Derniers Avis : Spy game, jeu d'espions - Page 2

Fabuleux. Le jeu d'acteurs est très très bon. L'intrigue est prenante à souhait et entortille les méninges jusqu'à la délivrance finale. De plus c'est le type de film qui vieillit très bien, donc à déguster régulièrement.

A force de voir par ci par là un film de Tony Scott un focus sur sa filmo est en train de se créer. Je me suis cette fois ci dirigé vers Spy Game qui était dans mes enregistrements depuis plusieurs mois. Et bien encore une fois il a réussit à m'accrocher dans un exercice qui aurait pu être vite casse patte pour ce cinéaste à savoir la narration et la plongé dans l'âme des personnages. Petite remise en contexte : Quand on lit le synopsis on comprends qu'on va voir Robert Redford se lancer dans une mission très périlleuse pour sauver son ancien protégé (Brad Pitt) dans un gros film d'action, en tout cas c'est ce dont à quoi je m'attendais, même après 25 minutes de visionnage. Mais en fait ce n'est pas vraiment cela qu'il va se passer. Le film va prendre un virage tout autre. La mission va passer plus ou moins en second plan et servir de prétexte pour nous montrer des événements importants des opérations passées des 2 acolytes espions. D'où la plongé dans l'âme des personnages, celui de Brad Pitt en particulier pour tenter de comprendre pourquoi il en est arrivé à faire ce qu'il a tout causé. Voilà. Et bien personnellement j'ai trouvé cet aspect plutôt réussit. C'est vrai que certains flashbacks sont assez long, des passages peuvent même paraître inutiles mais en général cela fonctionne. On suit à peu près toute la carrière de Tom Bishop (Brad Pitt), de sa rencontre avec Nathan Muir (Robert Redford). On arrive à exploiter plusieurs relations, la leur donc mais aussi avec une femme. Le métier d'espion est aussi bien évidemment abordé. Je ne m'y connais que très peu, je ne saurais donc dire si c'est cliché ou bien réaliste mais j'ai trouvé cela plausible et vachement intéressant. Le tout toujours agrémenté d'une mise en scène et d'un montage Tony Scottien qui me passionne dans chacun de ses films plus de quelques notions de géopolitiques (qui sont tout autant présentes dans la seconde timeline). Mais comme je l'ai dit je trouve malgré tout que cette partie du récit prend un peu trop de place malheureusement. J'aurais aimé rester dans le présent suivre l'enquête de Nathan Muire et le voir se jouer des bureaucrates de la CIA. Ce n'est que dans les dernières 20 minutes que l'on reste durablement à suivre cet espion en fin de carrière mener à bien sa mission. Ce dénouement est absolument épique, la tension est extrême enfin cela prend prend l'ampleur attendu. Dommage que cela ne dure pas plus longuement donc. Je n'ai pas vraiment grand chose de plus à dire, je voulais me pencher sur le contenu plutôt que la technique qui est impeccable ou les messages notamment sur la géopolitique qui peuvent être assez maladroit. Ah si j'ai une dernière chose à dire, le duo Robert Redford/Brad Pitt nous livrent une copie impeccable dans leur rôle respectif.
Encore un bon film de ce bon vieux Tony Scott, pas son meilleur, pas son plus marquant mais c'est toujours très prenant pour ma part.

Doté de la réalisation nerveuse de Tony Scott et du charisme d'un duo d'acteurs qui claque, aux allures de passage de flambeau, "Spy Game" est un thriller d'espionnage très honorable, au suspense efficace, mais qui peine à rester dans les mémoires. Divertissant donc mais peu consistant!

Un film d'espionnage divertissant mais rien de fou non plus, qui vaut surtout pour le charismatique duo formé par Brad Pitt et Robert Redford.

