Porté par les grands Robert Redford et Brad Pitt, "Spy Game" est un film d'espionnage bien mené plus politique qu'action (une guerre psychologique et tactique contre leur propre gouvernement qui change des traditionnels terroristes), qui mise sur une réalisation électrique et survitaminée pour compenser un rythme un peu lent et un scénario parfois confus. Une valeur sûre du cinéma d'espionnage.
Sans révolutionner le genre, Tony Scott nous offre un spectacle plaisant avec une intrigue bien ficelée qui nous fait découvrir la CIA. Le duo Pitt/Redford est à la hauteur, la mise en scène est également là pour nous tenir en haleine. Et l'objectif est atteint...
Alors, ça commence bien, trés bien même, on est captivé par Pitt et Redford en espion, le mentor essayant de sauver son poulain quand, arrivé à la moitié du film, l'élan s'essoufle. On tombe dans une intrigue convenue, miévre et sans intérêt (longuet les flashback...pfuuuuuuuh) alors que tous les éléments étaient réunis pour un grand film d'espionnage... Au final, Spy Game n'est pas mauvais, mais s'enlise dans des sables pas si émouvants que ça.
Spy Games c'est la rencontre de 3 hommes, Redford, Pitt, Scott, au summum de leur art. Historiquement l'oeuvre en elle même se situe à un carrefour du film d'espionnage, celui classique, où l'action vient étayer un discours, des idées, une réflexion, une trame scénaristique, et celui contemporain où le but est de faire le maximum de plans dans un minimum de temps, pour ne pas que le spectateur s'ennuie. Tony Scott a pris le meilleur de ces 2 époques. Résultat plus que payant avec un film dans lequel l'action filmée de façon résolument moderne, est soutenue par un scénario qui n'insulte pas notre intelligence. La toile de fond du film ajoute elle aussi à la densité de l'œuvre. Du Vietnam à la montée en puissance de la Chine, en passant par le Liban, et la guerre froide, 25 ans d'histoire des services secrets US défilent sous vos yeux. Voilà, entre autre pourquoi, pour moi, Spy Games est le meilleur film d'espionnage jamais tourné à ce jour.
Un peu déçu par ce film. Malgré le casting et le scénario qui semblent prometteurs aux premiers abords on reste englué dans un film relativement terne qui ne permet pas au spectateur de s'impliquer dans l'intrigue, je pense que l'histoire méritait mieux...
Robert Redford en mentor, Brad Pitt en apprenti espion, cela promettait, et ça a tenu ses promesses!
De bout en bout, le film est intéressant, Tony Scott nous faisant parcourir 20 ans de CIA au travers les aventures de ces deux espions, un duo qui fonctionne parfaitement. Le scénario est très bien mené, jusqu'à la fin, et c'est un vrai plaisir de voir le personnage de Robert Redford s'amuser à manipuler tout le système pour sauver son poulain. Tout le film tient à ce grand jeu d'espion, comme l'indique le film, dans tous les sens du terme. Brad Pitt comme Robert Redford est bon, pour faire un film qui se regarder avec plaisir, le tout rythmé par la musique de Harry Gregson-Williams, qui a su trouver le ton parfait pour coller à l'ambiance du film.
Alors... mon avis ne compte peut-être pas (j'avais 12 ans à l'époque) mais je me souviens avoir fait une belle sieste durant la séance. Je comprenais que dalle à l'histoire et mon père m'a servi d'oreiller pendant la projection... A revoir, au sens propre comme au sens figuré. quand je dormais je savais même pas que je regardais un film... pour résumer: un excellent somnifère mais un mauvais laxatif parce que brad et robert sont pas dégueulasses...
Ayant tâté le genre de l'espionnage à travers l'excellent thriller Ennemi d'État deux ans auparavant, Tony Scott réitère l'aventure avec un film beaucoup plus complexe que la bande-annonce ne le laissait présager. En effet, Spy Game n'est ni un film d'action, ni un film politique mais bel et bien un film d'espionnage à l'ancienne, le genre infaillible, réaliste et compliqué. Plutôt long (voire longuet), le long-métrage joue sur les nerfs avec une histoire désordonnée... On peut donc aisément se perdre entre le passé de nos deux héros tourné sous forme de flashbacks discontinus et l'histoire présente, véritable course contre la montre palpable et haletante. Faux-semblants, mensonges, trahisons... Tout est là pour ne pas se sentir dépaysé, le scénario étant brillamment écrit par l'improbable Michael Frost Beckner, auteur de navets tels que L'île aux pirates ou encore Prince Valiant. Les deux interprètes principaux que sont l'habitué du genre Robert Redford et le fringant Brad Pitt arrivent, eux, aisément à être convaincants dans leurs rôles respectifs de mentor et jeune loup impulsif. Quant à la réalisation soignée tantôt posée tantôt dynamique de Tony Scott, elle assure un visuel des plus attrayants épaulée par une musique mouvementée et une photographie magnifique. Au final, malgré des longueurs nuisant quelque peu au rythme du film, Spy Game s'avère un brillant film du genre, brillamment écrit et interprété à la perfection.
"SPY GAME" qui se traduit jeu d'espion et l'espionnage c'est pas ça qui manque dans ce film ou chef d'œuvre du réalisateur tony scott! Que dire d'abord le scénario est ficelé et bourré de coups très espionnage avec deux excellents acteurs. Les personnages principaux sont géniales qui sont Nathan Muir joué par Robert Redford vu dans "les 3 jours du Condor" et Tom Bishop (Brad Pitt). Le film est super avec une bande orignale construite par Harry Gregson-Williams l'expert des films d'infiltration. EXCELLENT!!
Dans le genre espionnage, « Spy game » fait la transition entre les conflits du 20eme et du 21eme siècle, la CIA liquidant ses démons de la guerre froide avant de s’attaquer aux problèmes du moyen orient. Cette transition est symbolisée par le casting tout d’abord, Redford vieux héros fatigué qu’on a connu glorieux et combatif dans « les 3 jours du condor » ou « les hommes du président », il évoque par sa seule présence une époque idéaliste riche en bouleversements politiques. Face à lui, Brad Pitt, jeune chien fou, peine à se trouver une identité. Tony Scott de son côté, se cherchait déjà un nouveau style, dans le cas présent il est à mi-chemin entre l’esthétisme hérité des années 80/90, et la saturation visuelle qui allait faire sa signature dans ses films des années 2000.