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michelferrie
4 abonnés
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5,0
Publiée le 2 septembre 2022
La bonne surprise de la rentrée. Film fin et subtile qui nous amène à réfléchir sur nous-même. De l'humour donc, de la fantaisie et de la réflexion : le combo idéal. Ça fait tellement de bien !
J'ai trouvé très amusant ce film. J'ai ri et Sarah Gireaudeau m'a émue. C'est une belle histoire, adaptée de la bande dessinée de Pénélope Bagieu. Dommage que les hommes prennent autant de place dans l'intrigue... L'actrice principale est merveilleuse. J'ai passé un agréable moment.
Sara Giraudeau est taillée pour le rôle. Elle est à la fois fragile, déroutée, naturelle, enthousiaste et émouvante. L'histoire est bien construite et assez savamment distillée pour qu'on souhaite en connaître tous les secrets. Malgré l'angoisse palpable, l'histoire est assez légère. Bonne détente.
Un film agréable et léger à regarder. Le scénario est original et bien construit, intelligent. Le film est techniquement bien filmé avec quelques artifices de prises de vue assez réussies. En revanche, cela manque de souffle et tout ses passe dans un micro quartier de Paris (sauf la fin) avec un nombre de figurants limités donnant une sensation d'être au théâtre. Au global nous avons passé un agréable moment.
On y va pour Sara Giraudeau et un univers inspiré d’une bande dessinée de Pénélope Bagieu (vous savez ? « Ma vie est tout à fait fascinante », la série des « Joséphine » et autres variations sur la vie des... filles !). Une valeur et des références sûres. Mais, à vrai dire, le registre cinématographique est ici difficile à cerner. C’est présenté comme une comédie, une romance. A certains égards, on est pourtant dans une situation quelque peu dramatique. Le spectateur sera néanmoins captivé et attentif par cette reconstitution façon puzzle ou enquête de proximité des éléments perdus dans les méandres du cerveau et qui font que quelqu’un est, ce qu’il est... pour les autres qui eux conservent une mémoire indéfectible du personnage qu’ils côtoient. Compliqué quand même...
Film sensible, optimiste, drôle et surprenant. Sara Giraudeau est parfaite dans le rôle d’ Eloïse qu’elle interprète avec beaucoup de candeur, d’humour et de fantaisie. On sort de la salle le cœur léger, détendu.
Quelle belle idée de faire d’une amnésique l’héroïne d’une comédie légère plutôt que d’un thriller comme c’est souvent le cas avec ce type de postulat. « La page blanche » est certes adapté de la bande dessinée de Pénélope Bagieu et Boulet par Murielle Magellan, dont c’est le premier film de cinéma, mais il sied parfaitement au septième art et le passage de la bulle à l’écran se fait en toute simplicité et avec une belle évidence. Surtout que cette amnésie est un beau prétexte pour notre héroïne de gommer tous les conditionnements possibles et de se réinventer tout en s’épanouissant différemment. Un déficit de mémoire en forme de purge ou de vidange de l’esprit pour se débarrasser des apprentissages passés inutiles, des mauvaises fréquentations ou encore des automatismes de comportement nocifs et superficiels. En cela, ce joli long-métrage est une fable sur nos vies et s’avère bien plus profond que de prime abord.
Quelle belle autre idée que de confier le rôle principal à la douce Sara Giraudeau et son timbre de voix si singulier qui la préfigurait à se limiter à des rôles comiques et qui nous a prouvé plus que le contraire depuis, de « Petit paysan » au récent « Le Sixième enfant ». Dans ce rôle de jeune fille qui a perdu la notion de qui elle était et qui part à la recherche de sa vie, elle est tout bonnement parfaite. C’est rare à évoquer mais elle semblait faite pour ce rôle et il est même difficile d’imaginer quelqu’un d’autre à sa place. Tantôt drôle et tantôt émouvante, tantôt fragile et tantôt forte et déterminée (l’inénarrable séquence du restaurant), tantôt perdue et tantôt malicieuse, elle irradie l’écran de sa présence lunaire qui colle parfaitement à la tonalité de « La page blanche ».
Enfin quelle bonne idée que de situer l’action du film dans les quartiers bobos de Paris en été, un Paris qui a rarement été filmé de la sorte. On se croirait dans « Le fabuleux destin d’Amélie Poulain » mais sans le côté fantasmé et irréaliste. Si la caméra de Murielle Magellan n’invente rien, elle se pernet tout de même des petites fantaisies de mise en scène au sein même de la fantaisie qu’est son film. On pense notamment aux inserts en animation tout à fait de rigueur pour figurer l’imagination de l’héroïne. Et puis, il y a vraiment pas mal de moments drôles, légèrement décalés mais pas trop. On rit donc à plusieurs reprises et on est touché lorsque notre amnésique retrouve la mémoire. Dommage que, lors de la dernière ligne droite, cela patine un peu et s’étire pour rien jusqu’à une dernière scène qui clôt tout cela en beauté. Une petite douceur délicieusement légère.
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Eloïse est assise sur un banc parisien. Elle est seule et ne se souvient pas ce qu'elle fait là. Pire, elle ne sait plus qui elle est, ni son nom, ni son métier, rien : la page blanche ! Une rocambolesque aventure débute alors pour cette jeune femme perdue afin de tenter de se retrouver, et pourquoi pas, de se réinventer ! Cette histoire plutôt singulière, tirée de la bande dessinée éponyme de Pénélope Bagieu, nous est contée avec légèreté et fraîcheur, que Sara Giraudeau véhicule à merveille d'ailleurs. Sans atteindre des sommets, cette petite comédie poétique "à la recherche du soi perdu" réussit néanmoins le défi de divertir très agréablement, tout en offrant au spectateur la possibilité de réfléchir sur un sujet plus philosophique comme celui de notre identité profonde. Délicat, assez amusant et sobrement romanesque. Site CINEMADOURG.free.fr
Une comédie existentielle fantaisiste et pleine de charme mais sur courant alternatif, portée par l'attachante Sarah Giraudeau dans un rôle taillé pour elle ! 2,75
Adaptation de La page blanche. L'angle décalé pour évoquer l'amnésie est une idée intéressante et permet à la fois de re-découvrir qui l'on est et de partir sur de nouvelles bases. Pour autant, le récit piétine, part dans certaines directions parfois absurdes, sur un manque de rythme et d'intensité. Face à la bonne surprise G. Ludig, le jeu ingénue de S. Giraudeau a décidément du mal à convaincre...