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Coric Bernard
377 abonnés
591 critiques
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4,0
Publiée le 17 novembre 2021
Ce film qui nous plonge dans l’univers des maisons d’enfants placés, est très bien réalisé par ce réalisateur et scénariste qui a lui-même été éducateur dans le passé. Sans tomber dans les clichés, il a su parfaitement rendre crédible le parcours de cet éducateur qui découvre ce métier complexe, mal rémunéré et pourtant très enrichissant. On se laisse emporter par cette histoire bien scénarisée et bien interprétée. Ce film peut générer d’intéressants débats par le sujet évoqué.
Une vraie comédie sociale, drôle et émouvante, portée par des jeunes comédiens à l'énergie et à l'humour contagieux. Un regard profondément humain et généreux pour un film feel-good qui fait du bien !
Au début du film, je me suis dis oulah quelle déception et puis le temps avançait et plus j'ai aimé. Je voulais absolument le voir et j'en attendais peut-être trop. Mais quand on est en plein dedans, c'est touchant, c'est drôle, c'est triste, c'est dur, en fait on passe un peu par toutes les émotions. Nailia Harzoune, au dessus comme à son habitude et les jeunes mais franchement, tous au top, j'ai été surpris même. On s'ennuie pas et on peut tous s'identifier à au moins une situation du film. BO qui vaut le détour, je vous laisserai voir par vous même. Allez-y ! 13/20.
Placés est un film à la fois drôle et humain. Tous les comédiens sont supers, et il y a un très beau travail sur la lumière tout au long du film. La mise en scène est juste et touchante, je recommande le film pour les petits et les grands !
Ce film traite d'un sujet sensible et difficile à comprendre en 2h. Mais au fil de l'histoire, on s'attache finalement peu aux personnages. La bande son tente de procurer des émotions pour mettre du rythme mais tout est dénué de sens. Dommage pour rendre accessible au grand public le monde des foyers.
Un film juste et bienveillant qui m'a appris beaucoup de chose sur les enfants placés et les éducateurs Les acteurs sont très attachants Un film a voir en famille !!
C’est une réalisation de Nessim Chikhaoui qui avait été scénariste sur les quatre Tuche. Il a écrit celui de Placés avec Hélène Fillières (Un Homme Pressé).
Cette comédie dramatique va être axée sur les MECS. C’est un milieu qui n’est pas connu de tous, il est donc intéressant de s’y pencher. Le film arrive bien à mettre en contexte afin de visualiser comme il se doit les enjeux de ces foyers. Il y en effet trois cas possibles, le Placement Direct par le Juge des enfants, si l’Enfant confié à l’Aide sociale à l'enfance (ASE) ou encore Accueil Provisoire (Assistance Éducative Administrative). Ce dernier cas ne sera cependant pas vu dans Placés. Selon François Vacherat, directeur général de la fondation Action enfance, on compte environ 320 000 enfants confiés à l’ASE chaque année. Parmi eux, une bonne moitié est placée en foyer ou en famille d’accueil.
Ces histoires sont donc des plus touchantes. Être plongé au cœur de ce foyer va permettre de partager tous ces moments de vie. Volontairement, Nessim Chikhaoui a décidé de présenter cette thématique de façon positive contrairement à la plupart des films dans le genre. Une bonne initiative qui est payante la majorité du temps, mais malheureusement pas toujours. Il manque quelques passages plus percutants. Il y a du drame présent, mais on sent une retenue dans celui-ci. Finalement, ce film fait peut-être “trop angélique”. Cela n’empêche pas de passer un très bon moment, mais il n’atteindra pas le summum émotionnel auquel il aurait pu prétendre. Par contre, ça fait qu’on va bien rigoler régulièrement. On se demande donc si le spectateur va réussir à retenir la difficulté rencontrée par ses enfants.
Placés va être du point de vue des adultes, et plus particulièrement de l’éducateur en herbe Elias. Son histoire est bien construite. Il est intéressant de pouvoir voire son quotidien en dehors du foyer, et surtout l'avant. Grâce à cela, on verra aussi l’impact qu’aura le fait d’être éducateur sur sa vie. C’est un métier à plein temps qu’on fait avec le cœur. Shaïn Boumedine, qui avait été le seul acteur à se démarquer dans Mektoub My Love : Canto Uno, est encore meilleur cette fois. Il fait ressortir toute la profondeur de son personnage. Les moments avec ses amis rajoutent une fraicheur bienvenue. L’apport de Djimo est appréciable. En revanche, le personnage de Mathilde va être peu exploré. Dommage, car Nailia Harzoune avait la capacité de porter cela. Le casting secondaire est d’excellente qualité avec Philippe Rebbot et Moussa Mansaly. À noter que cela fait plaisir de revoir Smaïn Fairouze qui fait le père d’Elias.
