On reprend les mêmes et on recommence… un an plus tard (deux ans séparent les deux films). Dès la fin de l'année scolaire, ils se retrouvent tous ensemble à évoquer l’année passée et à se rappeler le bon vieux temps. 12 mois ont passé. Et il s’en passe des choses en 12 mois ! Mais eux ne changent pas. Le toujours aussi naïf Jim (Jason Biggs) n’a pas perdu son habitude de se mettre dans des situations embarrassantes, Oz (Chris Klein) est toujours aussi fleur bleue (et ce n’est pas un reproche, bien au contraire), Kevin (Thomas Ian Nicholas) rêve toujours à l’impossible, et Stifler (Seann William Scott) est toujours aussi dingue. D’ailleurs, pourquoi changer le rigolo de service quand celui-ci sert de locomotive jamais en panne d'énergie ? Et Paul (Eddie Kaye Thomas) s’intéresse encore plus à davantage de choses pour retrouver sa déesse… la maman de Stifler. Remarquez, moi je le comprends : Jennifer Coolidge dégage un tel glamour ! Mmmmmm !!!..................... (Stephenballade en mode rêveur...) ... (soupir…)……………… (Hé Steph ! Yohooo !) ……………… Mesdames messieurs, votre attention s’il vous plait : suite à un petit problème technique d’indisposition subite (non, y’a pas de jeu de mots) momentanée, cette critique s’en trouve temporairement suspendue (non, là non plus y’a pas de jeu de mot... raaaa Stifler, sors de ce corps !) jusqu’à nouvel avis. Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour vous faire retrouver Stephenballade dans son état normal. Veuillez nous excuser pour ce désagrément, merci…………….. Bon, suffit les bêtises ! Pour en revenir à notre sujet, il est certain que les galipettes avec la maman de Stifler n’allaient pas rester sans suites ! Au contraire, c’est un élément qui va être exploité tout le long avec beaucoup de subtilité (hein ? "American pie" subtil ? ça se saurait !), c’est-à-dire à petites doses mais toujours de façon efficace. C’est d’ailleurs cet élément parmi tant d’autres qui va faire démarrer cette suite sur les chapeaux de roues. Outre une entame où on retrouve Jim de nouveau dans une situation (encooore ? noooon ? si ? eh bien si !) embarrassante (sauf que cette fois, ce n’est absolument pas de sa faute !), les gags s’enchaînent les uns derrière les autres selon une logique naturelle étonnante. Le point d’orgue ? Le coup du champagne ! Une scène à mourir de rire ! De quoi se pisser dessus tellement c’est tordant. Cela ne vaut que si ces scènes sont exclusivement dans leur contexte. Des extraits pris au hasard ici et là passeront pour des séquences ni plus ni moins pipi-caca sans aucun intérêt. En plus des bonnes recettes du premier épisode hormis la tarte aux pommes qui a vite fait de tomber à plat (si j’ose dire), on retrouve l’ensemble des personnages qui ont contribué au succès de "American pie" premier du nom : le père de Jim (Eugene Levy), Nadia (Shannon Elizabeth), Michelle (Alyson Hannigan), et Sherman (Chris Owen) qui fait une entrée remarquée grâce à… grâce à qui ? Stifler bien sûr ! Cependant ce deuxième opus reste qualitativement en-deçà de son aîné. Déjà on rit un peu moins, ou plutôt les rires vont être surtout concentrés sur le début et la fin. Le milieu parait bien vide, finalement. Serait-ce en raison du changement de réalisateur ? Peut-être… le fait est que James B. Rogers ne sera pas reconduit. Quoiqu’il en soit le constat est là : Seann William Scott tombe dans le surjeu, et Eddie Kaye Thomas se fait piéger par une caricature trop poussée. Nous sommes d’accord, ce n’est pas du grand cinéma. Mais pour ceux qui ont osé voir le premier, ils auront quand même grand plaisir de retrouver tous ces personnages décidément attachants. D’autant plus que l’ambiance est restée bon enfant, et que la vulgarité ne nous saute toujours pas aux yeux malgré un langage toujours aussi fleuri. On dit merci qui pour ce langage exotique ? On dit « merci Stifler ! ».