Il faut s'attendre à quelques anachronismes et erreurs factuelles dans tout film se déroulant plus de dix ans dans le passé. Mais ce film en est truffé du début à la fin et il a été réalisé moins de dix ans après la date à laquelle il a été tourné. Première erreur le mur de Berlin est tombé en 1989 et non en 1992. Par où commencer pour les autres anachronismes si Brad Pit était un jeune homme séduisant en 1992 comment pouvait-il être aussi un assassin endurci au Viet Nam probablement avant même d'être né. Comment se fait-il que les gens de Beyrouth discutaient sur des téléphones portables en 1982 des années avant qu'ils ne soient disponibles dans le reste du monde. Et que dire de l'ordinateur à écran fin style 2001 sur le bureau de l'agent à Beyrouth. Et que dire de l'écart gigantesque de dix ans dans l'intrigue entre l'arrestation de la petite amie du personnage de Brad et le fait qu'il aille la sauver qui est présenté comme un acte de passion. Qui sinon quelqu'un qui n'y connaît rien peut imaginer qu'un agent de la CIA a le pouvoir d'autoriser un acte de guerre contre la Chine...

« Spy game » est un grand classique du film d'espionnage, qui supporte ses 20 ans sans le moindre problème, voire qui se bonifie avec le temps. En effet, c'est en 2002 que Tony Scott (le frère de Ridley), grand spécialiste du film d'action, décide de nous faire plonger au cœur de la CIA et de ses rouages dangereusement secrets. Le scénario est ultra-classique mais parvient à mêler habilement les séquences d'action sur le terrain et les tractations, plus feutrées mais tout aussi dangereuses, qui se jouent dans le PC opérationnel. Aucune des deux parties n'est d'ailleurs mise de côté et on tremble tout autant dans les opérations extérieures (tendues) que face aux politiciens en « costard cravate ». Du coup ce jeu d'espion évite le piège du manichéisme primaire et se révèle même particulièrement immersif et crédible. Bien qu'un peu stressé dans son canapé, on se laisse donc bien volontiers « mener par le bout du nez » jusqu'à la scène finale, intelligente et libératrice, qui permet de se détendre et de reprendre un bon bol d'air. Il faut noter enfin la grande qualité du casting, emmené par deux Stars charismatiques et expérimentées (Robert Redford et Brad Pitt, quand même). Bref, ce film se place tranquillement parmi les meilleurs de sa catégorie et je vous propose de le redécouvrir dès que vous aurez deux heures « à perdre » !

Le souci majeur de ce Spy game, c’est qu’il n’a pas grand-chose à raconter. Un agent de la CIA a mené seul une mission et son mentor tente de le tirer de là alors que les États-Unis préfèrent l’abandonner à son triste sort. A partir de là, Tony Scott joue les prestidigitateurs à grands renforts de flash-back dans les quatre coins du monde refaisant le fil du lien noué entre Robert Redford (dont c’est le dernier jour au bureau) et Brad Pitt qui s’est mis dans de sales draps. Lumières blanches, refus de toute psychologie, arrêts sur image en noir et blanc avec affichage du temps écoulé, la mise en scène ne nous épargne pas grand chose, ce qui est, par moments, particulièrement agaçant. Dénonçant les cynismes de tous bords, Tony Scott brosse un portrait sans concession de l’univers de l’espionnage mais ne raconte rien alors qu’on attend une histoire et, le connaissant, un peu d’action.
Pour le coup, on n’a quasiment ni l’un ni l’autre. Si certains passages sont intéressants, ils sont peu nombreux à avoir quelque chose à dire, et l’intrigue générale repose sur une banale histoire d’amour aussi épaisse qu’une feuille de papier à cigarette. Le coup du vieux roublard qui réussit à rouler tout le monde dans son service (autrement dit toute la CIA quand même), on nous l’a déjà fait cent fois et ce n’est absolument pas crédible. C’est bien là le souci du film de Tony Scott : il veut presque faire un film au style documentaire pour dénoncer un monde impitoyable et nous sert une histoire qui ne tient pas la route.
Forcément, comme elle ne tient pas la route, elle ne tient pas la distance et encore moins en haleine, et la fin pompeuse nous rappelle combien ce film veut donner l’impression qu’il se passe quelque chose alors qu’il ne se passe presque rien. Un sacré tour de passe-passe qu’il faut cependant saluer en même temps que son duo d’acteurs.

