« j'avais déjà un projet dans ce genre, dont le scénario était bien avancé. J'avais eu cette envie de faire un film qui fait peur et à la question : "qu'est-ce qui me ferait le plus peur", je m'étais répondu : "que le mal vienne de ceux que j'aime le plus au monde, et donc contre lequel il me serait le plus difficile de lutter, c'est-à-dire mes propres enfants." Et puis, j'avais cette idée de revenir 20 ou 30 ans plus tard dans un appartement que j'aurais habité et de demander à le visiter. Et je me suis mis plutôt de l'autre côté, du côté de celui qui ouvre et qui fait visiter l'appartement. J'ai pensé que ce serait un départ de fiction intéressant. Les lieux sont très importants pour moi. Ils déclenchent souvent des émotions très fortes. »
« Parce qu'ils forment un couple merveilleux et très crédible. Parce que ce sont de très bons comédiens. Parce que ce sont aussi deux figures d'un certain cinéma français psychologique, et que je trouvais intéressant de les « « utiliser » dans un film de genre. Je pense que les gens qui les aiment pour ce qu'ils montrent d'habitude, seront surpris de les voir dans un projet un peu atypique, plus fantastique. Et surtout, ils ont chacun une singularité qui n'avait jamais été exploitée à mon avis et que j'avais envie de mettre en avant. »
Un jeu d'enfants est le premier film sous le label « Bee Movies » dont la spécificité est « d'être à la fois fidèles aux codes du cinéma de genre et clairement ancrés dans l'imaginaire français, son contexte, ses décors, sa culture. »
A venir : un film de gangsters, une comédie fantastique et un film d'horreur.
Les innocents de Jack Clayton, Cria Cuervos de Carlos Saura, L'exorciste de William Friedkin, La malédiction de Ricahrd Donner…
AvecUn jeu d'enfants, Laurent Tuel signe son deuxième long métrage après Le rocher d'Acapulco (1995).Lureant Tuel a par ailleurs une bonne expérience de la réalisation, dans le domaine du video-clip, du documentaire et du court métrage.