Peut on vivre à l'écart d'un monde qui nous déplait ? C'est à cette question que tente de répondre ce film sympathique mais complètement manqué.
Sorte de huis clos familial, situé dans une petite maison des hauteurs du Liban, ou la tranquillité et la volonté de s'extraire des difficultés de la vie à Beyrouth sont perturbées par l'installation d'une décharge de detritus, le film manque son pari.
Un scénario microscopique, des dialogues inexistants, des scènes qui tournent en rond, bref pas grand chose à sauver.
Seule la distribution est à la hauteur, mais ne peut pas faire grand chose du canevas qui lui est proposé.
On sent que la construction du film n'est pas travaillée et franchement, je n'ai pas vu beaucoup de talent dans le travail de mise en scène.
Pourtant recommandé par la sérieuse revue de cinéma "Positif ", " costa brava..." est de surcroît traversé du debut à la fin par un manque de rythme qui procure un ennui profond.
Je n'invite pas à voir ce film, oublié cinq minutes après être sorti de la salle.
Un très bon film sur les question d'actualités. Ce récit libanais raconte la vie d'une famille sensibles à l'environnement, à leur mode de vie et à la vie tout court sans mettre trop d'accent sur les mêmes problématiques du Liban. Il montre très bien qu'il existe de belles vies pleines de couleurs, de colères et de corps sans parler des clichés comme la guerre. Ce film parle des gens normaux qui veulent vivre pleinement.
Costa Brava, Liban (arabe: كوستا برافا، لبنان, romanisé: Kūstā Brāfā, Lubnān) est un film dramatique coproduit internationalement par Mounia Akl en 2021 d’après un scénario d’Akl et Clara Roquet. Il met en vedette Nadine Labaki, Saleh Bakri, Nadia Charbel, Ceana Restom, Geana Restom, Liliane Chacar Khoury, Yumna Marwan et François Nour première mondiale à la Mostra internationale du film de Venise 2021 ’entrée libanaise pour le meilleur long métrage international à la 94e cérémonie des Oscars. [4] Ce film a également été nominé pour le New Talent Award au Hong Kong Asian Film Festival 2021 le film a remporté le Grand Prix du Jury du festival ex aequo avec Onoda: 10,000 Nights in the Jungle également été projeté au Festival international du film de Toronto 2021 Projeté au 18e Festival du film européen de Séville (SEFF) le 7 novembre 2021
Ce premier long métrage d’une jeune réalisatrice libanaise est très prometteur. Bien aidé par une excellente distribution et par un très bon Directeur de la photographie, Mounia Akl nous parle avec force et talent de son pays, autrefois surnommé la Suisse du Moyen-Orient, mais dont l’environnement géographique ainsi que la grande diversité religieuse de sa population ont contribué à engendrer depuis plusieurs années des problèmes majeurs.
Conçu à son écriture comme une dystopie, évoquant le Liban de 2030, le premier long-métrage de Mounia Akl, Costa Brava, Lebanon (drôle de titre !) a été rattrapé par la réalité de l'actualité, plus terrible que ce prévoyait le scénario du film. L'histoire, celle d'une famille isolée dans les montagnes pour fuir la pollution urbaine et la corruption, fonctionne comme une métaphore de la désintégration d'un pays qui se déchire et souffre mille maux. Nombreuses sont les disputes entre le père, la mère, une grand-mère, une adolescente et une fillette, soudainement confrontés à l'installation d'une immense décharge à proximité de leur propriété. Le film alterne conflits et moments de tendresse dans cette famille où chacun de ses membres est doté d'une très forte personnalité, y compris la benjamine, peut-être le personnage le plus sensé de tous. L'allégorie avec la situation dramatique du Liban n'est pas toujours des plus subtiles mais la mise en scène corrige les fautes de goût, avec une fluidité et une élégance qui font mouche. Même remarque pour la direction d'acteurs, parfaite, avec notamment Nadine Labaki dans un rôle polymorphe qu'elle tient sans faillir. Au final, même si le récit se veut plus tragique que comique, ce sont les instants les plus aériens, poétiques ou drôles et moins démonstratifs que l'on retient, preuves que la néo-cinéaste ne manque pas de cordes à son arc.