Joli duo, le film se laisse suivre même si le scénario est un peu tiré par les cheveux (Redford est intelligent et tous les autres agents manipulables ?)
3,4/5

Un film d'espionnage qui change je trouve. En effet, il est original de faire un film d'espionnage ou le but est de tromper les espions en quelques sortes. Je trouve le film assez peu rythmé par moment. Il est vrai qu'autant la dernière partie du film est palpitante, autant il faut s'accrocher pour y arriver. J'ai eu l'impression que l'on s'attardait trop sur des discussions politiques et des coups de pressions inintéressant. Mais je vous rassure si vous tenez le milieu du film, vous serez récompensé. Parce que oui le début est bon aussi. Les dialogues sont écrits avec une plume assez délicates et interprétés par des acteurs qui savent y mettre de l'émotion et du rythme. Bref, c'est un film assez intelligent auquel il manque tout de même de la masse.

Bon scénario qui tient bien en haleine, dommage qu'il soit Si compliqué! Ça a beau être 1 film d'espionnage sur la CIA mais y'a certains passages c'est vraiment compliqué de comprendre et c'est balayé trop rapidement.
Dommage car Les 2 acteurs sont vraiment excellents!

La réalisation et les effets cinématographique sont d'une grande laideur. Tony Scott RIP n'était pas un grand réalisateur, et le film n'a pas beaucoup d'intérêt.

Réalisation génial, acteurs géniaux, scénario génial et une BO mémorable... Je prend beaucoup de plaisir a revoir ce film c'est prenant, touchant, subtil, vraiment un bon film

Un bon film d'espionnage assez bien réalisé par un réalisateur deja expérimenté dans la genre, tony scott avait son styletrès a lui d'alterner les plans shaky-cam tres serrés lors de situations tendues et des plans plutôt posés lorsque des scènes de dialogue arrivaient, la plus grande
force du film reste également la splendide musique de Harry gregson willams( metal gear solid 2 3 4, ennemi d'état) qui donne une vraie teneur émotionnelle au film.

Un excellent film d'espionnage qui nous captive. Le film se déroule sur deux époques et cela fonctionne très bien. Robert Redford incarne un agent de la CIA qui effectue son dernier jour avant la retraite. Il apprend le matin même que son ancien protégé (Brad Pitt) a été arrêté en Chine au cours d'une opération d'exfiltration mené de sa propre initiative. Il va tout tenter pour essayer de le sauver alors que sa hiérarchie lui met des batons dans les roues. Parallèlement on découvre l'histoire de ces deux hommes et on va découvrir ce qui a poussé Brad Pitt à se rendre en Chine. Palpitant jusqu'au dénouement final.

La classe naturelle de Robert Redfort rend ce thriller d'espionnage supportable. On visite avec lui vingt ans de politique étrangere américaine aux quatre coins du globe des années 1970 aux années 1990. C'est un espion formant un autre espion prometteur incarné par Brad Pitt et entre eux il y a un peu de tout : de la méfiance, du respect, de l'incompréhension parfois. Car ce sont deux visions. Nathan Muir n'a aucune vie privée. Il ne vit que pour son boulot. Il ne fait confiance à personne. Il a toujours l'air d'avoir un coup d'avance y compris sur ses propres patrons. Et au cas où ça tournerait mal, plusieurs portes de sortie. Bishop est plus un chien fou. A l'aise comme un poisson dans l'eau au milieu d'une fusillade de par son passé de soldat du Vietnam. Un romantique. Et mêler l'amour à des opérations aussi sensibles...Est-ce que Muir va voir ça d'un très bon œil ? La mise en scène clippesque de Tony Scott et son sens du rythme font qu'on ne s'ennuie pas pendant les deux heures de Spy Game. Aucune réflexion politique de sa part. Tony Scott a toujours voulu uniquement divertir avec ses films d'action virils comme Man on Fire, Déjà vu, L'Attaque du métro 123 et j'en passe. Il savait très bien le faire et je le regrette malgré ses tics visuels irritants.