Il ne faut pas oublier les enfants dans tout cela. Ce sont eux le cœur des enjeux. Il y aura de nombreux cas et tous auront leur intérêt. Chacun va être légèrement exploré ce qui permet d’avoir un bon panorama. On sent que le réalisateur ne va pas trop dans le détail pour ne pas appuyer sur le côté dramatique du film. Les adolescents choisis pour jouer sont tous au niveau. C’est l’occasion de revoir Max Fidèle vue dans T’as pécho ? En 2020. Dans cette bande de jeunes, c’est Lucie Charles-Alfred qui va le plus se faire remarquer par une superbe interprétation.
On suit les aventures de ces jeunes avec plaisir, leur soif de changer de vie ou alors continuer dans un chemin qui semble parfois tout tracé. Belle découverte que S Boumedine l'acteur qui joue le rôle d'Elias.
Nessim Chikhaoui illumine un foyer de son histoire personnelle, celle d'un ancien éducateur qui a toujours gardé à coeur de briser les clichés qui pèsent sur les enfants placés. Plutôt que des délinquants et des cas sociaux, ces jeunes sont pleins de vie et d'espoir en l'avenir. Peut-être angélique, le film brille surtout par la force de ses dialogues et l'interprétation des comédiens ! Mention spéciale pour Lucie Charles Alfred, dont la force rappelle l'Adèle Exarchopoulos des premières heures.
Vraiment une bouffée d'oxygène ce film est d'une authenticité ont sent le vécu du réalisateur j'ai été transporté dans ce film cest vraiment le film de l'année 2022 👏
« On vous voit plus que nos familles, on fait des horaires pourris et on touche un salaire de merde. » Avec son premier long-métrage, Nessim Chikhaoui, coscénariste des "Tuche" ou du "doudou", rend hommage au travail des éducateurs qui exercent dans des conditions difficiles. Le réalisateur s'est inspiré de sa propre expérience dans une MECS (maison d’enfance à caractère social) pour évoquer des situations qu'il a lui-même vécues. Il parle notamment de cette course contre la montre des éducateurs afin d'éviter des "sorties sèches" pour ne pas que les jeunes se retrouvent à la rue du jour au lendemain à leur majorité s'ils n'ont pas trouvé un travail ou un apprentissage. Une comédie sociale au sujet déjà traité et en mieux, mais le réalisateur arrive à créer une petite bande attachante qui comprend les éducateurs et certains jeunes. Le problème pour moi, c'est que ça manque d'enjeux. Il y a beaucoup de personnages et donc plein de petites histoires, mais il manque une histoire fil rouge qui aurait plus d'importance. Il y a bien des sous-intrigues que je voulais voir développées, mais ce n'est pas le cas. "Placés" est donc principalement une tranche de vie, celle d'Elias qui est au carrefour de sa vie et qui va avoir une révélation en occupant ce poste. C'est sympathique, mais il manque quelque chose.
Éducateur en formation et passionné de cinéma depuis toujours, ce film m'aura touché droit au cœur. Je vous conseille d'aller voir ce film pour découvrir un secteur invisible en France, qui est la protection de l'enfance. Un secteur qui est en grande difficulté aujourd’hui... Et qui a besoin d'un soutien plus que jamais. Merci à Nessim Chikhaoui d'avoir rendu visible le quotidien des éducateurs, les jeunes qu'ils accompagnent et les difficultés qu'ils rencontrent.
Film très bien. Pour ceux que le malheur des autres n’indiffère pas, évidemment. Sinon, il sera juste moyen, voire nul —si l’on n’éprouve pas d’empathie envers les malchanceux (ceux qui n’ont pas eu de chance avec leur famille), ni envers ceux qui s’obstinent à les aider. Le film ne recherche pas l’esthétique, ni le scandale, ni même une histoire qui tienne en haleine. On suit des adultes qui se cherchent, et d’autres qui se sont trouvés, immergés dans une structure difficile de la société, d’ados qui eux ne se sont pas trouvés, ni même parfois cherchés. C’est justement un film difficile à réaliser. Il faut même avoir un sacré culot, ou une sacrée assurance, pour vouloir le faire (et sans digression). Quels acteurs et quels dialogues ! Il faut forcément que le scénariste se soit frotté au milieu. Et pas qu’un peu. Milieu d’où un message émerge finalement : la difficulté n’est presque jamais un problème de ressources chez l’ado, c’est presque toujours un problème de ressources qui font défaut chez l’adulte, éducateurs inclus —"les ados sont pleins de ressources" dit une éducatrice (on ne peut pas en dire autant des adultes, dont le cerveau est déjà formé et déjà bien rempli). L’ado pète un câble, l’adulte ne devrait pas. Un éducateur disait au début du film : "elle n’est pas méchante, elle a juste un problème avec les limites". C’est un film sur les limites, chaque adulte en ayant, sans qu’il ne se souvienne vraiment d’où elles viennent, entre l’instruction, l’éducation, la culture, la religion, la rue… A.G.
"Placés", film français réalisé par Nessim Chikhaoui, sorti en 2022. Premier long métrage du réalisateur. Avec Shaïn Boumedine, Nailia Harzoune, Philippe Rebbot ,Julie Depardieu, Djimo et Smaïn, Un bon film, un bon scénario et une bonne réalisation.