaucoup de longueurs, mais d'une beauté apocalyptique qui se décline en un conte menant à une fin plus que bâclée.